mercredi 29 septembre 2021

FRANCE - Île-de-France - Le château de Champs et ses intérieurs

CHAMPS-sur-MARNE, le château et ses intérieurs

Villégiature de la Pompadour****


L’arrestation du financier Paul Poisson de Bourvallais, à l’origine du projet de maison de plaisance à Champs, conduit à la vente (1718) du domaine érigé entre 1703 et 1707 par l’architecte Jean-Baptiste Bullet de Chamblain. La princesse de Conti, qui en fait l’acquisition, l’offre au duc de la Vallière, son cousin. Louis César, son fils, entreprend de gros travaux de décoration (chinoiseries de Christophe Huet en particulier). La marquise de Pompadour séjourne au domaine entre 1757 et 1759. A la Révolution, le domaine devient bien national. Il passe aux mains de Louis Cahen d’Anvers, banquier de son état, en 1895. Walter André Destailleur devient alors le maître-d'œuvre des restaurations. Henri Duchêne se voit attribuer la charge de réhabilitation des jardins. Le château de Champs fait l’objet d’une donation à l’État en 1935 par Charles, fils de Louis. Il accueille de nombreuses réceptions de chefs d’états étrangers jusqu’en 1974 avant d’être ouvert au public.


La façade Sud donnant sur la cour d'honneur


Extérieurs

La façade Sud du château, de style harmonieux du XVIIIe siècle sur deux niveaux, donne sur une cour d’honneur. Deux avant-corps latéraux saillants et un central, assez en retrait et à colonnes doriques, donnent du relief à l’ensemble. La façade Nord s'ouvre sur le jardin à la française du parc. Des trois avant-corps, celui du centre, orné de lignes de refends, s’avance en demi-lune abritant les salons ovales.


Intérieurs

Le rez-de-chaussée (d’après document de visite)


Le vestibule sobre et monumental est carrelé comme tout espace de passage. Il donne accès aux pièces de services et escaliers. L’axe du bâtiment dicte l’organisation du bâtiment.

La bibliothèque-billard prolonge la décoration du fumoir. Le billard français de 1906 en chêne est présenté avec ses accessoires.

Le salon rouge, a été transformé vers 1928 par Charles Cahen d’Anvers en bureau. La soierie rouge, a été restaurée à l’identique de celle qui décorait cette ancienne chambre de Louise Cahen d’Anvers.

Le cabinet en camaïeu était à l’origine un cabinet de toilette. Les boiseries de 1707 sont peintes vers 1748 d’un décor de chinoiseries par Huet, dans des tons bleus.

Le salon chinois est un espace de réception majeur. Les boiseries sont peintes d’un décor de chinoiseries réalisé par Huet vers 1748, représentant un Extrême Orient imaginaire. Soucieux de coordonner le mobilier à ce décor, les Cahen d’Anvers installent un ensemble de sièges Louis XV recouverts de tapisseries illustrant des fables de La Fontaine.

Le fumoir est un espace masculin qui communique avec la salle de billard. La tapisserie tissée à Beauvais au XVIIIe siècle, représente l’empereur chinois Kangxi (1662-1722) en voyage ; les dessus-de-porte sculptés de la même époque ont été installés par Destailleur.

Le grand salon ouvre sur le jardin par trois grandes baies cintrées. Au milieu de la pièce est installée une vasque en marbre du XVIIIe siècle en provenance d’Italie.

La salle à manger est un exemple précoce d’espace consacré à ce seul usage. Les consoles et vasques sont en marbre du Minervois. Les dessus de porte sont de Oudry et Desportes, peintres animaliers du XVIIIe siècle.

La chambre de Gilbert Cahen d’Anvers, petit-fils de Louis, a été initialement décorée vers 1898 par Destailleur pour servir de chambre d’amis.

Le couloir des offices est réservé à la circulation des domestiques. Le tableau d’appel indiquait au personnel quel occupant du château le demandait.

La salle à manger des enfants rappelle le mode de vie de la grande bourgeoisie, où les enfants étaient élevés séparément de leurs parents. Ancienne salle de bain, le décor en stuc imitant le marbre a été commandé par la Pompadour à Gabriel et Louis Mansiaux.



Deux vues du grand salon et ses sièges Régence et Louis XV


Trompe-l'œil dans le grand salon

 

Deux vues de la bibliothèque-billard


Le fumoir et sa tapisserie de Beauvais représentant Kangxi



Deux vues du salon chinois


Le salon rouge

Le cabinet en camaïeu


La bibliothèque du côté du billard (1906)



Deux vues de la salle à manger


Statuette équestre de Louis XIV


Détail de dorure à figure mythologique marine faisant office de rafraichissoir pour le vin


Le premier étage


L’escalier d’honneur est un espace d’apparat. La rampe est ornée du chiffre « LC » de Louis Cahen. Le portrait de son fils Charles, donateur du domaine, est présenté sur le palier qui mène aux appartements.

Le salon de musique offre une vue exceptionnelle sur le dessin des jardins. Vingt pilastres s’intercalent entre fenêtres, portes et miroirs. La vocation musicale de cet espace date du XIXe siècle comme l’indique le décor de la frise. Les portraits de Louis et de son épouse symbolisent l’importance de leur statut social et sont aujourd’hui présentés sur chevalet.

La chambre bleue et les deux autres pièces qui lui succèdent, forment un appartement pour un couple. Sa dénomination provient de la couleur des boiseries du XVIIIe siècle.

La chambre d’honneur est réservée aux hôtes de marque. Aménagée au XIXe siècle comme une chambre d’apparat du XVIIIe siècle, la pièce est dotée d’une balustrade délimitant l’espace réservé à l’alcôve. Le mur est tendu d’une soierie jaune et un lit à la duchesse a été reconstitué. Les boiseries sculptées sont du XVIIIe siècle.

Le salon d’angle était une chambre à coucher au XVIIIe siècle. Louis Cahen en fait son bureau de travail.

La chambre de Monsieur et de Madame est celle de Charles Cahen d’Anvers et de son épouse, qui rompent ainsi avec l’usage aristocratique de faire chambre à part. Le décor de la corniche représente des couples mythologiques. C’est là que le Général de Gaulle et sa femme passent une nuit en 1962.

Le boudoir de Madame conserve devant la fenêtre une grande console qui faisait office de table de toilette.

La salle de bain de la chambre de Madame bénéficie du confort moderne de la fin du XIXe siècle. Cette ancienne garde-robe a reçu un décor floral dans le goût du XVIIIe siècle. Le couloir illustre le choix des Cahen d’Anvers de recouvrir la totalité des murs avec des fragments de tapisseries d’Aubusson. Ces verdures du XVIIe siècle représentent des paysages. La salle de bain de la chambre d’honneur est accessible depuis la chambre par une porte cachée derrière la tenture et un petit couloir.

La chambre grise conserve ses boiseries du XVIIIe siècle et communique avec une salle de bain.


La chambre bleue

Salle à manger des enfants


L'archange saint Michel terrassant le dragon, au pied de l'escalier d'honneur


Imitation de vase de style chinois Ming


Le salon de musique

Lustre à pampilles de cristal


Horloge Hardy sur la cheminée

La chambre bleue


La chambre d'honneur avec son lit à la duchesse et ses boiseries du XVIIIe siècle


Le salon d'angle


Portrait de Louis XIV (Pierre Mignard) dans le salon d'angle


La chambre de Monsieur et Madame

Détail de décoration des moulures du plafond

Le boudoir de Madame


Sujets et horloge sur la cheminée


En bref…

Un château proche de Paris (en Seine-et-Marne) qui contient son lot d’Histoire et de décors d’époque. Son style rappelle celui de l’Elysée pour son architecture extérieure et celui des hôtels particuliers parisiens des XVIIIe et XIXe siècles pour sa décoration intérieure. Le parc fera l'objet d'un autre article. Les photos de cet article ont été prises en mars 2015.


Carte satellite situant le château de Champs (source Google)


Accès

-En voiture, comptez environ 30 minutes (en heures creuses…) et 20 km de route depuis les portes de Paris (Bercy) par l’A4.

-En RER, descendre à la station Noisiel le Luzard sur la ligne A et marchez une bonne vingtaine de minutes (1,8 km).


Tarifs 2021 : 8€ adultes en visite libre, gratuit pour les moins de 18 ans (et journées du Patrimoine).

De juin à fin septembre :

10h - 12h15 /13h30 - 18h Fermé le mardi

D'octobre à mai :

10h - 12h15 / 13h30 - 17h Fermé le mardi


La salle de bain de la chambre de Madame


La salle de bain de la chambre d'honneur


Duo d'angelots


Chambre grise

Mezzanine au-dessus du grand escalier

Le Parc à la fin de l'hiver, vu depuis le château


dimanche 26 septembre 2021

PHOTOs en vrac - Épiscopat autunois nocturne

 

La place du Terreau remontant entre la cathédrale Saint-Lazare et une maison à pans de bois, la nuit à Autun, Saône-et-Loire (79), Bourgogne


jeudi 23 septembre 2021

PHOTOs en vrac - Place aristotélicienne

 

Statue d'Aristote de Tilemahos Efthimiadis sur la place Place Aristote (Πλατεία Αριστοτέλους) de Thessalonique, Grèce


dimanche 19 septembre 2021

ALLEMAGNE - Bavière - Le château de Herrenchiemsee – Parc et extérieurs

Le château de HERRENCHIEMSEE – Parc et extérieurs

Rêve insulaire ****


L’ensemble, château et parc, se trouve sur Herreninsel (Île aux Hommes) sur le lac Chiemsee en Bavière. Le roi Louis II scelle l'achat de l'île en septembre 1873. C'est ici que le projet le plus important du programme de construction du roi, prévu depuis 1868, voit le jour : la réplique du château et des jardins de Versailles, ancienne résidence du Roi Soleil Louis XIV de France. L'emplacement insulaire garantit l'isolement souhaité par le souverain. Il ambitionne de se retirer dans son monde onirique, isolé des adversités de la vie quotidienne. Louis II fait construire les châteaux de Neuschwanstein et de Linderhof dans le même but.

Le directeur des jardins de la cour Carl von Effner (1831-1884), descendant d'une famille de jardiniers de longue date, représente alors le maître d’œuvre le plus apte à la planification et à l'exécution des jardins décoratifs souhaités par le roi. Elève du célèbre horticulteur prussien Peter Joseph Lenné, Effner, il a pu étudier la conception des jardins d'agrément, revenant à la mode vers le milieu du XIXe siècle. Tout comme Louis II, il ne verra pas l’achèvement de son projet. Le 22 décembre 1884, Carl von Effner décède à l'âge de 53 ans.


Prien am Chiemsee depuis le bateau

Bateau assurant la liaison entre les rives du lac et les îles

Embarcadère au Nord de l'île de Herrenchiemsee

Chemin forestier de l'île menant au château


Le jardin à la française du château de Herrenchiemsee (2 vues ci-dessus) occupant une aire d'environ 120 sur 400 mètres

Les fontaines des jardins, imitant Versailles

L'allée centrale menant, ici, vers l'Ouest de l'île

Avant que la première pierre du palais puisse être posée le 21 mai 1878 et que la construction des installations extérieures puisse commencer, d'importants travaux préparatoires sont nécessaires. Pour le parc d'environ 81 hectares (l’île en comptant environ 230) prévu par Carl von Effner en 1875, la réalisation de vastes zones de terrassement s’impose jusqu’en 1881 : défrichement de vastes zones de forêt, élimination de collines et remplissage de dépressions du terrain insulaire. Un campement de chantier avec casernes ouvrières, cantine avec boucherie dédiée, forge, atelier de charrettes, atelier de taille de pierre et mise en place d’une scie à vapeur pour couper le bois sont installés. Un réseau ferroviaire est utilisé pour accélérer le transport de grandes quantités de matériaux de construction des deux embarcadères des navires au chantier de construction au moyen d'un train à vapeur.


La fontaine de Latone : ses naïades et animaux aquatiques, réplique de celle de Versailles

L'allée centrale traversant le jardin puis le parc


Deux vues de la fontaine de Latone

La fontaine de Latone et l'allée centrale bordée de tilleuls

Statue du bassin gauche (Nord), fontaine de la Renommée (Famabrunnen)

Bassin gauche (Famabrunnen)

Groupe sculpté de la fontaine du bassin gauche (Famabrunnen)

Chérubins à l'angle de la fontaine du bassin droit, fontaine de la Bonne Fortune (Fortunabrunnen)


Deux vues du bassin droit (Sud), fontaine de la Bonne Fortune ou de Fortuna (Fortunabrunnen)


En raison du manque d'espace, la planification s'est principalement limitée aux zones de jardin qui pouvaient être vues depuis les pièces principales de la partie centrale du château.  À l'Est, la vue doit pénétrer - encadrée par deux bâtiments d'écurie en forme de fer à cheval - sur toute la profondeur de l'allée bordée de plus de 900 mètres de long et qui relie un quai de navigation sur la rive Est de l’île au château. L'axe central du complexe, qui ne s'écarte que de quelques degrés de l'alignement exact Est-ouest, comporte une autre signification au-delà de l'effet esthétique : il marque symboliquement la trajectoire du soleil. La chambre royale du château, au milieu de cet axe, en représente la destination. Des espaces décoratifs et fermés ont été créés dans le jardin, servant d’écrans visuels entre le château et le paysage environnant. 

Malgré les travaux de construction accélérés, seulement environ un tiers des jardins prévus sont achevés à la mort du roi en juin 1886. Une version simplifiée du parc du palais aboutit en 1888, d’après les plans de Jakob Möhl, qui reprend la gestion des travaux des jardins de Carl von Effner en 1884. Il fait délimiter les jardins aménagés par une double rangée de tilleuls et reboise les zones encore à l'état brut. Au total 3,5 hectares de pelouses ; 6,5 hectares d'allées ; 0,1 hectare de plates-bandes ; 2,5 hectares de haies taillées et 4900 mètres courants de ligne d'arbres ainsi que de nombreux plans d'eau et sculptures ornent le parc.


Daim dans l'enclos Sud du jardin

Angle Sud-ouest du château

Détail de la façade Sud

La façade orientale du château

L'allée centrale traversant le parc, ici, vers l'Est

Maison du gardien

Bassin vu depuis le parvis

Le parvis et le café, sur la façade occidentale du château

Biche en liberté dans le parc


Peu de temps après la mort de Louis II en 1886, les jeux d'eau doivent être fermés en raison de fissures dans les bassins. Pendant les deux guerres mondiales un nouveau déclin des installations est à déplorer : on cultive des légumes sur les plates-bandes, le bassin d'Apollon sert d'abreuvoir à bétail, le grand canal s'envase. Des progrès décisifs dans la restauration du parc du château de Herrenchiemsee débutent dans les années 1970, lorsque la fontaine de Latone est réparée. A partir de 1985, on reconstitue les ornements de galets dans les deux parterres de fleurs. Depuis la restauration de la fontaine de Fama et Fortuna (1994) et du Grand canal (1996), l’aspect des jardins de Herrenchiemsee est comparable à ce qu’a connu le roi Louis II à l'époque.

La partie la plus ancienne des bâtiments du parc est représentée par le Couvent des chanoines Augustins, situé dans la pointe septentrionale de l’île, près de l’embarcadère actuel. Il s’agit d’un bâtiment à cloître composé de quatre ailes de style Baroque construit entre 1645 et 1730 sur un ancien ensemble médiéval. L’intérieur comprend une aile princière au Sud avec une salle impériale. Louis II y séjourna avant la construction du nouveau château. L’aile du couvent proprement-dite se situe à l’Est. Un musée occupe désormais ses anciennes salles depuis 1998.


Le nouveau château royal de Herrenchiemsee

Bâti par Louis II dès 1878, il s’inspire du palais français de Versailles. Il rend hommage à la monarchie absolue et aux réalisation de Louis XIV. On doit son architecture à Georg Dollmann. Il abrite le musée du roi Louis II dans son aile Sud. Le château se présente comme une structure aux formes basiques simples. Le bâtiment a trois étages et se compose de trois ailes presque cubiques qui enserrent une cour d'honneur en forme de fer à cheval . L'aile centrale a 23 travées, qui fait face vers l'ouest au jardin, est complétée des ailes Nord et Sud, chacune avec 18 travéesLes façades côté jardin, de près de 100 mètres de large, et les façades latérales plus courtes copient presque exactement le modèle du corps de logis du château de Versailles et adoptent ainsi un style du Baroque classique. Le rez-de-chaussée est conçu avec des formes simples, l'étage sus-jacent est traversé par de hautes fenêtres cintrées, des pilastres et des colonnades. Le dernier étage du château, mansardé, est exécuté et couronné d'une balustrade ornée de vases et de trophées, masquant des toits plats. Les figures représentent des allégories des vertus, des sciences, des professions et des artsLes façades sur cour, ici, ne reprennent du modèle de Versailles que le balcon de la chambre royale soutenu par huit colonnes.


Le jardin à la française

Devant le château se trouvent deux grands bassins d'eau qui adaptent le parterre d'eau du modèle que constitue Versailles. Les bassins des fontaines de Fama et Fortuna ont pu être achevés du vivant de Louis II. Les modèles des groupes centraux de chacun des bassins, avec leurs représentations de la Chance et de la Renommée ne proviennent pas du château de Versailles, mais sont des interprétations des jeux d'eau du Palacio Real de La Granja. En plus des grands bassins, il y a deux petites fontaines en marbre sur le Parterre d'eau, qui sont situées à la transition vers le Parterre de Latone et sont décorées de lions jaillissants et de figures de Diane, Vénus, Amphitrite et FloreAu-dessous du parterre d'eau, une volée d'escaliers mène à la fontaine de la Latone et aux parterres de pelouse étalés devant elle, ornés de fleurs. Du jardin, un tapis mène verticalement à l'ouest à la zone de la fontaine d'Apollon, inachevée. Au point de départ du Grand Canal en forme de croix à Versailles, un canal secondaire est aménagé en direction du lac Chiemsee. Après la chute du niveau d'eau du lac en 1904, le canal est devenu marécageux et son lit a été reconstruit de 1993 à 1997 après une nouvelle régulation du niveau d'eau. La zone boisée à l'extérieur des jardins du palais est restée en grande partie dans son état d'origine et, en tant que "parc de l'île", était destinée à offrir un contraste avec les jardins à la française.


Cadran solaire du couvent

Les monts bavarois, au Sud de l'île


Deux vues du cloître du couvent des chanoines augustins


Deux vues de la chapelle, ancienne église paroissiale Sainte-Marie (Ehem. Pfarrkirche St. Maria) à proximité du couvent


En bref…

Il s’agit de l’un des quatre projets majeurs de Louis II de Bavière. Sans doute celui répondant le plus au désir d’isolement et de solitude du roi de par sa situation insulaire. Si la structure du parc rappelle les jardins à la française de Versailles, les perspectives de l’axe central sur le lac dépaysent complétement. Il règne une atmosphère bucolique sur les chemins vicinaux et forestiers qui mènent au château. N’hésitez pas à déambuler dans le couvent et aux alentours. Depuis l’embarcadère on rejoint en une quinzaine de minutes les jardins du château proprement-dit. Le détour par le couvent est vivement conseillé, à l’aller ou au retour, selon le temps dont on dispose. Les photos de cet article ont été prises fin juin 2020.


Situation du lac Chiemsee, au Sud de la Bavière (source Google)


La rive occidentale du lac Chiemsee et ses îles principales (source Google)


Accès

Il se fait en bateau, on débarque au au Nord de l’île. Il est possible d’embarquer depuis plusieurs ports sur le lac Chiemsee. L’un des deux plus proches étant celui de Prien am Chiemsee. On peut effectuer le trajet depuis Bernau am Chiemsee, Gstadt am Chiemsee et d’autres ports situés plus à distance sur le lac.

Tarifs 2021 : depuis Prien Chiemsee-Schifffahrt vers Herrenchiemsee, en aller et retour : 8,70€ et 4,30€ pour les enfants (6-15 ans). Bateau 1 à 2 fois par heure en été, 15 minutes aller. Il est aussi possible, moyennant un petit supplément, de faire un arrêt sur l’île voisine de Fraueninsel.



Deux vues de l'île Fraueninsel depuis Herreninsel

L'embarcadère de Herreninsel


N'hésitez surtout pas à découvrir maintenant le château de Neuschwanstein en cliquant ici !