mercredi 27 mai 2020

PHOTOs en vrac - Poncho italo-américain

Poncho de Clint Eastwood et affiche du film "Pour une poignée de dollars" à l'exposition Sergio Leone, à la Cinémathèque de Paris (75012)



dimanche 24 mai 2020

EXPOS du MONDE

"Expos du Monde" à Shanghai, Chine


Je vous annonce la création d'un nouveau site, cette fois-ci 100% dédié à la photo (sans texte, ni article), juste pour le plaisir des yeux, dans un but purement esthétique et artistique...

L'onglet "Projets" donne accès aux galeries de photos en plus du "Portfolio" qui, lui, offre un aperçu du site. Vous pouvez également vous inscrire à la lettre d'information (section bio).

Merci à Guillaume M. qui a entièrement réalisé le site et l'alimente régulièrement !

Voici le lien : https://www.exposdumonde.com/


mardi 19 mai 2020

FRANCE - Paris - Le musée national des Arts et Métiers – Partie 2 sur 2

Le musée national des Arts et Métiers – Partie 2 sur 2

Le « Temple des techniques » ****

Il s’agit d’un musée dédié aux techniques et à l’industrie situé dans le IIIe arrondissement de Paris. Il appartient au Conservatoire national des Arts et Métiers : établissement public à caractère scientifique et professionnel sous tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Pour découvrir la première partie présentant l'église et ses machines roulantes et volantes, veuillez cliquer ici SVP !


L'entrée du musée et le chevet de l'église Notre-Dame-des-Champs


Un peu d’histoire

Les premières collections datent de 1794, année de la création du Conservatoire sous l’impulsion de l’abbé Grégoire. Déjà Jacques de Vaucanson créé un dépôt à l’hôtel de Mortagne (Paris) au cours des années 1740. Les collections s’agrandissent rapidement avec l’adjonction du cabinet des machines de l’Académie des sciences ou encore celui de l’hôtel d’Aiguillon. L’ancien prieuré de Saint-Martin-des-Champs, devenu « Temple de la technique » sous la Révolution, accueille dès 1798 le Conservatoire. Les galeries ouvrent en 1802. L’objectif des présentations est de transmettre les connaissances techniques par la démonstration. Des hommes de sciences et des ingénieurs s’attelleront à cette tâche au cours de la vie du conservatoire. Des ateliers de dessinateurs forment des élèves au dessin technique. Un conseil à plusieurs chaires assure la pérennité de l’enseignement. Les pièces anciennes sont conservées dans une optique de pérennisation historique des techniques : collection d'horlogerie de Ferdinand Berthoud, cabinet de physique de Jacques Alexandre Charles ou encore une partie du cabinet des machines de l'ancienne Académie des sciences (1807).

Au cours du XIXe siècle, l’organisation des galeries vise à maintenir leur intérêt pédagogique. Les thèmes abordés sont l'agriculture, le textile, l'exploitation minière, la métallurgie, l’ingénierie ferroviaire, la photographie ou encore l'électricité et le cinéma. Les expositions universelles alimentent les collections par récupération des pièces ou, parfois même, la réalisation d'autres spécialement destinées au musée. Un laboratoire de mécanique expérimentale prend place dans l’ancienne église à l’occasion de l’Exposition universelle de 1855, avant d’être démantelé dans les années 1880. Le pendule de Foucault, mettant en évidence la rotation de la terre occupe toujours un espace dans le chœur de l’église. L’institution devient « Musée national des techniques » au cours des années 1960. Un programme de rénovation majeure est initié au début des années 2000. Le musée réunit aujourd’hui près de 80 000 objets et des milliers de dessins. Une large programmation culturelle, des conférences et des ateliers pédagogiques, s’associent à la présentation des collections.


L'Energie - 1er étage

Cette salle présente l'évolution des sources d'énergie, enjeu majeur du futur, et leur mise en œuvre par les techniques d'ingénierie : l'hydraulique, l'énergie solaire, la vapeur et l'électricité. Son décor initial date de 1880.



Four solaire de Mouchot et Pifre de 1880 (111 x 118 cm, 45 kg)
Le cylindre au centre est chauffé grâce à la réflexion des rayons solaires par la parabole argentée


Communications - 1er étage

Cette salle aborde les techniques de l'imprimerie, de la photographie, des télécommunications, de la reproduction et de la transmission du son mais aussi les premières techniques d’animation. On y croise des appareils photographiques, des satellites et les premiers téléviseurs.



Appareil photo Nikon F3

Satellite de télécommunications "Telstar 1" de 1960 (140 x 87 cm et 123 kg)
Il s'agit d'un satellite de relais des programmes de télévision entre les États-Unis et l'Europe
Son lancement eu lieu en 1962.

Ancêtre de la télévision : premier tube de télévision fabriqué en France en 1935

Tourne-disque du projecteur sonore "le Chronophone" de Léon Gaumont de 1910

Presse typographique rotative à plieuse système Marinoni de 1886 (1,86 x 1,78 x 4,00 mètres et 2500 kg) de 1880-1886

Détail de la presse

Disques de lanterne magique



Construction - 1er étage

Les techniques de construction ont été perpétuellement bouleversées par l’avènement de nouveaux matériaux ou l'utilisation nouvelle de matières premières déjà connues. On embrasse ici l'histoire de la métallurgie, l'ère du béton, ou encore les méthodes d'extraction de minerais.



Excavateur à godets d'Alphonse Couvreux d'avant 1878
Il s'agit, ici, d'un modèle réduite de la machine d'origine qui pouvait excaver jusqu'à 5 mètres de profondeur


Mécanique - 1er étage

On déambule ici entre les machines à vapeur et les machines-outils industrielles. Des objets ouvragés sur des tours industriels sont également présentés au sein de cette collection : comme des pièces de métal ou de bois tournés.



Pièce de bois tourné de 8 cm de diamètre : dix sphères concentriques renfermant une étoile (entre 1750 et 1800), atelier Barreau


Le théâtre des automates - 1er étage

Genre de fusion entre les différents métiers que sont l'industrie du jouet, celle de l’horlogerie et celle des boîtes à musique, la réalisation d'automates nécessite des compétences élaborées au XIXe siècle. Ils envahissent rapidement les salons privés et les devantures des magasins. Gustave Vichy fut l'un de leurs illustres concepteurs. Les automates s'électrisent à partir de 1930.



Pendule squelette avec jeu de flûte et carillon de 1790 (64 x 38 x 27 cm et 16,03 kg)
Comme sont nom l'indique, il s'agissait d'un carillon semi-automatisé

Automate joueuse de tympanon


Instruments scientifiques - 2ème étage

Ici, la mesure est le mètre-étalon. Les outils revêtent différentes formes et diverses fonctions : quantifier le temps, la masse, la distance, la vitesse, les paramètres électriques... le tout à travers des pièces de collections qui remontent au XVe siècle, pour les plus anciennes. Le laboratoire de Lavoisier y est partiellement reconstitué. Les sciences appliquées à la mesure débouchent sur des disciplines telles que l'horlogerie, la marine, l'optique et plus récemment la robotique ou l'astrophysique.



Cadran solaire équatorial en laiton par Desclincourt entre 1650 et 1700


Sphère céleste par Jost Bürgi de 1580 (58 x 31 cm et 19,13 kg)
Il s'agit d'une sphère armillaire (vision grecque de l’univers géocentrée) portant la représentation des constellations complétée par un calendrier perpétuel

Le laboratoire de Lavoisier vers 1787

Pendule à double cadran annulaire de Le Paute de 1170 (54 x 32 x 67,5 cm et 52,7 kg)
L'heure est indiquée par la rotation de deux anneaux sur lesquels les chiffres ont été peints

Supercalculateur Cray-2 de 1985 (114,5 x 134 cm, 3550 kg)

Microscope à transmission : Siemens Elmiskop 102 de 1973 (2,43 x 1,47 x 1,02 mètres et 1450 kg)

Véhicule Robot LAMA : Lavochkin Alcatel Model Autonomous de la période 1990-1996, destiné à l'exploration cartographique de la planète Mars


Matériaux - 2ème étage

Cette section retrace l'histoire des matières et matériaux des céramiques néolithiques aux composites actuels. On y découvre les procédés scientifiques d'élaboration (outils et matériaux) ainsi que d'impressionnants travaux finis. Un des pièces maîtresse du musée s'y trouve : "Le Lion et le Serpent" réalisée en verre filé !




Deux vues détaillées de la sculpture "Le Lion et le Serpent" de René Lambourg 1850-1855, (133 x 175 x 75 cm et 208 kg). Huit ans de travail en verre filé

Jumelles en argent


En bref…

Superbe musée, rénové depuis les années 2000, qui présente des pièces uniques dans un cadre historique. Les machines intelligemment agencées dans l’impressionnant cadre de l’église méritent à elles seules la visite (à voir dans la première partie) ! La présentation faite ici reste très parcellaire tant les collections sont fournies. Pour découvrir toute leur richesse, une solution : se rendre au musée à sa réouverture. Les photos de cet article ont été prises en février 2020.


Situation du musée dans Paris (source Google)


Accès

Adresse : 60 Rue Réaumur, 75003 Paris
Métro : station Arts et métiers, lignes 3 & 11

Heures d’ouverture
10h00 – 18h00 (21h00 le vendredi)
Fermé les lundis, le 1er janvier, le 1er mai et le 25 décembre.

Tarifs : Collection permanente - Billet plein tarif : 8 €
Abonnement annuel : 22 € / Tarif réduit : 5,50 € / Étudiants : Gratuit
Sur place, on trouve également un café, une boutique et un centre de documentation. Des audioguides sont disponibles à la location (5€).


Dernière salle : les Transports - Rez-de-chaussée

Cette salle se trouve au même niveau que l'église mais elle ferme la marche lorsqu'on suit le sens de visite. L'Avion n°3 d'Ader est exposé dans la cage du magnifique escalier d'honneur et les autres machines, volantes ou roulantes, dans l'église présentée en première partie.



Fardier à vapeur de 177 (12,15 x 7,25 x 2,25 cm et 4 tonnes) de Michel Brézin & Nicolas Joseph Cugnot
Véhicule automoteur à vapeur



Trois vues de l'Aéroplane, dit Avion n° 3 de Clément Ader de 1897 (3,50 x 15,00 x 5,20 mètres et 258 kg). Il décolle et plane sur 300 mètres l'année de sa création grâce à ses moteurs à vapeur
Ader abandonne son projet et offre le modèle au conservatoire en 1903


lundi 18 mai 2020

PHOTOs en vrac - Tenue Cardinale

Costumes du film "Il était une fois dans l'Ouest" à l'exposition Sergio Leone, à la Cinémathèque de Paris (75012)



samedi 16 mai 2020

ITALIE - Campanie - L'île et la ville de Capri

Balade dans la ville de CAPRI

Capri, ça commence...****


Capri est une île de 10,4 km2 située dans la mer Tyrrhénienne au large de la péninsule de Sorrente, sur la côte sud du golfe de Naples dans la région de Campanie en Italie. La ville principale de Capri, qui se trouve sur l'île, partage le même nom qu’elle. L’autre commune principale de l’île étant Anacapri, située à l’Ouest et qui comprend le point culminant de l’île à 589 mètres, le Monte Solaro. L’île est une station balnéaire depuis l'époque romaine. Elle se compose de roche calcaire et de grès, les falaises forment une grande partie des côtes et de la surface de l'île. Parmi les sites remarquables de l'île on peut citer : la Marina Piccola (le petit port au Sud), les Belvédères de Punta Cannone et de Tragara, les rochers calcaires appelés faraglioni, la ville d'Anacapri à l’Ouest et sa grotte bleue (Grotta Azzurra), …


Le port de la Marina Grande

Le Vésuve vu depuis la Marina Grande

 L'Ouest de la ville de Capri

 La Marina Grande

 L'Est de la ville de Capri qui s'accroche au relief et le belvédère à l'arrivée du funiculaire

Au loin, au fond de la baie, le Vésuve


Un peu d’histoire

La présence humaine sur l'île date du Néolithique et de l'Âge du bronze. L’empereur Auguste a encouragé l’installation sur l’île en y faisant construire temples, villas, aqueducs et jardins plantés. Son successeur, Tibère, a réalisé une série de villas, dont la plus célèbre reste la Villa Jovis, l'une des villas romaines les mieux conservées du pays. En 27 après J.-C., il s'installe définitivement à Capri, dirigeant l'Empire depuis l’île jusqu'à sa mort, en 37 après J.-C. En 182, l'empereur Commode exile sa sœur Lucilla sur l'île avant son exécution. Après la chute de l'Empire romain d'Occident, l’île passe sous domination napolitaine et subit diverses attaques de pirates. En 987, le pape Jean XV devient le premier évêque de Capri, qui reste diocèse résidentiel jusqu'en 1818, lorsque l'île devient composante de l'archidiocèse de Sorrente. En 1496, Frédéric IV de Naples établit la parité juridique et administrative entre les colonies de Capri et d'Anacapri. Les raids de pirates atteignent leur apogée sous le règne de Charles Quint : les célèbres amiraux turcs Barbarossa Hayreddin Pasha et Turgut Reis soumettent l’île pour le compte de l'Empire ottoman, respectivement en 1535 et 1553. Le français Jean-Jacques Bouchard s’illustre localement comme marchand d’antiquités au XVIIe siècle. Les troupes françaises napoléoniennes occupent Capri en janvier 1806. Les Britanniques évincent les Français en mai suivant. L’île devient alors une puissante base navale. Les Français reconquièrent Capri en 1808 et y restent jusqu'à la fin de l'ère napoléonienne (1815). Capri regagne ensuite la maison de Naples.


Capri vu des hauteurs


 Le campanile de la Piazzetta

 L'église Santo Stefano

 Villa au-dessus des boutiques de luxe

Villa d'inspiration antique


En 1908, Lénine est accueilli par Maxim Gorky, l'auteur russe, dans sa maison près des Giardini Augusto. Au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, Capri devient une station balnéaire populaire pour les artistes, écrivains et autres célébrités européennes. Claude Debussy fait référence aux reliefs de l'île dans son œuvre "Les collines d'Anacapri" (1910). Roger Peyrefitte évoque l’île dans son roman "L'Exilé de Capri". Graham Greene fut également l’un des illustres résidents de l’île. Parmi les événements annuels locaux on peut évoquer : le festival du film d'art de Capri, le Capri Tango Festival, le festival international de folklore (Anacapri) ou encore le festival international du film de Capri. L’île abrite plusieurs espèces végétales ou animales : euphorbes, cailles, faucons pèlerins, geckos, mérous, poissons mulets et une espèce de lézard bleu.


 Félin résident de l'île


 L'Est de l'île et ses rochers depuis le belvédère Punta di Cannone (deux vues ci-dessus)

 La chartreuse et le belvédère des Giardini di Augusto

Le vertige des falaises


La ville de Capri

Le centre de la commune est matérialisé par la Piazza Umberto I, surnommée la Piazzetta en raison de sa petite taille. L’église chiesa Santo Stefano domine légèrement la placette, face à un campanile distinct. De nombreuses boutiques de luxes ponctuent les ruelles. Une chartreuse (certosa), située au Sud, fera l’objet d’un article ultérieur. La villa Jovis se situe près de la pointe orientale de l’île, à plus de 2 km du centre-ville. Le Belvédère de Punta Cannone, à quelques centaines de mètres de la Piazzetta, offre une perspective exceptionnelle sur le Sud de l’île. Le Belvédère Tragara, au Sud-est de la ville et qu’on atteint après avoir parcouru une belle allée bordée de résidences luxueuses (via Tragara), permet de découvrir un autre panorama. Moins élevé que le précédent, on y découvre toute une partie de la côte Sud vue depuis l’Est.


 A l'Est du belvédère, la Marina Piccola s'ouvre sur le Sud


 Deux vues de la Marina Piccola et ses navires de plaisance

 Les rochers du Sud-est de l'île

 L'azur de l'eau

 Le belvédère des Giardini di Augusto


Mer et plaisanciers (deux photos ci-dessus)


En bref…

Il s’agit d’une destination touristique majeure aussi bien pour les Italiens que les touristes étrangers. En été, l'île est fortement fréquentée par les touristes, en particulier par les excursionnistes de Naples et de Sorrente. Même si le centre-ville croule sous les boutiques de luxe, que je ne montre pas vraiment ici, la ville de Capri offre des promenades et des belvédères exceptionnels. Assurément l’une des plus belles îles de Méditerranée. Les photos de cet article ont été prises en avril 2019, période assez idéale pour profiter des lieux...


Situation de Capri dans la baie de Naples (source Google)

Carte satellite de Capri (source Google)


Accès

L'île de Capri est desservi par ferry ou hydroptère depuis Naples, Sorrente, Positano et Amalfi. Il existe également un service de bus qui relie le centre de la ville de Capri et Marina Grande, Marina Piccola, Anacapri et d'autres points. On peut monter de la Marina Grande à pied au prix d’une ascension qu’il vaut mieux réaliser hors des grosses chaleurs, au risque d’arriver épuisé(es) en ville. Il est aussi possible de monter en funiculaire pour seulement 2€.

Une fois la page terminée, vous pourrez également découvrir la chartreuse de San Giacomo de Capri en cliquant ici !


 Frondaisons fleuries sur la via Tragana

 La Via Tragana




Quatre différentes vues prises depuis le Belvédère Tragana