lundi 30 janvier 2017

PHOTOs en vrac - Concorde bordelaise

Le Triomphe de la Concorde de la Fontaine du Monument aux Girondins, la nuit sur la place des Quinconces de Bordeaux, Gironde (31), Nouvelle Aquitaine


jeudi 26 janvier 2017

samedi 21 janvier 2017

FRANCE - Paris - Le lac des Minimes du Bois de Vincennes

Le lac des MINIMES du Bois de Vincennes
Espace ornithologique parisien ***

Le Bois de Vincennes appartient en fait au XIIème arrondissement de Paris. Avec 995 hectares, c’est le plus grand espace vert parisien. Le lac des Minimes est le deuxième du bois en taille après le lac Daumesnil. Il comprend plusieurs plans d’eau. Le lac des Minimes, d’une surface d’environ 6 hectares, se trouve dans la partie Nord-est du bois. Il doit son nom à un ancien couvent de l’ordre des Minimes localisé dans ce secteur.



Mouettes rieuses sur le lac

Corneille en observation sur les rives

Le lac à la fin de l'hiver




Valse des mouettes à la fin de l'hiver (4 clichés ci-dessus)


Le lac fut creusé à la fin des années 1850 dans le cadre de l’aménagement du bois. Il est ceint d'un chemin circulaire piétonnier et cyclable. Il existe trois îles sur le lac, elles occupent la plus grande partie de sa surface. L’île la plus au Nord est dite île de la Porte-Jaune. Elle est accessible par une passerelle et un restaurant y est installé dans un chalet.




Canards colverts sur le lac gelé en hiver

Mouette sur la surface gelée


Cygne blanc en hiver, sur le lac des Minimes


La partie orientale du lac est plus étroite et une petite cascade s’y jette. Le lac des Minimes est alimenté par le lac de Gravelle, au Sud du bois, lui-même alimenté par pompage des eaux de la Seine.







Paysage de glace et de neige sur le lac des Minimes (5 clichés ci-dessus)


Le lac et ses abords forment un site privilégié d’observation des oiseaux, aussi bien les espèces annuelles que les espèces migratrices. De nombreux poissons vivent dans ses eaux : brochets, capes, goujons



Le restaurant de la Porte Jaune à la fin de l'hiver

Femelle colvert les pattes dans la neige




Début de journée juste avant le début du printemps, sur le lac (4 photos ci-dessus)

Femelle colvert dans la neige

Soleil timide dans une ambiance de glace


En bref…

Un lieu de promenade idéal, surtout pour les amateurs d’oiseaux, et moins pris d’assaut que le lac Daumesnil (situé dans la partie occidentale du bois). Possibilité de se restaurer sur un stand permanent hébergé dans un chalet près de l'accès à la Porte-Jaune. Location de barques juste en face : 10€ de l'heure pour 1 ou 2 personnes et 12€ par heure pour 3 à 5 personnes.



Valse des barques sur le lac, au printemps

Foulque macroule (poule d'eau)



Colverts et leurs canetons (3 clichés ci-dessus)

Ronde de Foulques



Carte satellite du Bois de Vincennes (source Google)


Accès

Le moyen le plus direct de se rendre au lac en transports en commun est de descendre à la station Fontenay-sous-Bois du RER A.

En bus : sur l'avenue de Nogent, lignes n°210 ou 114.

En voiture il est possible de se garer sur le parking de la Porte Jaune, mais il est rarement libre les week-ends…



Chien en suspension...

... chien mouillé !

Cascades dans la partie Est du lac

Foulque picorant


Ruisseaux et petites cascades dans le bois, à l'Est du lac (2 photos ci-dessus)


Repos dans les herbes à proximité du lac


vendredi 20 janvier 2017

FRANCE - Occitanie - La cathédrale Notre-Dame de Rodez

Cathédrale Notre-Dame de RODEZ
Épiscopat rouergat***

La cathédrale de Rodez dans l’Aveyron (12) est le siège du diocèse de Rodez et Vabres. Sa construction débute en 1277 et s’étale sur près de 300 ans d’après des plans de style gothique de Jean Deschamps sous la houlette de l’évêque Raymond de Calmont d’Olt. Elle occupe l’emplacement d’un ancien édifice roman qui s’effondra en 1276.


 La façade occidentale de la cathédrale et ses deux tours

 Les arcades du mur d'enceinte de l'évêché

 Le clocher de la cathédrale

 La cour de l'évêché et son célèbre escalier à deux volées

 Gargouille

Chevet de la cathédrale et clocher


L’édification de la nouvelle cathédrale débute par sa partie orientale (chapelles rayonnantes). La deuxième campagne de construction a lieu au XIVème siècle. Les travées orientales de la nef et le transept sont postérieurs (fin du XIVème et début du XVème siècle). Les travaux de la nef commencent vers 1450. Les chapelles des premières travées remontent à la première moitié du XVIème siècle. La cathédrale est vandalisée à la Révolution, puis rendue au culte en 1801. Différentes campagnes de restauration sont effectuées entre 1950 et 1994.


 La façade et le portail Sud

Entrée de la maison canoniale

 Cour de la maison canoniale avec son puits

 La façade Sud



 Le clocher au milieu des habitations de la ville ( 2 clichés ci-dessus)

 La tour Sud de l'enceinte de l'évêché

L'évêché et le clocher


Extérieur

Le matériau utilisé, le grès rose, et sa façade occidentale fortifiée la rendent facilement reconnaissable parmi les cathédrales du Sud de la Loire. Les deux tours de la façade occidentale, à fonction défensive, étaient intégrées dans les anciens remparts de la ville. Le clocher, bâti entre 1513 et 1526 et haut de 87 mètres, est dû à l’évêque François d’Estaing et à l’architecte Salvanh. Les cloches, hormis celle de l’horloge,  sont toutes postérieures à la Révolution. Le palais épiscopal, du XVIIème et à façade en brique, siège au Nord de la cathédrale.


 Les grandes orgues

Collatérales

 La chaire


Intérieur

Du mobilier et des tombeaux à épitaphes occupent les chapelles. Des fresques sont à nouveau visibles dans ces dernières, dont la chapelle axiale (abside). Le retable de la chapelle du Saint-Sépulcre, 3ème au Sud de la nef, comporte une « mise au tombeau » du XVIème (1523). La chapelle du Saint-Sacrement comprend une tribune et une voûte à caissons.

Les stalles du chœur, datant du XVème siècle, ont été réalisées par l’atelier Sulpice. Un jubé, aujourd’hui disparu, séparait le chœur de la nef. François d’Estaing fit installer un nouveau maître-autel en pierre et candélabres en laitons.


Le buffet du grand orgue date du XVIIème siècle (début des travaux en 1628). Les vitraux contemporains de Stéphane Belzère, réalisés entre 2002 et 2007, ornent les fenêtres des chapelles rayonnantes. Ils illustrent des représentations traditionnelles mêlées d’éléments de connaissances scientifiques actuelles.


 Le chœur

 Le revers de la façade et sa rose

 Autre vue du buffet d'orgue

 L'Annonciation : Copie offerte par Georges Vigouroux

 Vitrail contemporain

Fresque sur la Vie de saint Éloi


En bref…

Une cathédrale très atypique dans son architecture quand on la compare à ses cousines du Nord de la Loire. La couleur rosée du grès illuminée de la lumière aveyronnaise contraste avec l’aspect bien plus sombre de l’intérieur.


 La chapelle rayonnante axiale (abside)

 Le sanctuaire du chœur et le maître-autel

 Les stalles et la nef vues du chœur

 Vitraux classiques



Carte satellite du secteur de Rodez (source Google)



Accès

- De Toulouse, comptez 1h45 et 145 km de trajet par l’A68 en passant par Albi.
- De Montpellier environ 2h et 175 km par l’A75.

Rodez est une ville de moyenne importance, il est préférable de stationner un peu à l’écart de la cathédrale.




Vitraux contemporains, dont le dernier figurant des globules rouges !