Notre photographe nous offre des singularités architecturales, ici c'est le vestige d'un temple construit au 1er siècle après J.-C. Il s'agissait d'un "fanum", un temple gallo-romain constitué d'une "cella" entourée ou non d'une galerie. Il ne reste ici qu'une partie de la "cella", la "pièce où le dieu réside" qui devait être carrée. Les murs s'élèvent à une hauteur de 24 mètres et ont une épaisseur de 2,2 mètres.
Les archéologues ne savent pas à quelle divinité ce temple était consacré, sans doute une divinité d'origine gauloise, même si la construction est de facture romaine. Le nom du temple n'a rien à voir avec Janus, il serait une déformation du mot "genetoye" : " un lieu où se trouvent des genêts".
Plus de statue divine, plus de toit, plus de genêts d'or non plus, il ne reste que deux murs intégralement conservés et l'amorce de deux autres. Le grès a été utilisé. On peut trouver sur le Net de nombreuses explications sur ce reste de "cella" figurant depuis 1840 sur la liste des monuments français protégés. On note trois ouvertures de 13 mètres de haut, elles devaient éclairer l'intérieur de la pièce.
Tout le charme exceptionnel de ce lieu antique vient de l'angle sous lequel la photographie est prise: de l'intérieur, avec maisons et arbres, collines douces apparaissant dans ces fameuses ouvertures tandis que le ciel se découpe à travers les petites niches. De l'ensemble se dégage une double impression, celle d'un monument écrasant et impressionnant et celle de sa grâce élégante sans cesse menacée par l'érosion du temps et des intempéries, une forme de vulnérabilité.
Avec beaucoup d'imagination et de connaissances historiens et archéologues peuvent reconstituer l'ensemble et une scène de vie... Pour les genêts, une vision poétique de ces merveilleux arbustes à fleurs jaunes, intemporels charmes de nos campagnes, cytises jaunes, suffira pour nous faire rêver.
Merci Julien pour cette découverte singulière et comme toujours merveilleusement photographiée.
un quadriportique....ah ben vi....suis spécialiste en la matière..seulement manque l'autre coté pour les deux faces de Janus
RépondreSupprimerJ'adore avoir la visite d'une spécialiste :)
SupprimerNotre photographe nous offre des singularités architecturales, ici c'est le vestige d'un temple construit au 1er siècle après J.-C. Il s'agissait d'un "fanum", un temple gallo-romain constitué d'une "cella" entourée ou non d'une galerie. Il ne reste ici qu'une partie de la "cella", la "pièce où le dieu réside" qui devait être carrée.
RépondreSupprimerLes murs s'élèvent à une hauteur de 24 mètres et ont une épaisseur de 2,2 mètres.
Les archéologues ne savent pas à quelle divinité ce temple était consacré, sans doute une divinité d'origine gauloise, même si la construction est de facture romaine. Le nom du temple n'a rien à voir avec Janus, il serait une déformation du mot "genetoye" : " un lieu où se trouvent des genêts".
Plus de statue divine, plus de toit, plus de genêts d'or non plus, il ne reste que deux murs intégralement conservés et l'amorce de deux autres. Le grès a été utilisé. On peut trouver sur le Net de nombreuses explications sur ce reste de "cella" figurant depuis 1840 sur la liste des monuments français protégés.
On note trois ouvertures de 13 mètres de haut, elles devaient éclairer l'intérieur de la pièce.
Tout le charme exceptionnel de ce lieu antique vient de l'angle sous lequel la photographie est prise: de l'intérieur, avec maisons et arbres, collines douces apparaissant dans ces fameuses ouvertures tandis que le ciel se découpe à travers les petites niches. De l'ensemble se dégage une double impression, celle d'un monument écrasant et impressionnant et celle de sa grâce élégante sans cesse menacée par l'érosion du temps et des intempéries, une forme de vulnérabilité.
Avec beaucoup d'imagination et de connaissances historiens et archéologues peuvent reconstituer l'ensemble et une scène de vie...
Pour les genêts, une vision poétique de ces merveilleux arbustes à fleurs jaunes, intemporels charmes de nos campagnes, cytises jaunes, suffira pour nous faire rêver.
Merci Julien pour cette découverte singulière et comme toujours merveilleusement photographiée.
Découverte singulière pour moi aussi. Je m'attendais à un tas de pierres au sol !
SupprimerOui, impressionnant et écrasant, ce monument subsistant du fond des âges.
RépondreSupprimerBientôt 2000 ans !
SupprimerIncroyable vestige d'un très lointain passé, émouvant
RépondreSupprimerDeux millénaires !
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