Musée de l’ECOLE NATIONALE VETERINAIRE d’Alfort - Partie 2 sur 2
Le royaume des écorchés et des squelettes ***
Pour découvrir un court historique du musée et la première partie des salles d'exposittion (la salle d'anatomie comparée et de tératologie et la salle des squelettes) veuillez SVP cliquer sur ce lien !
Le musée est présenté dans quatre salles :
La salle d'anatomie comparée et de tératologie
Cette première salle donne à découvrir des vitrines classées par organes. L'étude de ces organes, issus de différentes espèces animales, permet de comparer la morphologie de chacun d'entre eux en comparant ces différentes espèces. La tératologie étudie les malformations et les monstruosités congénitales. Eugène Petitcolin est l'auteur de nombreux moulages.
La salle des squelettes
Comme son nom l’indique… On y voit des squelettes d’animaux, exposés dans une salle haute de plafond. Certains sont entiers, mais les vitrines de cette deuxième salle présentent également des segments de squelettes comme des mâchoires de différentes espèces animales.
La salle de pathologie
Cette troisième salle présente diverses maladies (pathologies) animales ainsi que leurs conséquences sur le squelette des individus, mais également des calculs issus des voies urinaires (maladie lithiasique) et des moulages de pathologies des parties molles.
Le cabinet de curiosités
La quatrième et dernière salle, cabinet de curiosités, présente, outre des animaux empaillés, les célèbres écorchés d’Honoré Fragonard (1732-1799, cousin du peintre Jean-Honoré) : humains (adultes et fœtus) mais aussi animaux (cheval et lama).
Voici encore quelques clichés de la salle des squelettes :
Actinomycose (pathologie osseuse infectieuse déformante) affectant une mandibule de bœuf, dans la salle de pathologie)
En bref...
Un musée passionnant dans le Val-de-Marne (94), aux portes de Paris. Probablement très intéressant et didactique pour les enfants et les curieux, un peu moins pour les âmes sensibles... Bien que n'occupant que 4 salles, les collections du musée sont riches et je ne présente, ici, que certaines pièces. Les photos de cet article ont été prises en juin 2016. L'exiguïté de certaines vitrines et le faible éclairage de la dernière salle ont rendu difficile la prise de certaines photos...
Informations pratiques & accès
Ouvert les mercredis et jeudis de 14 h à 18 h, et les samedis et dimanches de 13 h à 18 h.
Tarifs 2022 : gratuit pour les moins de 26 ans ; 8 € pour les autres visiteurs (tarif incluant un audioguide en français ou en anglais).
Adresse : 7 avenue du Général de Gaulle, 94700 Maisons-Alfort. Métro École Vétérinaire de Maisons-Alfort sur la ligne 8 du métro parisien.
Cette deuxième partie est bien conforme à ce que nous nous attendions...
RépondreSupprimerJ'ai lu un article paru dans le Monde le 3 novembre 2008 : "Les écorchés de l'anatomiste Fragonard livrent leurs secrets" à la suite de la réouverture du Musée de l'Ecole Vétérinaire de Maisons Alfort. Les fameux écorchés ont été menacés lors de la canicule de 2003 par manque d'air conditionné...
"Si Fragonard s'inspirait des techniques de son temps, telles que celles décrites par son contemporain l'anatomiste et chirurgien Jean-Joseph Sue dans son traité intitulé "L'Art de disséquer, d'embaumer et de conserver les parties du corps humain", il y ajoutait une forte dose d'inspiration personnelle..."
La suite est sur le web...
"Fragonard aimait mettre ses "œuvres" en scène. C'est ainsi que son cavalier sur son cheval au galop évoque "le Cavalier de l'Apocalypse" de Dürer et que l'homme à la mandibule rappelle "Samson et sa mâchoire d'âne".
Âmes sensibles s'abstenir...
Merci Julien d'avoir photographié ces "oeuvres".
C'est un travail fastidieux qu'a dû réaliser Fragonard, l'anatomiste !
SupprimerDe nos jours on apprend surtout l'anatomie sur des supports numériques...
J'aime beaucoup la seconde partie de l'article. Les écorchés sont impressionnants ! Ca pourrait faire une belle nouvelle !
RépondreSupprimerLes écorchés sont les pièces phares de l'expositions.
SupprimerSeconde et dernière partie, c'est la bonne nouvelle : nous allons quitter ce musée des horreurs. Ceci dit, je ne méconnais pas la qualité technique de l'article, d'autant que les conditions d'éclairage et l'étroitesse des espaces compliquaient, semble-t-il, la tâche déjà insurmontable pour le commun des mortels dont moi. Des oeuvres rares dans un lieu unique, à voir une fois, ce que j'ai fait grâce à toi.
RépondreSupprimerEn "vrai", le travail des anatomistes impressionne.
SupprimerJe passe...
RépondreSupprimerAh bon ? :)
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