La superbe photographie de la statue de Jan van Eyck en contre-plongée accentue l'importance de cet artiste, notre petitesse, son immense renommée. Ce peintre (1390-1441) inaugure l'histoire de la Renaissance flamande, montrant dans ses œuvres un humanisme inédit, un art du portrait et une attention nouvelle à la psychologie de ses modèles, un abandon des allégories et des thèmes strictement religieux. On pense à ce "Portrait d'homme" arborant un turban rouge, réalisé en 1433, peut-être son auto-portrait, tant le mystère plane autour de ce chef d’œuvre. Les historiens de l'art ne savent rien de son apprentissage artistique. Il travaille pour des commanditaires prestigieux, mais bon nombre de ses toiles sont disparu. Il a aussi travaillé avec ses deux frères également peintres.
Alors cette statue érigée à Bruges en 1878 le représente vêtu d'un long manteau et coiffé d'un turban comme "L'homme au turban rouge". Cette statue est réalisée selon la technique de la galvanoplastie, mesure 3,75 mètres et pèse 1780 kg. On voit bien qu'elle est impressionnante, le peintre domine la place, tenant un stylet dans la main droite et un panneau dans la main gauche.
Il est intéressant de se rappeler qu'il est selon le grand écrivain de l'histoire de l'art (1568) Giorgio Vasari l'inventeur de la peinture à l'huile et l'un des premiers peintres à signer ses peintures. On pense à la robe verte de la jeune épouse Arnofini, au manteau rouge de la Vierge au Chancelier Rolin, associant des personnages réels et divins.
Au premier plan de la photographie on voit le fameux piédestal en "pierre bleue".
Merci Julien de nous plonger dans cette peinture flamande si impressionnante, car derrière cette statue imposante il y a l'homme au turban rouge.
La superbe photographie de la statue de Jan van Eyck en contre-plongée accentue l'importance de cet artiste, notre petitesse, son immense renommée.
RépondreSupprimerCe peintre (1390-1441) inaugure l'histoire de la Renaissance flamande, montrant dans ses œuvres un humanisme inédit, un art du portrait et une attention nouvelle à la psychologie de ses modèles, un abandon des allégories et des thèmes strictement religieux.
On pense à ce "Portrait d'homme" arborant un turban rouge, réalisé en 1433, peut-être son auto-portrait, tant le mystère plane autour de ce chef d’œuvre.
Les historiens de l'art ne savent rien de son apprentissage artistique. Il travaille pour des commanditaires prestigieux, mais bon nombre de ses toiles sont disparu. Il a aussi travaillé avec ses deux frères également peintres.
Alors cette statue érigée à Bruges en 1878 le représente vêtu d'un long manteau et coiffé d'un turban comme "L'homme au turban rouge".
Cette statue est réalisée selon la technique de la galvanoplastie, mesure 3,75 mètres et pèse 1780 kg. On voit bien qu'elle est impressionnante, le peintre domine la place, tenant un stylet dans la main droite et un panneau dans la main gauche.
Il est intéressant de se rappeler qu'il est selon le grand écrivain de l'histoire de l'art (1568) Giorgio Vasari l'inventeur de la peinture à l'huile et l'un des premiers peintres à signer ses peintures. On pense à la robe verte de la jeune épouse Arnofini, au manteau rouge de la Vierge au Chancelier Rolin, associant des personnages réels et divins.
Au premier plan de la photographie on voit le fameux piédestal en "pierre bleue".
Merci Julien de nous plonger dans cette peinture flamande si impressionnante, car derrière cette statue imposante il y a l'homme au turban rouge.
Son turban est, ici, vert-de-gris mais les murs du quartier sont rouge brique !
SupprimerDerrière la statue, un immeuble plutôt sérieux, voire austère ! Bon baiser de Bruges !
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