Le Cirque du Fer-à-Cheval en Haute-Savoie – Partie 1 sur 1
Grand site haut-savoyard*****
Le cirque tire son nom de sa forme en demi-cercle organisée autour de la haute vallée du Giffre. L’amphithéâtre calcaire présente une largeur de 4 à 5 km dans sa plus grande dimension. Culminant à environ 2 000 mètres d'altitude, le site s’est particulièrement rendu célèbre par la multitude de ses cascades dont le nombre (jusqu’à une trentaine) et l’intensité varient au cours des saisons. Ses falaises terrestres atteignent, elles, 500 à 700 mètres de hauteur. Les sommets des Cornes du Chamois (2562 mètres d'altitude pour le pic Nord-est) dominent le site et s’adossent aux flancs du Tenneverge (2985 mètres). Le village de Sixt-Fer-à-Cheval est classé par l’association des Plus Beaux villages de France : la présence du cirque sur la commune n’y étant pas pour rien...
La balade
Après avoir stationné son véhicule proche de l’entrée du site, il est ensuite très facile de rejoindre le restaurant du Fer-à-Cheval (à 955 mètres d’altitude) situé à quelques minutes à pied. Le panorama est d’emblée magnifique et on pourrait se contenter de cette vue. Il est pourtant très simple de se rendre à la buvette de Prazon située à 1 020 mètres d’altitude : par un parcours aisé comptant seulement 65 mètres de dénivelé en pente douce et qui s’effectue en une trentaine de minutes. Il est possible de longer le Giffre par la droite ou par la gauche et ainsi de découvrir, par une boucle allongée, deux aspects de la vallée.
En bref…
La plus belle et la plus facile des randonnées de l’Est de la Haute-Savoie. La buvette de Prazon est réellement accessible au plus grand nombre ! Le site est en démarche vers la labélisation "Grand Site de France". Les photos de cet article ont été prises fin juin 2018 et fin août 2019.
Accès
- De Bonneville comptez 50 minutes de route et 42 km en passant par Samoëns (à seulement une quinzaine de minutes). Comptez plus d’une heure vingt et 90 km depuis Annecy, 1h30 depuis Thonon-les-Bains et 1h15 depuis Chamonix.
Le site lui-même est gratuit mais il faut régler un stationnement forfaitaire de 5€ par véhicule, de mai à mi-septembre. Il est ensuite très facile de rejoindre le restaurant du Fer-à-Cheval (955 mètres d’altitude) situé à quelques minutes du stationnement.
Le fond de la combe est fermé en hiver. Inclus dans la Réserve Naturelle de Sixt-Passy : l'accès aux chiens est interdit au printemps et ce jusqu'au 30 juin à partir du chalet d'accueil. A partir du 1er juillet, les chiens sont tolérés en laisse jusqu'à la Buvette de Prazon.
Des photos de toute beauté ! Cela donne envie d'y être :) Vivement le retour de l'été !
RépondreSupprimerC'est le printemps demain déjà !
SupprimerOui , les photos sont de toute beauté, super ballade à faire ... avec un peu d'entraînement !
RépondreSupprimerGeneviève
La première partie, sans entraînement !
SupprimerOn reste sans voix, voire sans mots, devant un tel voyage qui met en évidence la magnificence de cette région et en particulier du Cirque du Fer-à-Cheval. Tout y est beau, presque luxuriant malgré la sécheresse, impressionnant, un peu écrasant peut-être, fragile sans aucun doute, mais propice à l’imagination, à la rêverie, aux images, les fameuses Cornes du Chamois dont l'ascension nord-est a été gravie pour la première fois par Émile- Robert Blanchet en 1905 et la corne sud-ouest en 1925 par ce même alpiniste.
RépondreSupprimerToutes las photographies sont grandioses, à l'image du paysage, mais tellement bien cadrées, équilibrées, éclairées dans la lumière naturelle, que l'on a l'impression de tableaux réalistes, mais tout de même magistraux, le grain de la pierre, des roches, des falaises escarpées, la dentelle des cascades dévalant les pentes en minces filets, les beaux arbres bien verts, les pâturages et leurs quelques troupeaux cherchant l'ombre, quelques chaumières cachées, minuscules, et encore les sommets, la cascade de la Lyre (est-ce sa musique qui lui a donné ce nom poétique?), et les dernières photographies aux jeux d'eau se faisant plus rare, sans céder à la beauté des verts les plus intenses, miroirs d'émeraude dans un écrin de feuillages au premier plan, un canard dans son fragile milieu naturel, un tableau impressionniste, tout cela nous étreint soudain, car toutes les menaces qui pèsent sur l'environnement se donnent à voir discrètement.
Merci Julien pour cette très belle escalade estivale. Puisse cet été ne pas être trop caniculaire...
Merci Nadine pour vos mots toujours enthousiastes !
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