Notre photographe nous rapporte de son voyage dans le Nord cette "Grande Femme II" du Musée Matisse au Cateau-Cambrésis. Henri Matisse (1869-1954) n'a créé qu'un seul musée, et celui-ci se trouve dans sa ville natale, deux ans avant sa mort. Trop malade il n'était pas présent à l'inauguration et ne l'a jamais vu.
Dans la cour d'honneur cette sculpture en bronze d'Alberto Giacometti créée en 1960 nous rappelle le génie de ce sculpteur suisse dont la vie a traversé la première moitié du XXe (1901-1966), une immense femme de 277 cm, filiforme, pas en marche, statique, sérieuse, belle comme une déesse survivante. On sait que Giacometti a dû se contenter de faire de minuscules sculptures de 1939 à 1945, exilé en Suisse dans une chambre d'hôtel, loin de son atelier parisien et dans l'impossibilité de revenir à Paris, frustré de ne pouvoir créer de grandes sculptures. De retour à Paris en 1945, il rapporte ses toutes petites sculptures dans une grande boîte d'allumettes.
L’œuvre de Giacometti est émouvante, elle nous touche par son humanité, la fragilité de ses hommes et de ses femmes qui "marchent" ou non, témoins de la terrible Histoire, debout, et l'on comprend bien le titre choisi par Jean-Paul Sartre en 1948 pour son essai sur Giacometti: "La Recherche de l'absolu".
Cette apparition a sans doute étonné et subjugué Julien, dans cet environnement tout aussi fragile et délicat, ce feuillage ténu, bien vert encore malgré quelques feuilles mortes au sol, elle se tient là tout près des arbres comme choisis à son image, nous rappelant la force du style épuré du grand artiste. Elle est toutes les femmes.
Merci Julien pour cette photographie splendide qui nous permet d'observer les détails, des pieds à la tête auréolée de végétation.
Notre photographe nous rapporte de son voyage dans le Nord cette "Grande Femme II" du Musée Matisse au Cateau-Cambrésis. Henri Matisse (1869-1954) n'a créé qu'un seul musée, et celui-ci se trouve dans sa ville natale, deux ans avant sa mort. Trop malade il n'était pas présent à l'inauguration et ne l'a jamais vu.
RépondreSupprimerDans la cour d'honneur cette sculpture en bronze d'Alberto Giacometti créée en 1960 nous rappelle le génie de ce sculpteur suisse dont la vie a traversé la première moitié du XXe (1901-1966), une immense femme de 277 cm, filiforme, pas en marche, statique, sérieuse, belle comme une déesse survivante.
On sait que Giacometti a dû se contenter de faire de minuscules sculptures de 1939 à 1945, exilé en Suisse dans une chambre d'hôtel, loin de son atelier parisien et dans l'impossibilité de revenir à Paris, frustré de ne pouvoir créer de grandes sculptures. De retour à Paris en 1945, il rapporte ses toutes petites sculptures dans une grande boîte d'allumettes.
L’œuvre de Giacometti est émouvante, elle nous touche par son humanité, la fragilité de ses hommes et de ses femmes qui "marchent" ou non, témoins de la terrible Histoire, debout, et l'on comprend bien le titre choisi par Jean-Paul Sartre en 1948 pour son essai sur Giacometti: "La Recherche de l'absolu".
Cette apparition a sans doute étonné et subjugué Julien, dans cet environnement tout aussi fragile et délicat, ce feuillage ténu, bien vert encore malgré quelques feuilles mortes au sol, elle se tient là tout près des arbres comme choisis à son image, nous rappelant la force du style épuré du grand artiste. Elle est toutes les femmes.
Merci Julien pour cette photographie splendide qui nous permet d'observer les détails, des pieds à la tête auréolée de végétation.
J'avoue être plus touché par le travail de Giocometti que par celui de Matisse (y compris en sculpture)...
SupprimerÉtonnant et émouvant que cette grande femme maigre mais fièrement debout !
RépondreSupprimerFièrement, en effet !
Supprimerrésultat de "comme j'aime"?
RépondreSupprimerça passe aussi en Italie ??
SupprimerUne statue qui sort d'un conte horrifique !
RépondreSupprimerLa cousine de Monsieur Jack ?
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