Le campanile et ses sonneurs mauresques en bronze, Martin et Martine, sur L'hôtel de ville situé sur la Grand' Place de Cambrai, Nord (59), Hauts-de-France
L'obsession de l'homme pour le temps qui passe s'impose à nous en découvrant ces jaquemarts sur le campanile de l'Hôtel de ville de Cambrai, ces automates qui sonnent les heures en frappant sur une cloche monumentale. Sur cette photographie tous les détails sont parfaits, précis, et la prise de vue en contre-plongée nous permet d'admirer les statues, l'horloge, Martin et Martine en vêtements rouges et turbans blancs, les cloches, le système automatique, le dôme charmant, la girouette qui indique d'où vient le vent...
Plusieurs légendes évoquent Martin le forgeron-combattant mauresque et sa compagne Martine, sculptés d'abord en bois puis reproduits en métal, mis en place en 1512, et allant subir au cours du temps différents accidents. En 1918 ils furent arrachés de leurs pivots et chutèrent de 25 mètres, leurs débris furent heureusement conservés en Belgique et ramenés à Cambrai en 1919. L'hôtel de ville fut restauré en 1932 et nos deux jaquemarts emblématiques classés monument historique en 1926. Ce sont maintenant les protecteurs de la ville, ils figurent aussi sur la façade de la chambre de commerce, de part et d'autre du blason.
Merci à Julien de nous montrer ce campanile singulier et ses sonneurs mauresques qui, je ne sais pourquoi, m'évoquent ces vers du fameux poème de Guillaume Apollinaire dans "Alcools" (1913):
"Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure"
L'obsession de l'homme pour le temps qui passe s'impose à nous en découvrant ces jaquemarts sur le campanile de l'Hôtel de ville de Cambrai, ces automates qui sonnent les heures en frappant sur une cloche monumentale.
RépondreSupprimerSur cette photographie tous les détails sont parfaits, précis, et la prise de vue en contre-plongée nous permet d'admirer les statues, l'horloge, Martin et Martine en vêtements rouges et turbans blancs, les cloches, le système automatique, le dôme charmant, la girouette qui indique d'où vient le vent...
Plusieurs légendes évoquent Martin le forgeron-combattant mauresque et sa compagne Martine, sculptés d'abord en bois puis reproduits en métal, mis en place en 1512, et allant subir au cours du temps différents accidents. En 1918 ils furent arrachés de leurs pivots et chutèrent de 25 mètres, leurs débris furent heureusement conservés en Belgique et ramenés à Cambrai en 1919. L'hôtel de ville fut restauré en 1932 et nos deux jaquemarts emblématiques classés monument historique en 1926. Ce sont maintenant les protecteurs de la ville, ils figurent aussi sur la façade de la chambre de commerce, de part et d'autre du blason.
Merci à Julien de nous montrer ce campanile singulier et ses sonneurs mauresques qui, je ne sais pourquoi, m'évoquent ces vers du fameux poème de Guillaume Apollinaire dans "Alcools" (1913):
"Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure"
Merci pour ce quasi haïku d'Apollinaire !
SupprimerQuelle impression de puissance !
RépondreSupprimerIls ne font pas semblant quand ils sonnent !
SupprimerAttention aux doigts les sonneurs!!
RépondreSupprimerLes têtes des marteaux sont assez loin des doigts !
SupprimerJe prnsais sonbez les mâtines :)
RépondreSupprimerPensais ... sonnez ...
RépondreSupprimerC'est exactement ça !
SupprimerOn se demande un peu sur quoi ils vont taper avec leurs énormes marteaux !
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