Comme une "place à l'italienne" cette place de la République d'Arles est le fruit d'un aménagement progressif au cours des siècles et surtout au XVIIe siècle. Notre attention est irrésistiblement attirée par l'obélisque ou "aiguille d'Arles" qui n'a d'ailleurs rien d'égyptien, érigé sous l'empereur Constantin au IVe siècle, subissant par la suite un effondrement, puis remise en place par Louis XIV avec quatre textes en latin à la gloire du Roi-Soleil et orné d'un globe de bronze et d'un soleil, comme il se devait! En 1866 les ornements qui se sont succédé (bonnet phrygien, aigle, coq) au fil de l'Histoire ont été retirés et remplacés par un modeste et discret pyramidion de bronze. C'est au XIXe siècle que le socle est orné d'un bassin et de lions en bronze.
Nous voyons à gauche le portail de l'église Saint-Trophisme dans son style roman provençal et en face l'Hôtel de Ville qui est toujours le siège de la Mairie d'Arles.
Cette photographie parfaite me plaît particulièrement à cause des infimes mouvements des promeneurs, touristes ou passantes, un ballet discret qui donne beaucoup de charme à cette place, on y aperçoit tous les âges de la vie, et j'ai un petit faible pour l'enfant intemporel en robe blanche près du bassin comme échappé d'un tableau impressionniste. La femme en pull rouge va entrer dans l'ombre d'un pas déterminé...Joli jeu d'ombre et de lumière sous une lumière méridionale peut-être hivernale...
Et puis n'oublions pas cette mise en abîme : les Rencontres photographiques d'Arles ont été chaque année depuis 1970 le premier festival de photographie de renommée internationale, célébrant les grands de cet art tels que Man Ray, André Kertész, Brassaï, Lucien Clergue et bien d'autres, sous l'influence de Michel Tournier, grand auteur et surtout passionné de photographie. Cette année honneur aux femmes photographes dont Sabine Weiss, complice de Doisneau, qui fêtera ses 97 ans aux Rencontres d’Arles, et Charlotte Perriand, l'une des pionnières du photomontage en 1930... Les Rencontres vont bien avoir lieu du 4 juillet au 26 septembre 2021.
Merci Julien de nous faire passer par Arles, sa place de la République et son obélisque, un instant immortalisé avec beaucoup de talent.
Comme une "place à l'italienne" cette place de la République d'Arles est le fruit d'un aménagement progressif au cours des siècles et surtout au XVIIe siècle.
RépondreSupprimerNotre attention est irrésistiblement attirée par l'obélisque ou "aiguille d'Arles" qui n'a d'ailleurs rien d'égyptien, érigé sous l'empereur Constantin au IVe siècle, subissant par la suite un effondrement, puis remise en place par Louis XIV avec quatre textes en latin à la gloire du Roi-Soleil et orné d'un globe de bronze et d'un soleil, comme il se devait! En 1866 les ornements qui se sont succédé (bonnet phrygien, aigle, coq) au fil de l'Histoire ont été retirés et remplacés par un modeste et discret pyramidion de bronze. C'est au XIXe siècle que le socle est orné d'un bassin et de lions en bronze.
Nous voyons à gauche le portail de l'église Saint-Trophisme dans son style roman provençal et en face l'Hôtel de Ville qui est toujours le siège de la Mairie d'Arles.
Cette photographie parfaite me plaît particulièrement à cause des infimes mouvements des promeneurs, touristes ou passantes, un ballet discret qui donne beaucoup de charme à cette place, on y aperçoit tous les âges de la vie, et j'ai un petit faible pour l'enfant intemporel en robe blanche près du bassin comme échappé d'un tableau impressionniste. La femme en pull rouge va entrer dans l'ombre d'un pas déterminé...Joli jeu d'ombre et de lumière sous une lumière méridionale peut-être hivernale...
Et puis n'oublions pas cette mise en abîme : les Rencontres photographiques d'Arles ont été chaque année depuis 1970 le premier festival de photographie de renommée internationale, célébrant les grands de cet art tels que Man Ray, André Kertész, Brassaï, Lucien Clergue et bien d'autres, sous l'influence de Michel Tournier, grand auteur et surtout passionné de photographie.
Cette année honneur aux femmes photographes dont Sabine Weiss, complice de Doisneau, qui fêtera ses 97 ans aux Rencontres d’Arles, et Charlotte Perriand, l'une des pionnières du photomontage en 1930... Les Rencontres vont bien avoir lieu du 4 juillet au 26 septembre 2021.
Merci Julien de nous faire passer par Arles, sa place de la République et son obélisque, un instant immortalisé avec beaucoup de talent.
Arles a été une très belle étape de mon périple de l'automne dernier. Une grande richesse de vestiges antiques et médiévaux !
Supprimermélange de style
RépondreSupprimerA la romaine !
SupprimerUne place qui a passé le temps avec panache !
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