Des soldats américains de la Première Guerre mondiale honorés par la rotonde toute blanche à ciel ouvert à ce casque corinthien qui nous rappelle les guerriers des vases grecs, armés, comme surgis de l'univers d'Homère, sur ces deux photographies, le monument et le casque, c'est en creux que nous cherchons les hommes dont le souvenir éclate dans ce qui reste.
Derrière l'objet visible, comme une apparition en bronze et or, le casque que l'historien, l'archéologue, le spécialiste étudieront, dont ils étudieront la forme en créant toute une langue pour désigner les protège-joues, la calotte, le nasal, notre photographe montre la finesse de la fabrication, les décorations incisées autour des yeux, du nasal et des pare-joues, des sortes de petites palmettes sobres, la force évocatrice de l'objet devenu objet d'art, et en le regardant, on imagine un instant le hoplite au moment du combat, au moment du corps-à-corps, et loin des peplums hollywoodiens, c'est la petite musique d'Homère qui nous revient...
L'invisible est à voir à partir de l'objet sublimement photographié, deux yeux emplis de bravoure ou de frayeur et le soutien des dieux...
Des soldats américains de la Première Guerre mondiale honorés par la rotonde toute blanche à ciel ouvert à ce casque corinthien qui nous rappelle les guerriers des vases grecs, armés, comme surgis de l'univers d'Homère, sur ces deux photographies, le monument et le casque, c'est en creux que nous cherchons les hommes dont le souvenir éclate dans ce qui reste.
RépondreSupprimerDerrière l'objet visible, comme une apparition en bronze et or, le casque que l'historien, l'archéologue, le spécialiste étudieront, dont ils étudieront la forme en créant toute une langue pour désigner les protège-joues, la calotte, le nasal, notre photographe montre la finesse de la fabrication, les décorations incisées autour des yeux, du nasal et des pare-joues, des sortes de petites palmettes sobres, la force évocatrice de l'objet devenu objet d'art, et en le regardant, on imagine un instant le hoplite au moment du combat, au moment du corps-à-corps, et loin des peplums hollywoodiens, c'est la petite musique d'Homère qui nous revient...
L'invisible est à voir à partir de l'objet sublimement photographié, deux yeux emplis de bravoure ou de frayeur et le soutien des dieux...
Merci Julien.
Un lien à 2400 ans d'écart... Les guerres laissent toujours des absents...
SupprimerCe casque est en lui même effrayant tout en etant remarquable par sa "facture" ... retour dans le passé ... les combats n'ont pas cessé...
RépondreSupprimerOui Geneviève, cela me rappelle nos commentaires à propos d'une armure...
Supprimeroui mais les oeils???
RépondreSupprimerDes gros œils !
SupprimerUn casque qui s'admire pour toute l'histoire qu'il porte en lui !
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