Focus sur un bas-relief exposé au musée archéologique de Thessalonique et sur le culte de la déesse Épona, le culte du cheval, animal ô combien sacralisé... Épona, souvent montrée en amazone sur une jument ou debout à côté d'un cheval, est ici assise en trône entourée de quatre jeunes chevaux, comme une attentive et dévouée maîtresse des animaux. Peut-être y avait-il sur ses genoux un panier rempli de nourriture pour ses protégés?
On est loin des cavaliers des steppes, des soldats gaulois incorporés dans les armées romaines, et de l'homme domptant l'animal, du militaire. Une femme ici, certes une déesse douce et prévenante, rejoint par delà les siècles une conception plus moderne, animaliste, du lien entre l'humain et l'animal. Il est vrai que les hommes de la Préhistoire ont aussi rendu hommage au cheval en le dessinant, en le peignant dans les grottes et que ces représentations pariétales nous chamboulent toujours... J'aime particulièrement ce bas-relief par ce qu'il suggère d'amitié et de confiance. Bien sûr, Épona est aussi la déesse de la fertilité, des moyens de communication équestres et des ânes (que nous aimons tant!). Pas de cheval ailé, pas de cheval de légende sur ce bas-relief de toute beauté, mais une grande simplicité, une modestie. La déesse n'est-elle pas sculptée à hauteur de ses compagnons?
"Comme il était misogyne, Fulvius Stellus eut commerce avec une jument, celle-ci, arrivée à son terme, mit au monde une belle petite fille et la nomma Épona ; et c'est elle, la déesse qui prend soin des chevaux. Cette source ancienne donne à Épona une origine purement italique et non celtique". Ah ben voilà!
Focus sur un bas-relief exposé au musée archéologique de Thessalonique et sur le culte de la déesse Épona, le culte du cheval, animal ô combien sacralisé...
RépondreSupprimerÉpona, souvent montrée en amazone sur une jument ou debout à côté d'un cheval, est ici assise en trône entourée de quatre jeunes chevaux, comme une attentive et dévouée maîtresse des animaux. Peut-être y avait-il sur ses genoux un panier rempli de nourriture pour ses protégés?
On est loin des cavaliers des steppes, des soldats gaulois incorporés dans les armées romaines, et de l'homme domptant l'animal, du militaire. Une femme ici, certes une déesse douce et prévenante, rejoint par delà les siècles une conception plus moderne, animaliste, du lien entre l'humain et l'animal. Il est vrai que les hommes de la Préhistoire ont aussi rendu hommage au cheval en le dessinant, en le peignant dans les grottes et que ces représentations pariétales nous chamboulent toujours...
J'aime particulièrement ce bas-relief par ce qu'il suggère d'amitié et de confiance. Bien sûr, Épona est aussi la déesse de la fertilité, des moyens de communication équestres et des ânes (que nous aimons tant!).
Pas de cheval ailé, pas de cheval de légende sur ce bas-relief de toute beauté, mais une grande simplicité, une modestie. La déesse n'est-elle pas sculptée à hauteur de ses compagnons?
Merci Julien.
Merci Nadine pour ce commentaire sensible et avisé.
Supprimer"Comme il était misogyne, Fulvius Stellus eut commerce avec une jument, celle-ci, arrivée à son terme, mit au monde une belle petite fille et la nomma Épona ; et c'est elle, la déesse qui prend soin des chevaux. Cette source ancienne donne à Épona une origine purement italique et non celtique". Ah ben voilà!
RépondreSupprimerLes Italique veulent toujours tout récupérer lol
SupprimerElle est bien entourée cette cavalière !
RépondreSupprimerUne haie d'honneur !
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