Architecture typique de la ville de Bruges avec ces maisons de style médiéval aux pignons saillants à redents, une architecture qui lui vaut de figurer sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO le 30 novembre 2000.
La photographie de Julien met bien en évidence les constructions en brique rouge, les pignons à gradins de style flamand évoquant les marches d'un escalier montant au sommet de la maison, les pignons ici percés de fenêtres.
Étonnamment je pense au roman de Georges Rodenbach "Bruges-la-Morte" d'abord publié en feuilleton dans le Figaro en février 1892. La ville y est le personnage principal, dans les éditions ultérieures des photographies en noir et blanc, des gravures permettent au lecteur de s'imprégner de ce récit symboliste assez hypnotique.
Que cachent ces façades en brique rouge? Quels tourments dignes d'un opéra de Korngold "Die tote Stadt" derrière ces fenêtres sans vie? Que découvre-t-on en ouvrant la porte rouge? Qui a posé sa bicyclette? Et les fenêtres vert d'eau de la maison tout à droite nous apportent un peu de fraîcheur sans toutefois livrer une histoire... L'arbre et les ombres dansantes sur les pavés adoucissent ces dents levés vers le ciel...
Merci Julien pour ce passage par Bruges aux maisons énigmatiques.
J'ai aimé cette rue en courbe loin des monuments de la Grand Place mais dont les maisons, tellement emblématiques et soignées, deviennent elles-mêmes des monuments de l'architecture flamande !
Architecture typique de la ville de Bruges avec ces maisons de style médiéval aux pignons saillants à redents, une architecture qui lui vaut de figurer sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO le 30 novembre 2000.
RépondreSupprimerLa photographie de Julien met bien en évidence les constructions en brique rouge, les pignons à gradins de style flamand évoquant les marches d'un escalier montant au sommet de la maison, les pignons ici percés de fenêtres.
Étonnamment je pense au roman de Georges Rodenbach "Bruges-la-Morte" d'abord publié en feuilleton dans le Figaro en février 1892. La ville y est le personnage principal, dans les éditions ultérieures des photographies en noir et blanc, des gravures permettent au lecteur de s'imprégner de ce récit symboliste assez hypnotique.
Que cachent ces façades en brique rouge? Quels tourments dignes d'un opéra de Korngold "Die tote Stadt" derrière ces fenêtres sans vie? Que découvre-t-on en ouvrant la porte rouge? Qui a posé sa bicyclette? Et les fenêtres vert d'eau de la maison tout à droite nous apportent un peu de fraîcheur sans toutefois livrer une histoire...
L'arbre et les ombres dansantes sur les pavés adoucissent ces dents levés vers le ciel...
Merci Julien pour ce passage par Bruges aux maisons énigmatiques.
J'ai aimé cette rue en courbe loin des monuments de la Grand Place mais dont les maisons, tellement emblématiques et soignées, deviennent elles-mêmes des monuments de l'architecture flamande !
SupprimerElles ondulent ces maisons . Intéressante photo , inventive .
SupprimerGeneviève
Mais il n'y a pas de pigeons qui font de l'escalade???
RépondreSupprimerPas tellement, ils sont tous au Capitole de Rome ;)
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