Plutôt que d'écrire j'ai envie de partager avec vous un superbe poème de Maurice Carême (1899-1978) chantant l'ensemble et non le particulier, incitant à la rêverie comme cette photographie sublime, dans un mouvement inverse, une invitation à la rêverie d'un ensemble de ces grands flamants, et tant pis si ceux du poème nous évoque davantage la Camargue, la délicatesse des mots convient à celle de l'objectif.
Les flamants
Une patte repliée Sous leurs plumes qui se figent, Les hauts flamants rassemblés S'efforcent de ressembler A des roses sur leur tige.
Vit-on jamais dans le vent Rosier plus vibrant de roses Que ce bouquet de flamants roses, Ce bouquet que le lac pose Au pied du soleil levant ?
Et quand le bouquet s'effeuille, Qui peut encore distinguer, De ce nuage rose Que la brise cueille, Le flamant rose envolé ?
Ce grand flamant aux reflets de roses précieuses et nacrées s'envole de Tenerife pour nous enchanter. Une fois de plus Julien se fait photographe animalier de grand talent, pour notre plaisir.
Plutôt que d'écrire j'ai envie de partager avec vous un superbe poème de Maurice Carême (1899-1978) chantant l'ensemble et non le particulier, incitant à la rêverie comme cette photographie sublime, dans un mouvement inverse, une invitation à la rêverie d'un ensemble de ces grands flamants, et tant pis si ceux du poème nous évoque davantage la Camargue, la délicatesse des mots convient à celle de l'objectif.
RépondreSupprimerLes flamants
Une patte repliée
Sous leurs plumes qui se figent,
Les hauts flamants rassemblés
S'efforcent de ressembler
A des roses sur leur tige.
Vit-on jamais dans le vent
Rosier plus vibrant de roses
Que ce bouquet de flamants roses,
Ce bouquet que le lac pose
Au pied du soleil levant ?
Et quand le bouquet s'effeuille,
Qui peut encore distinguer,
De ce nuage rose
Que la brise cueille,
Le flamant rose envolé ?
Ce grand flamant aux reflets de roses précieuses et nacrées s'envole de Tenerife pour nous enchanter.
Une fois de plus Julien se fait photographe animalier de grand talent, pour notre plaisir.
Merci Nadine pour ce poème de Maurice Carême. Auteur qu'on nous fait découvrir à l'école et qu'on oublie sûrement trop vite par la suite !
SupprimerDes plumes roses, certes. Mais quel bec !
RépondreSupprimerAvec une fermeture éclair !
SupprimerQuelle classe!!!!
RépondreSupprimerUn côté Moulin Rouge :)
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