Notre photographe nous rappelle son amour pour la belle île canarienne et Caleta de Caballo dite "Crique du Cheval", un endroit qu'il nous a fait découvrir dans un reportage précédent.
La luminosité y était plus hivernale, plus froide, et le village déserté par ses touristes, comme abandonné, en attente de leur retour aux beaux jours. Ici notre photographe a saisi un endroit du rivage et un détail déjà présent sur d'autres clichés magnifiques, la barque échouée, l'esquif "échoué", un titre repris, la barque bleu et blanche saisie sous un autre angle semble plus petite. Comme un peintre attentif à la lumière sans cesse changeante et à l'objet en continuelle évolution, Julien nous propose une variante toute en horizontalité, le sable miel et ses pierres volcaniques, puis le rivage noir recouvert plus tard par la marée, l'estran comme une barrière charbon, ensuite l’océan atlantique et ses vagues turquoise ourlées d'écume bouillonnante, enfin l'autre rive et au loin les falaises aux courbes douces, arrondies, le tout sous un ciel calcédoine traversé de nuages irisés...
Comme une musique entendue une fois et retrouvée longtemps après enchante l'oreille, les retrouvailles avec la barque rayée, rouillée, à sa place dans le sable doré, nous enchantent, de même la "poésie des éléments" sous la lumière plus chaude du soleil, la végétation rare, vert fluo, algues ou plantes endémiques, la barrière de lave, le mouvement de la houle, les monts à l'arrière plan, le ciel moiré, on entre dans un tableau qui invite à la contemplation, on partage la fascination de Julien pour l'endroit.
Merci Julien pour cette toile qui montre bien la frontière si mince parfois entre la photographie et la peinture...
Notre photographe nous rappelle son amour pour la belle île canarienne et Caleta de Caballo dite "Crique du Cheval", un endroit qu'il nous a fait découvrir dans un reportage précédent.
RépondreSupprimerLa luminosité y était plus hivernale, plus froide, et le village déserté par ses touristes, comme abandonné, en attente de leur retour aux beaux jours. Ici notre photographe a saisi un endroit du rivage et un détail déjà présent sur d'autres clichés magnifiques, la barque échouée, l'esquif "échoué", un titre repris, la barque bleu et blanche saisie sous un autre angle semble plus petite. Comme un peintre attentif à la lumière sans cesse changeante et à l'objet en continuelle évolution, Julien nous propose une variante toute en horizontalité, le sable miel et ses pierres volcaniques, puis le rivage noir recouvert plus tard par la marée, l'estran comme une barrière charbon, ensuite l’océan atlantique et ses vagues turquoise ourlées d'écume bouillonnante, enfin l'autre rive et au loin les falaises aux courbes douces, arrondies, le tout sous un ciel calcédoine traversé de nuages irisés...
Comme une musique entendue une fois et retrouvée longtemps après enchante l'oreille, les retrouvailles avec la barque rayée, rouillée, à sa place dans le sable doré, nous enchantent, de même la "poésie des éléments" sous la lumière plus chaude du soleil, la végétation rare, vert fluo, algues ou plantes endémiques, la barrière de lave, le mouvement de la houle, les monts à l'arrière plan, le ciel moiré, on entre dans un tableau qui invite à la contemplation, on partage la fascination de Julien pour l'endroit.
Merci Julien pour cette toile qui montre bien la frontière si mince parfois entre la photographie et la peinture...
J'essaie d'illustrer par anticipation ce que vous savez si bien écrire !
Supprimerpas aller pieds nus....non non
RépondreSupprimerLe sol est bien coupant...
SupprimerTableau qui enjoliverait mon salon ! Geneviève
RépondreSupprimerC'est assez décoratif, en effet !
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