Cette photographie sicilienne nous confronte aux mystères de la mythologie, de l'archéologie et de l'Histoire, celle d'Agrigente fondée en 582 avant J.-C. par des colons grecs. Au premier plan nous découvrons ce qui reste d'un temple consacré à Castor et Pollux, faux-jumeaux nés de pères différents mais dont la mère est Léda pour laquelle Zeus s'est transformé en cygne...Rien n'est vraiment simple dans l'univers mythologique...Les Grecs et les Romains vénérent les Dioscures, les jeunes gens en âge de porter des armes...
Les spécialistes ne sont pas tous d'accord sur ce Temple des Dioscures réduit à quatre colonnes (sur les 34 initiales). D'abord détruit une première fois par les Carthaginois, il est reconstruit mais mis à mal par un tremblement de terre. Quatre colonnes découvertes entre 1836 et 1856 ont permis d'élever cet angle...Mais la reconstruction anime des débats sur ces éléments qui pour certains seraient disparates, voire anachroniques...Rien n'est jamais simple en archéologie!
Ce qui est évident sur la photographie, c'est l'éblouissant contraste entre les origines de la ville, "la plus belle des cités mortelles" selon Pindare, et l'urbanisme moderne à l'arrière-plan, ces constructions banales, sans charme, certes nécessaires pour abriter une population croissante mais vraiment universelles dans sa monotonie. On enjambe ainsi des millénaires, entre la Vallée des Temples, Agrigente possédait au Ve siècle avant J.-C. plus de temples qu'il n'y en avait sur l'Acropole athénienne, et la modernité, entre Empédocle et Pirandello, tous les deux nés dans cette ville...
Merci Julien pour ce franchissement multimillénaire!
Cette photographie sicilienne nous confronte aux mystères de la mythologie, de l'archéologie et de l'Histoire, celle d'Agrigente fondée en 582 avant J.-C. par des colons grecs. Au premier plan nous découvrons ce qui reste d'un temple consacré à Castor et Pollux, faux-jumeaux nés de pères différents mais dont la mère est Léda pour laquelle Zeus s'est transformé en cygne...Rien n'est vraiment simple dans l'univers mythologique...Les Grecs et les Romains vénérent les Dioscures, les jeunes gens en âge de porter des armes...
RépondreSupprimerLes spécialistes ne sont pas tous d'accord sur ce Temple des Dioscures réduit à quatre colonnes (sur les 34 initiales). D'abord détruit une première fois par les Carthaginois, il est reconstruit mais mis à mal par un tremblement de terre. Quatre colonnes découvertes entre 1836 et 1856 ont permis d'élever cet angle...Mais la reconstruction anime des débats sur ces éléments qui pour certains seraient disparates, voire anachroniques...Rien n'est jamais simple en archéologie!
Ce qui est évident sur la photographie, c'est l'éblouissant contraste entre les origines de la ville, "la plus belle des cités mortelles" selon Pindare, et l'urbanisme moderne à l'arrière-plan, ces constructions banales, sans charme, certes nécessaires pour abriter une population croissante mais vraiment universelles dans sa monotonie.
On enjambe ainsi des millénaires, entre la Vallée des Temples, Agrigente possédait au Ve siècle avant J.-C. plus de temples qu'il n'y en avait sur l'Acropole athénienne, et la modernité, entre Empédocle et Pirandello, tous les deux nés dans cette ville...
Merci Julien pour ce franchissement multimillénaire!
Heureusement, dans le centre moderne il y a quand-même quelques maisons un peu patinées !
Supprimerla mafia a laissé des traces....
RépondreSupprimerE possibile...
SupprimerSuperbe contraste entre ancien et nouveau ... la vie s'entendre toujours.. Geneviève
RépondreSupprimerEntiendo !
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