Terre de Singes – Partie 3 sur 3 – L'Archipel des Singes
Immersion chez les primates ****
Le parc Terre de Singes se situe sur la commune de Lumigny-Nesles-Ormeaux en Seine-et-Marne (77), face au Parc des Félins. Il se divise en deux secteurs distincts, l’un hébergeant des primates et l’autre des oiseaux dans des volières. Les primates sont répartis sur différents secteurs : près de l’accueil, dans la cour, on découvre les petits singes d’Amérique du Sud sur un îlot : les tamarins. Puis, le Safari Magots avec ses singes en semi-liberté). Le nourrissage de ces primates, en public, encadré par un animateur, est prévu à certains horaires.
En 2021 le parc s’est agrandi avec l’adjonction d’une nouvelle zone thématique : l'Archipel des Singes. Une extension séparée du Safari des Magots dans laquelle on découvre différentes espèces de primates dans des espaces dédiés : Capucins à poitrine jaune, singes hurleurs noirs, atèles variés, tamarins pinchés, saïmiris du Pérou, macaques ouandérou ou encore les gibbons à bonnet.
Le macaque ouandérou (Macaca silenus) ou macaque à queue de lion, arbore une crinière grise et est originaire d'Inde. Les mâles sont plus volumineux que les femelles. Le ouistiti commun (Callithrix jachus), encore appelé ouistiti à pinceaux, il vient d'Amérique du Sud et se nourrit de végétaux (gommes d'arbres).
Le Safari Saïmiris forme un secteur de l’archipel ou la proximité avec les singes est, ici aussi, possible. Ces primates sud-américains se nourrissent et s’amusent à quelques centimètres des visiteurs. Ici aussi, des animateurs-soigneurs fournissent des informations en temps réel sur la vie des singes. Le saïmiri du Pérou (Saimiri boliviensis peruviensis) est un petit singe sud-américain. Il porte un pelage jaune particulièrement vif sur ses pattes. Il vit en groupes de plusieurs dizaines d’individus. Les femelles élèvent les les petits en communauté.
En bref…
La visite de la nouvelle section du parc permet de découvrir de découvrir plusieurs nouvelles espèces de primates. On bénéficie d'une très grande proximité avec les saïmiris dans un environnement naturel, uniquement limité par quelques rambardes de bois (saïmiris) ou des douves en eaux (autres singes). Les commentaires des animateurs-soigneurs fournissent des informations sur les interactions entre singes et même d’identifier les individus. Une expérience unique en Île-de-France à vivre et revivre ! Les photos de cet article ont été prises essentiellement en mai 2022.
Accès
- Comptez environ 40 minutes de route et 53 km depuis la porte de Bercy de Paris par l’autoroute A4.
- De Coulommiers (77), une quinzaine de minutes et 15 km de trajet par la D402.
Tarifs 2022
Réduits pour les enfants de moins de 10 ans à 8€, plein tarif 15€.
Le troisième reportage est vraiment magnifique et l'on partage l'engouement de notre photographe et pour "Terre des Singes" et pour les primates en général. L'abondance des explications concernant les différents singes observés nous font entrer dans leur univers si passionnant, chaque espèce ayant ses particularités bien illustrées par les portraits ou tableaux où le mouvement domine. Leurs noms aussi cherchent à les décrire.
RépondreSupprimerOn commence par les merveilleux ouandérous à queue de lion dont la crinière tout aussi léonine est unique chez les primates. On s'enchante ensuite avec les plus petits singes du monde appelés ouistitis, irrésistibles avec leurs toupets blancs. Ces singes lilliputiens de quinze centimètres de haut, à la longue queue de trente centimètres nous plongent dans l'univers de l'enfance. Qui n'a pas rêvé, enfant, d'avoir pour ami un ouistiti facétieux perché sur l'épaule? Les photographies sont vraiment somptueuses, on a envie de caresser les poils dits d'une grande finesse, et leurs griffes pelucheuses sont bien étonnantes.
Les incroyables saïmiris du Pérou parfois appelés "singes écureuils" nous séduisent avec leurs gants, leurs chaussettes jaune safran, leurs sourcils arqués, funambules fins et agiles, intéressés par tout, la maman et son petit sur le dos nous attendrissent...
Et puis il y a les fameux capucins à poitrine jaune à l'intelligence reconnue, très habiles en mode suspensif, l'une des espèces les plus menacées dans le monde. On sent la réflexion en marche, la recherche d'une solution, l'étude...pour aller vers l'utilisation d'une branche ou la création d'un outil.
Et puis il y a les singes araignées ou atèles se livrant à de véritables numéros de trapézistes, l'espèce circassienne par excellence, sveltes, agiles, créatifs dans leurs jeux qui ne manqueront pas d'inspirer les saltimbanques, voltigeurs et acrobates.
Les derniers "à entrer en piste" apportent une tonalité plus sérieuse, cette mélancolie qui apparait sur le visage et dans la position du gibbon à bonnet (ou à coiffe...), nous renvoyant à notre condition animale toujours un peu prisonnière, une ombre plane dans le regard de ce gibbon comme le rêve d'un pays perdu, l'expression d'un désœuvrement... On rejoint "L’étrange saki logé dans les volières", car appelé aussi "singe volant", d'où la volière... Les sakis, qui vivent en couples formés à vie, offrent un curieux masque et ce dernier portrait nous émeut...
Merci Julien pour ce regard toujours affectueux porté sur ces trésors de notre planète. Jane Goodall le dit et le redit : "Si nous tuons la nature, alors nous tuons une partie de notre âme", et aujourd'hui c'est cette partie de notre âme que vous nous donnez à voir.
Merci Nadine de venir vous joindre à cette redécouverte de la nature par les mots et l'image.
SupprimerTrès belle suite d'article, que ce parc est riche ! Bravo, peut-être que tu auras l'occasion d'enrichir encore ces articles d'autres photos de singes ?
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