Terre de Singes – Partie 1 sur 3 - Les volières
Immersion chez les psittacidés ***
Le parc Terre de Singes se situe sur la commune de Lumigny-Nesles-Ormeaux en Seine-et-Marne (77), face au Parc des Félins. Il se divise en deux secteurs distincts, l’un hébergeant des primates et l’autre des oiseaux dans des volières. La première volière est dédiée aux perroquets (aras, perruches et amazones). La seconde, aux loriquets arc-en-ciel, qu’il est possible de nourrir avec du nectar (en vente à l’accueil). Vous pourrez y voir...
En bref…
Les volières permettent de découvrir diverses espèces d’oiseaux exotiques, d'entrer en contact avec les volatiles, de les nourrir. Il se posent assez facilement sur les épaules des visiteurs. Les photos de cet article ont été prises en juin 2017 et septembre 2020.
Accès
- Comptez environ 40 minutes de route et 53 km depuis la porte de Bercy de Paris par l’autoroute A4.
- De Coulommiers (77), une quinzaine de minutes et 15 km de trajet par la D402.
Tarifs 2022
Réduits pour les enfants de moins de 10 ans 8€, plein tarif 15€.
Incroyable symphonie de couleurs pour ces magnifiques "perroquets" certains se promènent dans la rue ave un sur l'épaule, original !
RépondreSupprimerIls se promènent dans le parc :)
SupprimerCes oiseaux sont très photogéniques. Coup de cœur pour ce parc très soignés qui accueillent aussi des singes ! La promesse d'un très sympathique balade !
RépondreSupprimerTerre de psittacidés !
SupprimerNotre photographe nous a déjà offert quelques portraits d'oiseaux dont un grand ara bleu du magnifique parc zoologique Terre de Singes et avec ce reportage nous découvrons tout un bouquet de merveilleux oiseaux exotiques. Chaque photographie ou série est légendée avec précision. C'est un éblouissement de couleurs, comme le souligne Geneviève, des bijoux précieux ici protégés, choyés, bien à l'abri des déforestations, des trafics ignobles, de la destruction de leur habitat naturel.
RépondreSupprimerUn beau cadeau puisqu'il s'agit aujourd'hui de la Journée Mondiale de la Terre, vendredi 22 avril 2022, les merveilleux oiseaux de Terre des Singes nous invitent à entrer dans leurs volières.
Les perruches de Patagonie ou conures originaires d'Amérique du sud (en danger d'extinction), l'adorable perruche-souris (150 gr, 25 cm de long, et son plumage tricolore), le perroquet gris du Gabon, oiseau d'Afrique longtemps apprivoisé comme animal de compagnie, le beau parleur gris à la queue rouge pétillant d'intelligence, les grands aras bleus d'Amazonie et d'Amérique du sud loin de leurs forêts tropicales, de leurs savanes abîmées par la surexploitation de l'homme, ce couple d'aras juste sublime qui nous rappelle que ces oiseaux sont monogames, l'ara de Buffon au bec si puissant qu'il peut casser une noix pour en extraire la partie tendre dont il est friand, les petits loriquets arc-en-ciel venus de l'est de l'Australie, leur plumage multicolore, leur langue en brosse qui leur permet de lécher le nectar et le pollen des fleurs...On se délecte des images, des couleurs vives, des acrobaties du Gris du Gabon, et chaque fois ce regard tourné vers le visiteur, intelligent, perspicace, qui nous rappelle "Le génie des oiseaux", les expériences réalisées sur eux, leur capacité à résoudre des problèmes, à parler, à vocaliser...
Le grand Eclectus peut peser jusqu'à 600 gr, ses ancêtres étaient indonésiens ou originaires des îles Salomon ou de Nouvelle Guinée, ou du Chili, de l'Uruguay. On retrouve un petit couple attendrissant de perruches-souris, et pour finir les lumineuses conures du soleil comme habillées de giroflées, gourmandes autour d'un plat de graines, de noix, de fruits...
Quelle beauté que cette variété de perroquets, de perruches, d'aras! Une soigneuse se promène avec l'un de ses pensionnaires sur l'épaule, un petit gris du Gabon...
Je repense à ce poème de Victor Hugo "Liberté" qui commence ainsi:
"De quel droit mettez-vous des oiseaux dans des cages ?
De quel droit ôtez-vous ces chanteurs aux bocages,
Aux sources, à l'aurore, à la nuée, aux vents ?
De quel droit volez-vous la vie à des vivants ?
Homme, crois-tu que Dieu, ce père, fasse naître
L'aile pour l'accrocher au clou de ta fenêtre ?
Ne peux-tu vivre heureux et content sans cela ?
Qu'est-ce qu'ils ont donc fait tous ces innocents-là
Pour être au bagne avec leur nid et leur femelle ?"
Il s'agit ici de l'inverse, protéger les oiseaux, les honorer, les choyer. Bravo à ce Parc de Lumigny qui aurait beaucoup plu à Victor Hugo...
Merci Julien. Tous sont photographiés avec amour.
Merci Nadine pour cette nouvelle page de poésie !
SupprimerSymphonie de couleur. Magnifique.
RépondreSupprimerOui, un bon complément à la visite des espaces dédiés aux singes.
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