Entrons dans la chapelle sépulcrale du château d'Anet pour découvrir le monument funéraire de Diane de Poitiers (1499-1566), la Dame d'Henri II au sens chevaleresque, une femme de vingt ans son aînée et à laquelle il voua une grande passion. Pour les littéraires, elle apparaît dans le sublime roman de Madame de Lafayette "La Princesse de Clèves", publié anonymement en 1678, où la toute jeune Mme de Clèves interroge sa mère que les mystères de l'amour du Roi pour la Duchesse de Valentinois (Diane de Poitiers")... Cette femme aux représentations diverses en peinture (en Diane chasseresse) ou dans les témoignages (on pense aux chroniques de Brantôme)reste cependant mystérieuse.
Notre photographe nous montre ici le tombeau de Diane de Poitiers qui fut profané en 1795 mais dont certains éléments furent sauvés par Alexandre Lenoir (1761-1839), conservateur de musée, qui a recueilli certains morceaux dont le sarcophage de marbre noir acheté par un laboureur et utilisé comme auge pour ses chevaux. On ne voit ici que le visage et les mains de Diane de Poitiers mais le monument la montre agenouillée devant un livre ouvert, priant.
On ne peut s’empêcher de penser à sa beauté qu'elle entretenait avec une boisson d'or, confirmée par l'analyse récente de ses os, que son contemporain Brantôme avait révélée comme son élixir de jouvence, une beauté reprise par les peintres, mais que le sculpteur a voulu effacer pour laisser place à la ferveur de la prière, l'expression du visage et les mains jointes nous la présentent fervente et dévote.
La lumière que notre photographe a su si magnifiquement associer au marbre un peu sali par endroits éclaire ce monument qui a survécu au temps, comme une lumière spirituelle. Merci Julien.
Au cours de sa relativement longue vie, elle n'a pas toujours eu cette gracieuse et pieuse posture, et heureusement pour le bon roi de l'époque, lui aussi certainement très pieux. Un miracle que la statue n'ait pas été plus abimée par le temps et les vandales révolutionnaires.
Entrons dans la chapelle sépulcrale du château d'Anet pour découvrir le monument funéraire de Diane de Poitiers (1499-1566), la Dame d'Henri II au sens chevaleresque, une femme de vingt ans son aînée et à laquelle il voua une grande passion.
RépondreSupprimerPour les littéraires, elle apparaît dans le sublime roman de Madame de Lafayette "La Princesse de Clèves", publié anonymement en 1678, où la toute jeune Mme de Clèves interroge sa mère que les mystères de l'amour du Roi pour la Duchesse de Valentinois (Diane de Poitiers")...
Cette femme aux représentations diverses en peinture (en Diane chasseresse) ou dans les témoignages (on pense aux chroniques de Brantôme)reste cependant mystérieuse.
Notre photographe nous montre ici le tombeau de Diane de Poitiers qui fut profané en 1795 mais dont certains éléments furent sauvés par Alexandre Lenoir (1761-1839), conservateur de musée, qui a recueilli certains morceaux dont le sarcophage de marbre noir acheté par un laboureur et utilisé comme auge pour ses chevaux.
On ne voit ici que le visage et les mains de Diane de Poitiers mais le monument la montre agenouillée devant un livre ouvert, priant.
On ne peut s’empêcher de penser à sa beauté qu'elle entretenait avec une boisson d'or, confirmée par l'analyse récente de ses os, que son contemporain Brantôme avait révélée comme son élixir de jouvence, une beauté reprise par les peintres, mais que le sculpteur a voulu effacer pour laisser place à la ferveur de la prière, l'expression du visage et les mains jointes nous la présentent fervente et dévote.
La lumière que notre photographe a su si magnifiquement associer au marbre un peu sali par endroits éclaire ce monument qui a survécu au temps, comme une lumière spirituelle.
Merci Julien.
A l'heure de la prise de vue je n'ai eu qu'un semi contre-jour de cette sculpture noircie par les ans.
SupprimerLa Maîtresse !!!!!!
RépondreSupprimerIl paraît !
SupprimerAu cours de sa relativement longue vie, elle n'a pas toujours eu cette gracieuse et pieuse posture, et heureusement pour le bon roi de l'époque, lui aussi certainement très pieux. Un miracle que la statue n'ait pas été plus abimée par le temps et les vandales révolutionnaires.
RépondreSupprimerLes restes ont été réinstallés assez récemment, extraits de la fosse commune...
SupprimerDonc c'est une pieuse maitresse pour un roi pieux et qui gardait sa fraicheur en buvant de l'or lol
RépondreSupprimerL'or buvable ne l'a pas aidé côté santé !
SupprimerElle en était blanche comme un linge :)