Serait-ce la première fois que notre photographe nous offre une vision en noir et blanc d'un paysage, ici d'une ruelle? Parmi les photographies en vrac que j'ai eu le bonheur de commenter, je ne me souviens d'aucune en noir et blanc. Celle-ci me semble rare et infiniment artistique, comme l'est la photographie des grands maîtres du noir et blanc.
Une ville corse dont Prosper Mérimée a dit qu'elle était "la plus corse des villes corses", Sartène, nous apparaît ici intemporelle. On ne peut s'échapper vers des pistes secondaires d'interprétation comme la couleur nous invite à le faire. La ruelle de granit, les maisons en granit gris, les escaliers, la porte en bois, le bois préparé pour la cheminée, les tuiles du toit, le métal de la grille, et derrière la grille d'autres escaliers, d'autres murs, un arbre et son feuillage.
C'est là que le noir et blanc me semble sublimer idéalement les différentes textures, les formes géométriques pures, le contraste de la lumière. On pose la main sur les pierres si rugueuses au premier plan, on lève les yeux vers le verre comme dépoli de la lanterne...
La réalité est toujours en couleurs. Notre photographe a sans doute d'abord pris cette ruelle en couleurs puis travaillé le noir et blanc à merveille pour transmettre un souci des textures, une composition parfaite de ce coin déserté des hommes et des animaux, pour nous suggérer une émotion brute de solitude et de mélancolie. Les portes semblent encore plus fermées, et l’œil va vers l'arrière-plan pour franchir la grille elle aussi fermée...
Merci Julien pour ce bel hommage aux pierres et au noir et blanc.
J'ai publié des photos en noie & blanc il y a plusieurs années. J'ai trouvé que ça se prêtait particulièrement à la "texture" et à l'architecture de la ruelle. Il y régnait un silence... corse. Un mistigri m'a rendu visite juste ensuite, dans ces ruelles.
Serait-ce la première fois que notre photographe nous offre une vision en noir et blanc d'un paysage, ici d'une ruelle? Parmi les photographies en vrac que j'ai eu le bonheur de commenter, je ne me souviens d'aucune en noir et blanc. Celle-ci me semble rare et infiniment artistique, comme l'est la photographie des grands maîtres du noir et blanc.
RépondreSupprimerUne ville corse dont Prosper Mérimée a dit qu'elle était "la plus corse des villes corses", Sartène, nous apparaît ici intemporelle. On ne peut s'échapper vers des pistes secondaires d'interprétation comme la couleur nous invite à le faire. La ruelle de granit, les maisons en granit gris, les escaliers, la porte en bois, le bois préparé pour la cheminée, les tuiles du toit, le métal de la grille, et derrière la grille d'autres escaliers, d'autres murs, un arbre et son feuillage.
C'est là que le noir et blanc me semble sublimer idéalement les différentes textures, les formes géométriques pures, le contraste de la lumière. On pose la main sur les pierres si rugueuses au premier plan, on lève les yeux vers le verre comme dépoli de la lanterne...
La réalité est toujours en couleurs. Notre photographe a sans doute d'abord pris cette ruelle en couleurs puis travaillé le noir et blanc à merveille pour transmettre un souci des textures, une composition parfaite de ce coin déserté des hommes et des animaux, pour nous suggérer une émotion brute de solitude et de mélancolie. Les portes semblent encore plus fermées, et l’œil va vers l'arrière-plan pour franchir la grille elle aussi fermée...
Merci Julien pour ce bel hommage aux pierres et au noir et blanc.
J'ai publié des photos en noie & blanc il y a plusieurs années. J'ai trouvé que ça se prêtait particulièrement à la "texture" et à l'architecture de la ruelle. Il y régnait un silence... corse. Un mistigri m'a rendu visite juste ensuite, dans ces ruelles.
Supprimerj'ai eu à l'esprit Venise provençale en lisant ton titre...je ne sais pas pourquoi
RépondreSupprimerEffectivement, pas de canal ni de vaporetto !
SupprimerJoli noir et blanc !
RépondreSupprimerVenelle granitique corse. On se croirait en Bretagne !
RépondreSupprimerDes faux-airs de Locronan.
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