Reflet sur la plage de Neoi Epivates (Νέοι Επιβάτες) en fin de journée, Macédoine Centrale, Grèce
Les mots de Nadine :
"Cette sublime photographie se déroule sur l'écran avec la fluidité d'un kakemono de soie peinte, le ciel en opale, en reflets de pierre de soleil et de pierre de lune, la terre et ses scintillements, Thessalonique, la mer Égée, la côte et le sable, les plantes et les algues dans l'eau peu profonde, miroir du ciel.
Cette belle tenture naturelle est à se perdre en contemplation, touchant en chacun, chacune, la fibre artistique, minéralogique, poétique, botanique, confondues en une seule parfaitement visuelle et envoûtante, qui n'a pas manqué de subjuguer notre photographe.
Il passait par là, à ce moment du soir où les couleurs et les reflets basculent, comme une "Harmonie du soir" baudelairienne, un portrait éphémère mais immortalisé du ciel, de la mer et des reflets, ou du reflet -le singulier utilisé par Julien dans sa légende est juste- un reflet solaire, doré, limité, qui se perd parmi les herbes marines et qui contraste avec le sable très sombre, poussière de houille argentée...
Quel joli adjectif dans le titre, ce "pélagique" qui évoque ces organismes marins qui émergent à la surface!"
Cette sublime photographie se déroule sur l'écran avec la fluidité d'un kakemono de soie peinte, le ciel en opale, en reflets de pierre de soleil et de pierre de lune, la terre et ses scintillements, Thessalonique, la mer Égée, la côte et le sable, les plantes et les algues dans l'eau peu profonde, miroir du ciel.
RépondreSupprimerCette belle tenture naturelle est à se perdre en contemplation, touchant en chacun, chacune, la fibre artistique, minéralogique, poétique, botanique, confondues en une seule parfaitement visuelle et envoûtante, qui n'a pas manqué de subjuguer notre photographe.
Il passait par là, à ce moment du soir où les couleurs et les reflets basculent, comme une "Harmonie du soir" baudelairienne, un portrait éphémère mais immortalisé du ciel, de la mer et des reflets, ou du reflet -le singulier utilisé par Julien dans sa légende est juste- un reflet solaire, doré, limité, qui se perd parmi les herbes marines et qui contraste avec le sable très sombre, poussière de houille argentée...
Quel joli adjectif dans le titre, ce "pélagique" qui évoque ces organismes marins qui émergent à la surface!
Merci Julien.
Pélagique évoque le mot grec Pelagos pour "mer" dont il est issu. Le mot thalassa a gagné en notoriété en France grâce à une émission de télé, volant la vedette à pélagos et ses dérivés...
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Le bonheur d'avoir étudié le grec! Merci Julien.
SupprimerJe suis un helléniste du dimanche. J'ai fait du latin à "l'école".
SupprimerSuperbe
RépondreSupprimerMon commentaire ne passait pas ... d'où la brièveté du précédent.
RépondreSupprimerPhoto époustouflante, je suis en admiration comme je le suis du commentaire poétique de Nadine !
Merci Geneviève!
SupprimerMerci Geneviève et Nadine !
Supprimerun peu de ciel dans l'eau
RépondreSupprimerIl ne rentrait pas entier dans la flaque !
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