Dans quelques années on comprendra, c'était le couvre-feu instauré pour lutter contre la pandémie de coronavirus, nul passant ne passait devant l'Hôtel de Ville de Poitiers, nul touriste, nul habitant en promenade, enfin à l'exception de quelques personnages. deux amis dont l'un porte un pull rouge écarlate, une personne assise contre la façade, et peut-être quelques étudiants à droite dans un faisceau turquoise...
Ou bien notre photographe amoureux de la nuit nuit et prestidigitateur qui métamorphose les lieux urbains a pris le bâtiment hors contexte épidémique, il a juste attendu que la place soit désertée, comme il aime les lumières et les êtres qui s'attardent très tard, les deux amis vont reprendre leurs bicyclettes, le groupe discret sous la guirlande de lampions va retourner dans l'espace turquoise...L'homme assis, un poète, un sans-abri, un amoureux las d'attendre, est presque minuscule, presque caché derrière ces drôles de structures géométriques de couleurs vives.
L'Hôtel de Ville de Poitiers reflète bien l'esprit et le style Second Empire, un petit cousin de l'Hôtel de Ville de Paris. Construit entre 1869 et 1875, il a fière allure sur cette photographie, dans une ambiance de fin d'été, se découpant sur un ciel bleu électrique, bleu majorelle, tandis que la place glisse vers la façade dans un dégradé de gris.
Les chaises en terrasse sont aussi comme des personnages en attente. Finalement cela n'a sans doute rien à voir avec le confinement... Julien nous le dira.
C'était deux ans avant le couvre-feu mais l'hôtel de ville n'est pas très achalandé le soir, même lorsque c'est autorisé ! Et je me balade un peu tard pour faire mes photos de nuit... Il n'était pourtant même pas 22h00 pour ce cliché, mais hors week-end les places se vident tôt en province !
Dans quelques années on comprendra, c'était le couvre-feu instauré pour lutter contre la pandémie de coronavirus, nul passant ne passait devant l'Hôtel de Ville de Poitiers, nul touriste, nul habitant en promenade, enfin à l'exception de quelques personnages. deux amis dont l'un porte un pull rouge écarlate, une personne assise contre la façade, et peut-être quelques étudiants à droite dans un faisceau turquoise...
RépondreSupprimerOu bien notre photographe amoureux de la nuit nuit et prestidigitateur qui métamorphose les lieux urbains a pris le bâtiment hors contexte épidémique, il a juste attendu que la place soit désertée, comme il aime les lumières et les êtres qui s'attardent très tard, les deux amis vont reprendre leurs bicyclettes, le groupe discret sous la guirlande de lampions va retourner dans l'espace turquoise...L'homme assis, un poète, un sans-abri, un amoureux las d'attendre, est presque minuscule, presque caché derrière ces drôles de structures géométriques de couleurs vives.
L'Hôtel de Ville de Poitiers reflète bien l'esprit et le style Second Empire, un petit cousin de l'Hôtel de Ville de Paris. Construit entre 1869 et 1875, il a fière allure sur cette photographie, dans une ambiance de fin d'été, se découpant sur un ciel bleu électrique, bleu majorelle, tandis que la place glisse vers la façade dans un dégradé de gris.
Les chaises en terrasse sont aussi comme des personnages en attente.
Finalement cela n'a sans doute rien à voir avec le confinement...
Julien nous le dira.
C'était deux ans avant le couvre-feu mais l'hôtel de ville n'est pas très achalandé le soir, même lorsque c'est autorisé !
SupprimerEt je me balade un peu tard pour faire mes photos de nuit...
Il n'était pourtant même pas 22h00 pour ce cliché, mais hors week-end les places se vident tôt en province !
Pouah tout est (trop) calme! Mais la photo est majestueuse... C'est trop???
RépondreSupprimerC'est calme Poitiers un dimanche soir après 21h30 :)
SupprimerOn dirait des lego un peu déplacés devant ce majestueux Hôtel de ville !
RépondreSupprimerOui, la mode est parfois aux légos. Pas du meilleur goût...
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