L’architecture militaire ne m'inspire pas beaucoup sauf à travers un roman tel que "Le Désert des Tartares" de Dini Buzzati (1940). Ici le Citadelle conçue par Vauban protégeait le port de Bordeaux, d'où son surnom de "Sentinelle de Bordeaux". Cette petite ville d'un kilomètre de long contrôlait l'estuaire de la Gironde et l'ingénieur Ferry édifia le Fort Médoc, sur les instructions de Vauban sur la rive gauche de la Gironde...
En 2007 on célèbre l'année Vauban (1633-1707) et le Figaro lui consacre un superbe article en citant le portrait que Saint-Simon fait de lui : " C'était un homme de médiocre taille, assez trapu, qui avait fort l'air de guerre, mais en même temps un extérieur rustre et grossier, pour ne pas dire brutal et féroce. » et je cite l'analyse du journaliste: "Le portrait de Vauban par le duc de Saint-Simon en dit long sur les préjugés de la Cour à l'encontre de cet homme de petite noblesse qui a fini par conquérir la confiance du roi. Vauban fait partie de cette minorité de gentilshommes provinciaux lucides remarqué par Mazarin qui déteste Versailles mais dont Louis XIV a plaisir à recueillir l'avis." Vauban n'est pas seulement un édificateur de fortifications mais aussi un homme de lettres sensible aux inégalités et à la condition humaine... Notre photographe a saisi les fossés et les remparts de la Citadelle, cet ensemble parfaitement restauré et entretenu, mais où est-il perché pour prendre cette vue d'ensemble?
L'arhictecture militaire est ici défensive plus qu'offensive, elle se répète dans les différents ouvrages de Vauban qui ne chômait pas ! Je trouve la tournure "qui avait fort l'air de guerre" assez drôle ! J'étais perché sur l'un des remparts les plus haut qui défendait les niveaux plus bas situés. J'ai aimé la lumière de semi-contrejour qui ajoute du relief aux textures de l'herbe, des pierres...
Oui, Saint-Simon a l'art de la formule et c'est une trouvaille que cette tournure! La photographie alterne le noir gouffre à gauche et le vert éclatant de l'herbe qui ressemble à de la mousse, celle que l'on découvre sur les murs quand la pluie est bien tombée plusieurs jours d'affilée.
Une vision adoucie et verdoyante d'une forteresse. Rare chez Vauban qui a couvert la France de lourds et souvent très beaux ouvrages défensifs. Sans ménager sa peine, il voyageait, concevait, travaillait, édifiait, pendant que les petits marquis dansaient. Plus pour très longtemps.
L’architecture militaire ne m'inspire pas beaucoup sauf à travers un roman tel que "Le Désert des Tartares" de Dini Buzzati (1940). Ici le Citadelle conçue par Vauban protégeait le port de Bordeaux, d'où son surnom de "Sentinelle de Bordeaux". Cette petite ville d'un kilomètre de long contrôlait l'estuaire de la Gironde et l'ingénieur Ferry édifia le Fort Médoc, sur les instructions de Vauban sur la rive gauche de la Gironde...
RépondreSupprimerEn 2007 on célèbre l'année Vauban (1633-1707) et le Figaro lui consacre un superbe article en citant le portrait que Saint-Simon fait de lui : " C'était un homme de médiocre taille, assez trapu, qui avait fort l'air de guerre, mais en même temps un extérieur rustre et grossier, pour ne pas dire brutal et féroce. » et je cite l'analyse du journaliste: "Le portrait de Vauban par le duc de Saint-Simon en dit long sur les préjugés de la Cour à l'encontre de cet homme de petite noblesse qui a fini par conquérir la confiance du roi. Vauban fait partie de cette minorité de gentilshommes provinciaux lucides remarqué par Mazarin qui déteste Versailles mais dont Louis XIV a plaisir à recueillir l'avis." Vauban n'est pas seulement un édificateur de fortifications mais aussi un homme de lettres sensible aux inégalités et à la condition humaine...
Notre photographe a saisi les fossés et les remparts de la Citadelle, cet ensemble parfaitement restauré et entretenu, mais où est-il perché pour prendre cette vue d'ensemble?
L'arhictecture militaire est ici défensive plus qu'offensive, elle se répète dans les différents ouvrages de Vauban qui ne chômait pas !
SupprimerJe trouve la tournure "qui avait fort l'air de guerre" assez drôle !
J'étais perché sur l'un des remparts les plus haut qui défendait les niveaux plus bas situés. J'ai aimé la lumière de semi-contrejour qui ajoute du relief aux textures de l'herbe, des pierres...
Oui, Saint-Simon a l'art de la formule et c'est une trouvaille que cette tournure! La photographie alterne le noir gouffre à gauche et le vert éclatant de l'herbe qui ressemble à de la mousse, celle que l'on découvre sur les murs quand la pluie est bien tombée plusieurs jours d'affilée.
SupprimerJe suis moi-même tombé sur le site !
SupprimerCette citadelle est noyée dans une verdure particulièrement...verdoyante :)
RépondreSupprimerNo es la primera pero todo es tan verde...
SupprimerUne vision adoucie et verdoyante d'une forteresse. Rare chez Vauban qui a couvert la France de lourds et souvent très beaux ouvrages défensifs. Sans ménager sa peine, il voyageait, concevait, travaillait, édifiait, pendant que les petits marquis dansaient. Plus pour très longtemps.
RépondreSupprimerLa verdure des contreforts et sa position en bordure d'estuaire lui donne en effet un aspect particulier. Un certain ancrage harmonieux dans le décor.
SupprimerEtonnants tous ces volumes recouverts par la nature !
RépondreSupprimerdu velours
RépondreSupprimerOui, l'herbe et le contrejour.
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