La plage de BALOS
Plus belle plage de Crète ? ****
Situé sur la presqu’île de Gramvousa (Γραμβούσα) à l’extrémité Nord-ouest de la Crète dans la région de Chania, la lagune de Balos s’étend entre un îlot appelé Tigani (la poêle, en grec) relié par une bande sable à la côte crétoise. Deux îles se trouvent à proximité : Imeri Gramvousa (Gramvousa la Calme) qui abrite pourtant les ruines d’un fort vénitien : Escale des bateaux de croisière reliant Balos à Kissamos. Et Agria Gramvousa (Gramvousa la Sauvage) un peu plus au Nord, hébergeant des chèvres. La présence de la langue de sable teintée de rose offre une configuration particulière à cette plage bordée sur ses deux côtés par la mer, et dont les eaux sont très peu profondes.
En bref…
Probablement l’une des plus belles plages de Crète et de Grèce, et la rejoindre par la terre se mérite. On peut se contenter de la randonnée, si l’on ne goûte par trop aux baignades en eaux cristallines. Attention ! Hormis l’option de louer un parasol, présents en nombre limités, il n’existe aucun moyen de s’abriter du soleil sur la plage. Il est donc conseillé d’éviter les 2 heures qui précèdent ou qui suivent le midi solaire… Une buvette est installée sur le site, mais il est vivement conseillé de se munir d’eau avant de faire la balade par voie terrestre. Les photos de cet article ont été prises en octobre 2016.
Accès
- De Chania à Kissamos il faut compter 40 minutes et 40 km trajet vers l’Ouest par la route 90.
- On arrive à la plage de Balos soit par la mer, en prenant un bateau au port de Kissamos, situé en fait à quelques kilomètres à l’ouest de la ville. Les bateaux déposent les touristes sur la plage. Le retour se fait en bateau également (attention aux horaires !).
- Soit par la route qui longe la péninsule par l’Est (mon option). Il est nécessaire de parcourir 6 ou 7 km de piste plus ou moins bien damée. Il est préférable de ne pas utiliser une petite citadine pour s’y rendre, sans que le 4x4 soit pour autant indispensable. Un espace de stationnement en terre battue domine la plage du haut de la crête. La descente vers la plage, et surtout la remontée, constituent une véritable randonnée non ombragée. On est néanmoins, dans ce cas, libre de gérer son temps comme on le souhaite
Ces biquettes sont dans un paysage de rêve ! Et je connais des "grands" qui ont gardé une âme d'enfant et sent les ânes :)
RépondreSupprimerMerveilleux reportage.
Aiment les ânes...
SupprimerPetite citation de Jules Renard : "Âne. Le lapin devenu grand" (in "Histoires naturelles").
SupprimerOui Hélène, on les adore, les ânes!
Hélène, certains sont trop grands pour enfourcher de si menues montures :)
SupprimerToute une poésie dans les noms et leur traduction, les roches à rugosité de dinosaure ou de crocodile, la mer prisonnière de la lagune... les mots nous manquent et ce sont les doux ânes qui attendent les bambins chanceux qui nous parlent immédiatement ainsi que les chèvres protégées dans cet environnement exceptionnel...
RépondreSupprimerUne randonnée pédestre que notre photographe nous transmet, réduisant les touristes à des fourmis et les bateaux de croisière à des jouets égarés...
Un coup de foudre pour les deux dernières photographies dont "Temps changeant en direction du Sud", la luminosité d'une fin d'après-midi porteuse d'une forme de nostalgie que nous partageons.
Merci Julien.
Sur la dernière et sur d'autres, on aperçoit l'île d'Anticythère, tout au fond...
SupprimerCythère, Anticythère, deux îles qui enflamment l'imagination...Anticythère m'évoque le commandant Cousteau et un calculateur de positions astronomiques...
RépondreSupprimerC'est vrai que Cousteau a pas mal sillonné la Méditerranée !
SupprimerUne plage bien étrange en effet ! Les îles tout autour de la langue de sable ont l'air de regarder les baigneurs... Le calme de l'eau doit les attirer.
RépondreSupprimerLa lagune est sous surveillance insulaire.
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