Cathédrale Notre-Dame de RODEZ
Épiscopat rouergat***
La cathédrale de Rodez dans l’Aveyron (12) est le siège du diocèse de Rodez et Vabres. Sa construction débute en 1277 et s’étale sur près de 300 ans d’après des plans de style gothique de Jean Deschamps sous la houlette de l’évêque Raymond de Calmont d’Olt. Elle occupe l’emplacement d’un ancien édifice roman qui s’effondra en 1276.
La façade occidentale de la cathédrale et ses deux tours
Les arcades du mur d'enceinte de l'évêché
Le clocher de la cathédrale
La cour de l'évêché et son célèbre escalier à deux volées
Gargouille
Chevet de la cathédrale et clocher
L’édification de la nouvelle cathédrale débute par sa partie orientale (chapelles rayonnantes). La deuxième campagne de construction a lieu au XIVème siècle. Les travées orientales de la nef et le transept sont postérieurs (fin du XIVème et début du XVème siècle). Les travaux de la nef commencent vers 1450. Les chapelles des premières travées remontent à la première moitié du XVIème siècle. La cathédrale est vandalisée à la Révolution, puis rendue au culte en 1801. Différentes campagnes de restauration sont effectuées entre 1950 et 1994.
La façade et le portail Sud
Entrée de la maison canoniale
Cour de la maison canoniale avec son puits
La façade Sud
Le clocher au milieu des habitations de la ville ( 2 clichés ci-dessus)
La tour Sud de l'enceinte de l'évêché
L'évêché et le clocher
Extérieur
Le matériau utilisé, le grès rose, et sa façade occidentale fortifiée la rendent facilement reconnaissable parmi les cathédrales du Sud de la Loire. Les deux tours de la façade occidentale, à fonction défensive, étaient intégrées dans les anciens remparts de la ville. Le clocher, bâti entre 1513 et 1526 et haut de 87 mètres, est dû à l’évêque François d’Estaing et à l’architecte Salvanh. Les cloches, hormis celle de l’horloge, sont toutes postérieures à la Révolution. Le palais épiscopal, du XVIIème et à façade en brique, siège au Nord de la cathédrale.
Les grandes orgues
Collatérales
La chaire
Intérieur
Du mobilier et des tombeaux à épitaphes occupent les chapelles. Des fresques sont à nouveau visibles dans ces dernières, dont la chapelle axiale (abside). Le retable de la chapelle du Saint-Sépulcre, 3ème au Sud de la nef, comporte une « mise au tombeau » du XVIème (1523). La chapelle du Saint-Sacrement comprend une tribune et une voûte à caissons.
Les stalles du chœur, datant du XVème siècle, ont été réalisées par l’atelier Sulpice. Un jubé, aujourd’hui disparu, séparait le chœur de la nef. François d’Estaing fit installer un nouveau maître-autel en pierre et candélabres en laitons.
Le buffet du grand orgue date du XVIIème siècle (début des travaux en 1628). Les vitraux contemporains de Stéphane Belzère, réalisés entre 2002 et 2007, ornent les fenêtres des chapelles rayonnantes. Ils illustrent des représentations traditionnelles mêlées d’éléments de connaissances scientifiques actuelles.
Le chœur
Le revers de la façade et sa rose
Autre vue du buffet d'orgue
L'Annonciation : Copie offerte par Georges Vigouroux
Vitrail contemporain
Fresque sur la Vie de saint Éloi
En bref…
Une cathédrale très atypique dans son architecture quand on la compare à ses cousines du Nord de la Loire. La couleur rosée du grès illuminée de la lumière aveyronnaise contraste avec l’aspect bien plus sombre de l’intérieur.
La chapelle rayonnante axiale (abside)
Le sanctuaire du chœur et le maître-autel
Les stalles et la nef vues du chœur
Vitraux classiques
Carte satellite du secteur de Rodez (source Google)
Accès
- De Toulouse, comptez 1h45 et 145 km de trajet par l’A68 en passant par Albi.
- De Montpellier environ 2h et 175 km par l’A75.
Rodez est une ville de moyenne importance, il est préférable de stationner un peu à l’écart de la cathédrale.
Vitraux contemporains, dont le dernier figurant des globules rouges !
Je ne me souvenais plus de la modernité des vitraux :) Ca tranche avec ce lieu historique dont la couleur a fait couler beaucoup d'encre :)
RépondreSupprimerlol
SupprimerJ'aime la verticalité!!! Et là on est gaté
RépondreSupprimerEn effet !
SupprimerJe ne me doutais pas de la beauté de cette cathédrale , très photos mettent tout en valeurs , mais là , je suis émerveillée de ce que la "foi" a engendré comme beauté !
RépondreSupprimerComme dit Jacqueline, pas mal de verticalité.
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