La cathédrale NOTRE-DAME de LAON
Ancien épiscopat laonnois ****
La façade occidentale de la cathédrale
La cathédrale gothique actuelle se tient sur l'emplacement de l'ancien édifice carolingien consacré en 800 sous la protection de Charlemagne et de l'évêque Gerfrid. Une nouvelle église romane, due à l'évêque Élinand, est inaugurée en 1071. Elle brûle partiellement en 1112 au cours d'une insurrection communale. Elle est finalement dédicacée deux ans plus tard.
Étage de la rosace
Détails de la statuaire de la façade
Les tours occidentales et les statues des bœufs proches du sommet (référence à une légende locale)
Gargouilles à formes animales
La construction du gros-œuvre de la nouvelle cathédrale débute en 1155 par le chœur, se poursuit par l'édification du transept et de ses tours, de la tour lanterne et des portails Nord et Sud (de 1175 à 1185) sous la direction de l'évêque Gautier. Elle compte au total 5 tours sur les 7 prévues initialement. La pose des vitraux de la rose du croisillon Nord daterait d'environ 1180. La nef et la façade occidentale sont achevés vers 1200. Le chœur est agrandi de 3 à 10 travées de 1205 à 1220. On dédicace la cathédrale vers 1235.
Les tours Sud-ouest et Sud sont ajoutées en 1250. On aménage des chapelles en particulier au cours du XIVème. Les clôtures de pierres ne sont ajoutées qu'entre la deuxième moitié du XVIème et la fin du XVIIème siècles.
Le portail gauche
Le portail central
Le portail droit
Tympan du portail gauche avec la Vierge et l'enfant Jésus
Détail du portail central, le triomphe de la Vierge
Tympan du portail droit sur le thème du Jugement Dernier
Les tours Sud-ouest et Sud sont ajoutées en 1250. On aménage des chapelles en particulier au cours du XIVème. Les clôtures de pierres ne sont ajoutées qu'entre la deuxième moitié du XVIème et la fin du XVIIème siècles.
Les révolutionnaires détruisent la flèche de la tour Sud-ouest en 1793. Une campagne de restauration est entreprise en 1853. D'autres travaux sont réalisés après l'endommagement des vitraux par une explosion en 1870. La cathédrale traverse relativement indemne les deux Guerres Mondiales.
Le cloître
La cathédrale vue du cloître
La salle gothique à l'étage inférieur de l'Hôtel-Dieu, immédiatement au Sud du parvis de la cathédrale
Autre vue de la salle gothique
Architecture extérieure
La cathédrale longue de 110,50 mètres et large de 30,65 mètres comprend une tour-lanterne culminant à 48 mètres et deux tours de façades de 56 mètres de haut.
La nef
La nef, hauteur sous voûte d'environ 25 mètres
Chapelle latérale
Clôture de chapelle
Détail d'un blason sculpté
La nef
Elle comprend 11 travées à 4 niveaux sur 25 mètres de hauteur environ, avec un système de piles alternées. Les arcades forment le niveau inférieur, surmonté du 2ème niveau à baies bigéminées et à claire-voie. Le triforium, aveugle, se situe au 3ème niveau. Des fenêtres hautes forment le 4ème et dernier niveau.
Une grande rosace de 9 mètres de diamètre se tient eu revers de la façade. La sagesse constitue le thème du vitrail central. Les 8 vitraux périphériques sont consacrés aux arts libéraux et à la médecine.
Des chapelles latérales s'ouvrent dans les collatéraux et le chœur (28 au total). On retient par exemple la chapelle du Saint-Sacrement, celle de la Sainte-Face, ou encore la chapelle de la cathédrale hébergeant le trésor.
Des chapelles latérales s'ouvrent dans les collatéraux et le chœur (28 au total). On retient par exemple la chapelle du Saint-Sacrement, celle de la Sainte-Face, ou encore la chapelle de la cathédrale hébergeant le trésor.
La nef vue du transept
L'orgue au revers de la façade occidentale et la rosace
Chapelle
Croisée du transept, sous la tour lanterne
Le chœur à fond rectangulaire et rosace
Collatéral du chœur
Rosace du chœur
La grille de clôture du chœur et la nef
Le transept
D'environ 55 mètres dans sa grande dimension pour 22 dans sa petite, Il comporte des bas-côtés et semble situé au centre de l'édifice étant donnée la longueur du chœur. La tour lanterne s'élève à la croisée du transept à plus de 30 mètres. Chacun des deux croisillons est formé de 4 travées.
Le chœur
Initialement à 3 travées, il en comprend finalement 10, ce qui lui donne une structure toute en longueur. Le chevet est de section rectangulaire. Il comporte également une magnifique rosace sur le mur oriental. La Vierge et l'enfant Jésus y sont représentés. Ont y voit aussi les 12 apôtres et les 24 vieillards de l'Apocalypse.
Statue de Jeanne d'Arc dans une chapelle latérale
Hauteur de la voûte du chœur (chevet rectangulaire)
La croisée du transept
Rosace du transept et détail
Collatéral du chœur
Le cloître
De forme rectangulaire, il s'accole à la façade Sud de la cathédrale. Il comprend 11 travées à croisées d'ogives. Les voûtes sont soutenues par des colonnes monolithiques et par des culots à chapiteaux sculptés, les fenêtres étant ainsi divisées en arcades bigéminées à ogives.
En bref...
Édifice majeure de Picardie, la cathédrale de Laon n'est plus le siège du diocèse, qui se situe actuellement à Soissons (depuis 1802), dans l'Aisne également. Un son et lumière "Couleurs d'été" illumine l'édifice les nuits estivales.
Rosace du chœur (chevet)
Détail de la rosace
Détail de la grille de clôture du chœur
La rosace occidentale derrière les grandes orgues
Carte satellite du secteur de Laon (source Google)
Carte satellite du secteur de Laon (source Google)
Accès
- Laon se trouve à 130 km de la Porte de la Chapelle de Paris, soit moins d'1h30 de trajet par la N2.
- Du centre de Reims comptez un peu plus de 3 quarts d'heure pour parcourir les 50 km de distance par la D1044.
Merci pour cet article, cathédrale qui a un charme tout particulier (qui a dit que la Picardie n'avait pas d'intérêt ?). J'adore les tours avec les bœufs qui nous regardent d'en bas :)
RépondreSupprimerBeau travail ! Je vois que je "croyais" connaître un peu la Picardie mais je la découvre !
RépondreSupprimerC'est une des régions les plus anciennes du royaume de France et donc un patrimoine très ancien et riche en effet !
SupprimerPhotos exceptionnellement belles, merci infiniment pour ce GRAND plaisir.
RépondreSupprimerMerci Anonyme ;)
SupprimerMerci pour ce travail qui m’apporte beaucoup dans l'approfondissement de mes connaissances sur une autre cathédrale, Chartres.
RépondreSupprimerBravo
Merci. Dommage que je ne sache pas à qui je m'adresse !
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerTrès beau travail et photos remarquables. Amiens et Beauvais sont aussi des merveilles picardes. Je suis très fier de la province originaire de mes ancêtres paternels!
RépondreSupprimerIl semble que le plan original prévoyait quatre tours au transept comme à Tournai. Quatre tours au transept étaient-elles aussi prévues pour l’abbaye de Morienval?
Charles-Henry Michel
Merci pour votre visite.
SupprimerJe connais également Tournai et Morienval, deux lieux passionnants !