jeudi 29 mai 2025
PHOTOs en vrac - Port bavarois
PHOTOs en vrac - Le Cloud du spectacle
La Grande Cascade illuminée au cours de l'animation "Lumières en Seine" au Domaine national de Saint-Cloud (92), IDF
mercredi 28 mai 2025
PHOTOs en vrac - Printemps vendômois
samedi 24 mai 2025
PHOTOs en vrac - Île flottante
mardi 20 mai 2025
CHINE - Index des articles
- Palais d'Été - partie 1 颐和园 (septembre 2015)
- Palais d'Été - partie 2 颐和园 (septembre 2015)
- Temple de Confucius et Collège Impérial 孔庙和国子监 (novembre 2014)
- Temple des Cinq Pagodes 五塔寺 (décembre 2014)
- Temple du Ciel 天坛 (août 2014)
La Grande Muraille 长城
- La Grande Muraille à Mutianyu 慕田峪长城 (mars 2015)
Shànghǎi 上海
- Le Bund, promenade sur la rive Ouest du Huangpu - Bund 外滩 (février 2016)
- Nanjing Donglu, avenue commerçante de Shanghai (juin 2019) 南京东路 (juin 2019)
- Place du Peuple (avril 2016) 人民广场 (avril 2016)
- Temple du Bouddha de Jade 玉佛寺 (septembre 2017)
- Temple de Confucius Wenmiao 上海文庙 (novembre 2015)
Sìchuān 四川
Chéngdū 成都
- Base de recherche du Grand Panda de Chengdu 成都大熊猫繁育研究基地 (avril 2018)
CHINE - Sichuan - Le Grand Bouddha de Leshan
Le Grand Bouddha de LESHAN dans le SICHUAN
71 mètres sculptés dans la pierre*****
Le Grand Bouddha de Leshan 乐山大佛 (en traditionnel 樂山大佛 Lèshān dàfó) est une statue monumentale de Bouddha taillée dans la falaise du mont Lingyun 凌云山, située sur la rive Est de la rivière Min dans la région du mont Emei, au Sichuan en Chine. C'est la plus haute statue de Bouddha en pierre au monde. Elle est sculptée au cours de la première année de la période Kaiyuan de la dynastie Tang (713 après J.-C.) et achevée au cours de la dix-neuvième année de la période Zhenyuan (803). Le Bouddha doit son existence à Hai Tong un moine bouddhiste qui souhaitait protéger les marins empruntant le périlleux confluent des trois rivières : Dadu He 大渡河, Qingyi Jiang 青衣江 et Min He 岷江 et prévenir les inondations de la ville de Leshan. Taillé dans la roche de la montagne, certains éléments ont été ajoutés ultérieurement (éléments du chignon, par exemple). Il est par ses dimensions, le plus grand Bouddha du monde antérieur au XXe siècle, et la plus haute statue de Maitreya, avec ses 71 mètres de haut pour 28 mètres de large.
A sa construction, un pavillon en bois protégeait la statue, mais il a été complètement détruit. Le Bouddha géant a subi de nombreuses restaurations au cours de l'histoire. Après la mort du moine Hai Tong, la construction du Bouddha fut interrompue pendant plusieurs années. En 739, le gouverneur de la région fait don d’une grosse somme d’argent afin de reprendre la reconstruction du Bouddha géant. En 746, la sa construction est une fois de plus bloquée. Pour reprendre en 785. Elle est achevée en 803. La période de construction entière dure donc environ 90 ans. En 1914, des moines du temple Lingyun effectuent des travaux d'entretien sur le Bouddha géant. En 1925, le visage de la statue est très endommagé. Une grande quantité de grès rouge local de est découpée en bandes de pierre et transformé directement en masque pour couvrir le visage du Bouddha. Finalement, du sable rouge est utilisé pour peindre tout le visage du Bouddha. La même année, les troupes de Yang Sen utilisent le Bouddha comme cible pour un entraînement militaire. Un grand trou est percé dans l'œil gauche du masque rouge du Bouddha au cours de cet entraînement. Entre 1930 et 1933, le Bouddha géant subit une autre rénovation majeure, au cours de laquelle, le masque rouge précédemment installé est supprimé et le nez réparé. Pendant la Révolution culturelle, des rumeurs circulent selon lesquelles les étudiants veulent faire exploser la statue de Bouddha. Des dommages importants sont effectivement commis en août 1966. En 1982, le Bouddha géant de Leshan est classé comme site clé de protection des reliques culturelles au niveau national. Le 6 décembre 1996, le Comité du patrimoine mondial de l'UNESCO inscrit le « Bouddha géant de Leshan - Montagne Emei » sur la Liste du patrimoine mondial culturel et naturel.
Structure
La statue consiste en la représentation d'un Bouddha Maitreya assis avec ses mains sur ses genoux, avec une hauteur totale de 71 mètres. La tête mesure 10 mètres de large et 14,7 mètres de haut. Les oreilles mesurent 7 mètres de long, les yeux mesurent 3,3 mètres de long, le nez mesure 5,6 mètres, la bouche 3,3 mètres de large, le cou 3 mètres de long, les épaules mesurent 24 mètres de large, et le cou-de-pied mesure 9 mètres de large et 11 mètres de long. L'oreille droite et le nez ont été réparés avec du plâtre sur structure en bois lors d’une restauration. 1021 chignons en spirale ornent sa tête. Le corps du Bouddha est bien proportionné et est construit en stricte conformité avec les archives et les exigences du Sutra bouddhiste sur la mesure des statues. Son apparence, digne et calme, est conforme au style des statues de la dynastie Tang. Parmi les 18 couches de chignon en spirale, certaines possèdent un fossé de drainage horizontal. De chaque côté du corps du Bouddha, se trouve une statue d’une divinité gardienne portant une armure et tenant une lance. Chaque statue mesure environ 16 mètres de haut et 6 mètres de large. Un chemin en planches situé sur le côté droit du Bouddha et creusé dans la roche, mène directement du sommet de la statue à ses pieds. Il existe deux niches bouddhistes sur la paroi rocheuse, les deux mieux préservées parmi les centaines présentes autour de la statue.
En bref…
A la fois monumentale et hiératique, la statue de l'immense Bouddha est certainement l'un des monuments immanquables dans le secteur d'Emeishan au Sichuan. La proximité de la montagne sacré d'Emeishan permet d'organiser un séjour de quelques jours dans le secteur et de profiter de plusieurs sites remarquables !
Accès
De Chengdu on peut se rendre à Leshan de plusieurs manières : je conseille le train express de la gare de Chengdu Est (Chengdu dong). Prix à partir de 51 yuans et 45 à 60 min de trajet selon le train. On peut ensuite prendre un taxi pour se faire déposer sur le site pour quelques yuans. Il est conseillé de passer une nuit sur place pour avoir le temps de profiter du site !
lundi 19 mai 2025
samedi 17 mai 2025
FRANCE - Bretagne - Index des articles
- Ploubezre, la chapelle de Kerfons et son jubé (février 2016)
- Plouha, la chapelle Kermaria an Iskuit et sa danse macabre (mars 2016)
- Trégastel, la plage et les rochers (mai 2015)
- Pleyben, et son enclos paroissial (avril 2016)
Ille-et-Vilaine (35)
- Dol-de-Bretagne et sa cathédrale Saint-Samson (janvier 2016)
Morbihan (56)
- Carnac et ses alignement, le Ménec et Kermario (mai 2025)
FRANCE - Bretagne - Les alignements de Carnac du Ménec et de Kermario
Les mégalithes de CARNAC – Alignements du MENEC et de KERMARIO
6000 ans d’histoire ***
Les mégalithes datés du Néolithique (âge de la pierre polie – 6000 à 2300 avant notre ère) sont au nombre de près de 3000 répartis sur plusieurs ensembles. Le site de Carnac, qui s’étire sur environ 4 km de long, est l’un des plus impressionnants rassemblements de menhirs au monde avec 179 monuments mégalithiques. 27 communes autour de la Baie de Quiberon en comptent environ 550.
Des fouilles préventives récentes menées autour de Carnac ont permis de dater la plupart des structures entre 4 800 et 3 500 avant J.-C. Une large fourchette chronologique, et il est difficile de réaliser une datation plus précise. La durée d’édification des ensembles monolithiques reste obscure.
À travers les âges
Le site de Carnac associe enceintes mégalithiques et grandes stèles, présentant une gradation de la taille des menhirs selon le relief. Certains alignements ont été installés par-dessus des monuments plus anciens, oubliés ou dont la fonction, souvent funéraire, n’était plus d’actualité. De nombreux monuments funéraires sont réutilisés, certains devenant même des lieux de culte à l’époque gallo-romaine. Au Moyen Âge, une première chapelle est édifiée sur le tumulus Saint-Michel. Plus tard, à l’époque moderne, le paysage se transforme encore avec la construction de murets parcellaires destinés à délimiter les pâturages, morcelant progressivement les alignements.
C’est dans la seconde moitié du XIXe siècle que les alignements de Carnac commencent à être véritablement étudiés, restaurés et préservés. Les premières recherches se concentrent alors sur les monuments les plus imposants, notamment les tombeaux, car ils livrent parfois des artefacts spectaculaires. Des plans détaillés sont dressés. À cette époque on découvre les alignements dans un état de ruine. Des campagnes de restauration sont engagées dès les années 1880-1890 pour redresser les stèles et reconstituer les files. C’est à l’archéologue Zacharie Le Rouzic que l’on doit le marquage, dans les années 1920-1930, de nombreuses pierres redressées, signalées par une pastille de mortier rougeâtre. Durant cette période, les alignements du Ménec, de Kermario et de Kerlescan sont classés au titre des Monuments historiques, et l’État acquiert l’essentiel des terrains afin d’assurer leur protection. Après la Seconde Guerre mondiale, la priorité est donnée à la préservation du site. Les fouilles menées par l’occupant allemand en 1941-1942, notamment autour du tertre de Kerlescan, constituent le dernier grand chantier archéologique réalisé au sein des alignements.
Aujourd’hui, les alignements de Carnac forment le plus grand site mégalithique connu au monde. Ces milliers de pierres ont été intégrées à l’imaginaire collectif : contes, légendes et récits populaires. On retrouve toutefois, ici et là, des traces d’outils de carriers : certains menhirs ont été réemployés dans la construction de bâtiments ou de murets alentour. Le site a donc connu des usages divers au fil du temps, sans pour autant que sa structure globale disparaisse complètement. Ce que l’on découvre aujourd’hui ne représente qu’une partie d’un ensemble bien plus vaste datant de la Préhistoire. La forte fréquentation a mis en péril la stabilité des pierres et accéléré l’érosion des sols archéologiques. Entre 1991 et 1993, la clôture les parcelles appartenant à l’État débute afin de réguler l’accès. Le site reste librement accessible en hiver, lorsque la fréquentation est faible, mais durant la haute saison, l’entrée est limitée à des visites guidées en groupes restreints, afin de préserver ce patrimoine unique, classé mais fragile
Les différentes sections
Le Ménec représente la section la plus occidentale de Carnac. On y trouve 1050 pierres réparties sur une longueur de 950 mètres. Le village du Ménec s’est installé dans un ensemble de 71 blocs un peu décalé au Sud par rapport aux alignements. Un bloc remarquable et haut de 3,50 mètres est baptisé « Géant du Ménec ». Toul-Chignan prolonge à l’Est le Ménec. En continuant vers l’Est on rencontre les alignements de Kermario avec de volumineux monolithes et un dolmen sans son cairn d’origine, puis le lieu-dit du Manio et son tertre funéraire, le quadrilatère du Manio et le géant du Manio (6 mètres de haut) viennent ensuite, suivis de Kerlescan et ses treize files de menhirs et son tertre funéraire, et finalement le petit Ménec à la Trinité-sur-Mer.
En bref…
Carnac est le site préhistorique emblématique de Bretagne et même de France. L’ensemble mégalithique se réparti sur plusieurs secteurs de visite non connexes. Les sites mégalithiques de Carnac sont candidats à la classification au patrimoine mondial par l'UNESCO. Les photos de cet article ont été prises fin avril 2019.
Accès
- Depuis Auray (56), prendre la direction Carnac - Quiberon route D768 jusqu'au rond-point du Purgatoire puis prendre la D119 direction Carnac. Pour la Maison des Mégalithes, suivre "Alignements du Ménec".
La Maison des Mégalithes, qui propose une grille de lecture de Carnac sur le site du Ménec, est ouverte du 1er avril au 30 juin de 9h30 - 18h. Les horaires sont plus restreints aux autres saisons (Du 1er octobre au 31 mars10h - 13h & 14h - 17h, par exemple).
La visite libre des sites est gratuite mais il existe des visites conférences (13€ plein tarif).