Chaumières au bord des canaux de la Veules à proximité des cressonnières, Veules-les-Roses, Seine-Martime (76), Normandie
Les mots de Nadine :
"Quelle merveille que ce village qui réunit les charmes de la mer et de la campagne! Cette photographie donne envie de s'installer dans l'un de ces jardins, d'écouler le son de l'eau, de visiter l'une de ces vastes chaumières, de se promener ensuite sur les bords de la Veules, de s'imprégner du calme et de la beauté du lieu, un endroit qui a été très prisé par les écrivains, les historiens, les peintres...
Dans une lettre à la femme de l'écrivain Paul Meurice,en 1873, l’historien Jules Michelet dit à propos de Veules n’avoir connu « rien de plus joli » et voici la citation:
"L'originalité, c’est le parti pris d’ignorer absolument la mer, de ne pas vouloir la voir. La charmante petite rivière est l’âme, pure, rapide, fourmillante, de la contrée. (…) Cette eau gentille se dépêche sans savoir où elle va. Et tout à coup, la voilà en face d’un infini imprévu, noyée dans la grande eau amère."
Cette petite rivière dont une partie de l'eau est ici prise en canal est en fait le plus petit fleuve de France qui se jette dans la Manche...
On peut croiser le fantôme de Victor Hugo, ami et invité à plusieurs reprises de Paul Meurice et amoureux de l'endroit. Il avait organisé un banquet en septembre 1882 pour les cent gamins les plus pauvres du village, avec une loterie dont tous les billets étaient gagnants...
On aime les toits de chaume, les maisons normandes à colombages, les fleurs dorées des cytises au début du printemps, la belle transparence de l'eau, et la pancarte qui indique la pêche interdite, tout cela est extrêmement séduisant et rassurant...On comprend que le cresson y soit cultivé et on image quelques salades locales..."
Quelle merveille que ce village qui réunit les charmes de la mer et de la campagne! Cette photographie donne envie de s'installer dans l'un de ces jardins, d'écouler le son de l'eau, de visiter l'une de ces vastes chaumières, de se promener ensuite sur les bords de la Veules, de s'imprégner du calme et de la beauté du lieu, un endroit qui a été très prisé par les écrivains, les historiens, les peintres...
RépondreSupprimerDans une lettre à la femme de l'écrivain Paul Meurice,en 1873, l’historien Jules Michelet dit à propos de Veules n’avoir connu « rien de plus joli » et voici la citation:
"L'originalité, c’est le parti pris d’ignorer absolument la mer, de ne pas vouloir la voir. La charmante petite rivière est l’âme, pure, rapide, fourmillante, de la contrée. (…) Cette eau gentille se dépêche sans savoir où elle va. Et tout à coup, la voilà en face d’un infini imprévu, noyée dans la grande eau amère."
Cette petite rivière dont une partie de l'eau est ici prise en canal est en fait le plus petit fleuve de France qui se jette dans la Manche...
On peut croiser le fantôme de Victor Hugo, ami et invité à plusieurs reprises de Paul Meurice et amoureux de l'endroit. Il avait organisé un banquet en septembre 1882 pour les cent gamins les plus pauvres du village, avec une loterie dont tous les billets étaient gagnants...
On aime les toits de chaume, les maisons normandes à colombages, les fleurs dorées des cytises au début du printemps, la belle transparence de l'eau, et la pancarte qui indique la pêche interdite, tout cela est extrêmement séduisant et rassurant...On comprend que le cresson y soit cultivé et on image quelques salades locales...
Merci Julien pour cette splendide photographie de Veules-les-Roses...
Merci Nadine pour cette remise en contexte historique et littéraire !
SupprimerMais il est où le lac????
RépondreSupprimerAu bout du fleuve, il est salé et s'appelle la Manche ;)
SupprimerQuelle ravissante chaumière de conte de fées, très jolie photo !
RépondreSupprimerMerci Geneviève !
SupprimerUn très beau texte d'accompagnement pour une photo très apaisante !
RépondreSupprimer