La statue de Christophe Colomb (El Monumento a Colón) de Rafael Atché, juchée sur sa colonne (1888) qui culmine à 60 mètres de hauteur, face au port de Barcelone, Catalogne, Espagne
Le titre de la photographie nous renvoie à toute la polémique concernant les dégradations, les déboulonnages de statues érigées à la gloire de certains personnages historiques, cette volonté de faire disparaître les œuvres vouées à un culte révoltant, le colonialisme entre autre. On est en 2020 lorsque cette question qui nous vient des États-Unis et de Grande Bretagne commence à envahir les médias...
Certes cette immense statue de Christophe Colomb serait difficile à déboulonner, en effet 30 tonnes de bronze provenant surtout de matériel de guerre "recyclé" ont été réunies pour cette impressionnante statue fabriquée à l'occasion de l'exposition universelle de 1888. C'est en effet à Barcelone que Christophe Colomb a rendu compte du bilan de son voyage le plus célèbre à la reine Isabelle la Catholique et au roi Ferdinand II d'Aragon.
Rafael Atché, sculpteur catalan, a juché Christophe Colomb en haut d'une colonne de 60 mètres, et notre photographe a isolé en contre plongée la partie consacrée au célèbre navigateur, qui correspond à 7 mètres. Il est représenté le bras droit tendu vers la mer et les Indes et une carte dans la main gauche... Le personnage est évidemment sublimé par l’œuvre, et il y a comme une ironie du sort à le voir serrer contre lui la précieuse carte qui le mènera loin de son but initial, les Indes.
Merci Julien de nous avoir permis d'approcher de très près la sculpture qui ne sera pas déboulonnée avant longtemps... D'ailleurs "n'est-il pas dangereux de juger l'Histoire à l'aulne de notre pensée contemporaine?", même si Christophe Colomb est associé aux méfaits des conquistadors...
Cette statue me fait penser au texte très pertinent et humaniste de Stefan Zweig, écrit en 1941 aux États-Unis : "Amerigo. récit d'une erreur historique".
Il y a tant de puissance dans cette statue que j'ai l'impression de découvrir l'Amérique avec Christophe Collomb. Les petits déboulonneurs aigris vont avoir du boulot !
On ne sait pas trop s'il est indéboulonnable jonché sur sa couronne ! En tout cas, il est au milieu de la circulation. Peut-être qu'il pointe la statue de Jeanne d'Arc à Paris, surplombant également les moteurs :)
Le titre de la photographie nous renvoie à toute la polémique concernant les dégradations, les déboulonnages de statues érigées à la gloire de certains personnages historiques, cette volonté de faire disparaître les œuvres vouées à un culte révoltant, le colonialisme entre autre. On est en 2020 lorsque cette question qui nous vient des États-Unis et de Grande Bretagne commence à envahir les médias...
RépondreSupprimerCertes cette immense statue de Christophe Colomb serait difficile à déboulonner, en effet 30 tonnes de bronze provenant surtout de matériel de guerre "recyclé" ont été réunies pour cette impressionnante statue fabriquée à l'occasion de l'exposition universelle de 1888.
C'est en effet à Barcelone que Christophe Colomb a rendu compte du bilan de son voyage le plus célèbre à la reine Isabelle la Catholique et au roi Ferdinand II d'Aragon.
Rafael Atché, sculpteur catalan, a juché Christophe Colomb en haut d'une colonne de 60 mètres, et notre photographe a isolé en contre plongée la partie consacrée au célèbre navigateur, qui correspond à 7 mètres. Il est représenté le bras droit tendu vers la mer et les Indes et une carte dans la main gauche...
Le personnage est évidemment sublimé par l’œuvre, et il y a comme une ironie du sort à le voir serrer contre lui la précieuse carte qui le mènera loin de son but initial, les Indes.
Merci Julien de nous avoir permis d'approcher de très près la sculpture qui ne sera pas déboulonnée avant longtemps... D'ailleurs "n'est-il pas dangereux de juger l'Histoire à l'aulne de notre pensée contemporaine?", même si Christophe Colomb est associé aux méfaits des conquistadors...
Cette statue me fait penser au texte très pertinent et humaniste de Stefan Zweig, écrit en 1941 aux États-Unis : "Amerigo. récit d'une erreur historique".
Effectivement, Colomb partait "aux Indes" et n'imaginait pas bouleverser l'avenir du continent américain...
Supprimerencore un rital au sommet!!!
RépondreSupprimerOn sait pas trop s'il était génois ou d'ailleurs ;)
SupprimerIl y a tant de puissance dans cette statue que j'ai l'impression de découvrir l'Amérique avec Christophe Collomb. Les petits déboulonneurs aigris vont avoir du boulot !
RépondreSupprimerIls prendrons des risques s'ils tentent d'aprocher les 60 mètres de hauteur !
SupprimerIl est dominant , conquérant ... d'une surprise particulièrement inattendue.
RépondreSupprimerPourtant il s'est fait doubler, un temps, par Amerigo Vespucci !
SupprimerOn ne sait pas trop s'il est indéboulonnable jonché sur sa couronne ! En tout cas, il est au milieu de la circulation. Peut-être qu'il pointe la statue de Jeanne d'Arc à Paris, surplombant également les moteurs :)
RépondreSupprimerIl pointe le sillage de l'avion qui part peut-être vers Paris...
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