On fond de tendresse en observant cette cane protectrice comme enroulée autour de ses canetons, d'où le jeu de mots amusant et bien trouvé!
Au Jardin des Plantes de Paris les canards colvert venus en suivant la Seine s'installent tranquillement pour élever leurs petits. Il s'agit bien d'une femelle colvert, son plumage sombre, tacheté de brun et d'ivoire, de gris un peu métallique,lui permet de se fondre dans la nature pour pondre, couver et protéger sa progéniture adorable.
Celle que notre photographe met à l'honneur est toute en rondeur protectrice, vigilante, consciente de son trésor vivant, une vraie mère discrète dans son environnement, Pas de couleurs vives et chatoyantes comme celle de son compagnon, mais des plumes "feuilles mortes" dont elle a couvert les œufs pour aller se nourrir. Les bébés que nous apercevons (peut-être sept ou huit)vont bientôt se nourrir par eux-mêmes et quitter le nid mais pas leur maman qu'ils suivront dans l'eau...
Cette cane est vraiment ravissante et le petit aperçu sous son aile bien éveillé et déjà avide de liberté malgré la chaleur du corps maternel.
Merci Julien pour cette photographie délicate qui fait renaître ce poème de Claude Roy (1915-1997) qui commence ainsi:
"C’est tout un art d’être canard C’est tout un art D’être un canard Canard marchant Canard nageant Canards au vol vont dandinant Canards sur l’eau vont naviguant Être canard C’est absorbant Terre ou étang C’est différent Canards au sol s’en vont en rang Canards sur l’eau s’en vont ramant..."
On fond de tendresse en observant cette cane protectrice comme enroulée autour de ses canetons, d'où le jeu de mots amusant et bien trouvé!
RépondreSupprimerAu Jardin des Plantes de Paris les canards colvert venus en suivant la Seine s'installent tranquillement pour élever leurs petits. Il s'agit bien d'une femelle colvert, son plumage sombre, tacheté de brun et d'ivoire, de gris un peu métallique,lui permet de se fondre dans la nature pour pondre, couver et protéger sa progéniture adorable.
Celle que notre photographe met à l'honneur est toute en rondeur protectrice, vigilante, consciente de son trésor vivant, une vraie mère discrète dans son environnement,
Pas de couleurs vives et chatoyantes comme celle de son compagnon, mais des plumes "feuilles mortes" dont elle a couvert les œufs pour aller se nourrir. Les bébés que nous apercevons (peut-être sept ou huit)vont bientôt se nourrir par eux-mêmes et quitter le nid mais pas leur maman qu'ils suivront dans l'eau...
Cette cane est vraiment ravissante et le petit aperçu sous son aile bien éveillé et déjà avide de liberté malgré la chaleur du corps maternel.
Merci Julien pour cette photographie délicate qui fait renaître ce poème de Claude Roy (1915-1997) qui commence ainsi:
"C’est tout un art d’être canard
C’est tout un art
D’être un canard
Canard marchant
Canard nageant
Canards au vol vont dandinant
Canards sur l’eau vont naviguant
Être canard
C’est absorbant
Terre ou étang
C’est différent
Canards au sol s’en vont en rang
Canards sur l’eau s’en vont ramant..."
Merci Nadine pour ces vers enjoués !
Supprimert'as envie de pâtes?
RépondreSupprimerToujours !
SupprimerElle les défend comme une lionne !
RépondreSupprimerAdorable :) Et quel titre !
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