Shame on me! Ce clown m'est inconnu, alors j'ai regardé quelques vidéos et compris pourquoi notre photographe d'ordinaire réticent à la publication de portraits fait ici une forme d'exception. D'ailleurs l'être humain dont le cœur bat sous le costume du clown disparait sous ses pitreries et les esclaffements du public...
Me viennent à l'esprit d'autres "clowns" musiciens, Raymond Devos et ses explosions musicales en fin de spectacle après nous avoir entraînés dans le délire des mots, et surtout "Limelight" de Charlie Chaplin (1952) et la dernière performance d'un vieux clown dans un numéro musical avec Buster Keaton, son partenaire, tous les deux réunis sur scène dans une performance désopilante...
Cette belle photographie pique notre curiosité mais nous rappelle aussi l'enchantement circassien mâtiné de mélancolie, surtout cette figure de clown qui touche les enfants et les adultes différemment, Coluche a lui aussi rendu hommage au clown, joué le clown dans le film "L'aile ou la cuisse" de Claude Zidi (1976)...
Le clown Totti sur son nuage rose est finalement à peine grimé, pas de faux nez, pas d'accessoire à part la trompette et les lunettes, il semble inspiré par la musique qu'il joue, entre deux pirouettes réalisées avec une souplesse incroyable. Il est ici immobile dans l'écrin noir et rose du cirque d'hiver et accueilli dans la chaude ambiance du Cirque Bouglione, et l'arrière-plan accentue encore l’apparition de l'artiste, frise de lumières dorées, escalier d'étoiles, colonne comme tronquée, cuivre et or, et le fameux rideau de velours grenat juste esquissé. On note aussi l'ombre du musicien clownesque dont la tête quitte la piste...
Merci Julien pour ce passage par le Cirque d'Hiver et l'univers d'un clown (espagnol).
Je ne suis pas fan des Agustes. Totti est un genre de compromis entre l'Auguste et le clown blanc tirant plus vers l'un que vers l'autre à certains moments. Un moment de franche détente au milieu des tensions actuelles...
Cliché inhabituel, je dirai même plus, exceptionnel, voire unique. Et réussi, ce qui, là, est normal. Le personnage est déconcertant: un clown calme, musicien appliqué, dépenaillé, mal chaussé, mal coiffé, lunetté comme la grand-mère de ma concierge. Il est fascinant, tout en finesse et discrétion... mais, il est vrai que je n'ai pas le son.
Shame on me! Ce clown m'est inconnu, alors j'ai regardé quelques vidéos et compris pourquoi notre photographe d'ordinaire réticent à la publication de portraits fait ici une forme d'exception. D'ailleurs l'être humain dont le cœur bat sous le costume du clown disparait sous ses pitreries et les esclaffements du public...
RépondreSupprimerMe viennent à l'esprit d'autres "clowns" musiciens, Raymond Devos et ses explosions musicales en fin de spectacle après nous avoir entraînés dans le délire des mots, et surtout "Limelight" de Charlie Chaplin (1952) et la dernière performance d'un vieux clown dans un numéro musical avec Buster Keaton, son partenaire, tous les deux réunis sur scène dans une performance désopilante...
Cette belle photographie pique notre curiosité mais nous rappelle aussi l'enchantement circassien mâtiné de mélancolie, surtout cette figure de clown qui touche les enfants et les adultes différemment, Coluche a lui aussi rendu hommage au clown, joué le clown dans le film "L'aile ou la cuisse" de Claude Zidi (1976)...
Le clown Totti sur son nuage rose est finalement à peine grimé, pas de faux nez, pas d'accessoire à part la trompette et les lunettes, il semble inspiré par la musique qu'il joue, entre deux pirouettes réalisées avec une souplesse incroyable. Il est ici immobile dans l'écrin noir et rose du cirque d'hiver et accueilli dans la chaude ambiance du Cirque Bouglione, et l'arrière-plan accentue encore l’apparition de l'artiste, frise de lumières dorées, escalier d'étoiles, colonne comme tronquée, cuivre et or, et le fameux rideau de velours grenat juste esquissé. On note aussi l'ombre du musicien clownesque dont la tête quitte la piste...
Merci Julien pour ce passage par le Cirque d'Hiver et l'univers d'un clown (espagnol).
Je ne suis pas fan des Agustes. Totti est un genre de compromis entre l'Auguste et le clown blanc tirant plus vers l'un que vers l'autre à certains moments. Un moment de franche détente au milieu des tensions actuelles...
SupprimerJ'aime beaucoup la photo. Un artiste complet plus qu'un simple clown, et les spectateurs que l'on devine blottis en arrière plan...
RépondreSupprimerEt la danse du tigre !
SupprimerCliché inhabituel, je dirai même plus, exceptionnel, voire unique. Et réussi, ce qui, là, est normal. Le personnage est déconcertant: un clown calme, musicien appliqué, dépenaillé, mal chaussé, mal coiffé, lunetté comme la grand-mère de ma concierge. Il est fascinant, tout en finesse et discrétion... mais, il est vrai que je n'ai pas le son.
RépondreSupprimerC'est un bon instrumentiste et loin de la caricature des Augustes des cirques d'il y a 30 ou 40 ans.
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