Notre photographe nous a offert les deux tours vestiges du château de Mehun-sur-Yèvre, deux ruines dans la nuit comme un dialogue entre Charles VII et Jeanne d'Arc. Pas très loin de là, ces jardins du duc Jean de Berry sont en pleine ville, trois hectares traversés par deux rivières dont la Yèvre et longeant le canal de Berry. Des jardins de toute beauté aménagés à partir du XIXe siècle avec la construction du canal.
Sur cette magnifique photographie on remarque que ces jardins constituent un espace de promenade et de détente, ici saisi au tout début de l'automne, quand les grands arbres commencent leur lente métamorphose et que les feuilles se contentent de jaunir légèrement, pas encore au sol.
C'est le reflet des arbres dans la rivière qui nous saisit et nous charme, les branches écrivent sur la pelouse et dans l'eau une mystérieuse calligraphie que la lumière accompagne, un soleil encore chaud et lumineux qui plonge lui aussi dans l'onde frémissante. Comme sur une peinture impressionniste les couleurs s'estompent et se fondent harmonieusement. Un sentier, un banc, une bicyclette sont là pour attester la présence des promeneurs disparus tandis que quelques sequins d'or indiquent l'arrivée de l'automne...
Dans quelques semaines les arbres se seront défaits de leurs feuilles. Il me vient à l'esprit cette strophe écrite en 1901 par la poétesse Anna de Noailles:
"Les feuilles dans le vent courent comme des folles ; Elles voudraient aller où les oiseaux s’envolent, Mais le vent les reprend et barre leur chemin Elles iront mourir sur les étangs demain."
Merci Julien pour cette promenade dans les jardins du duc de Berry juste au début de l'automne.
Notre photographe nous a offert les deux tours vestiges du château de Mehun-sur-Yèvre, deux ruines dans la nuit comme un dialogue entre Charles VII et Jeanne d'Arc. Pas très loin de là, ces jardins du duc Jean de Berry sont en pleine ville, trois hectares traversés par deux rivières dont la Yèvre et longeant le canal de Berry. Des jardins de toute beauté aménagés à partir du XIXe siècle avec la construction du canal.
RépondreSupprimerSur cette magnifique photographie on remarque que ces jardins constituent un espace de promenade et de détente, ici saisi au tout début de l'automne, quand les grands arbres commencent leur lente métamorphose et que les feuilles se contentent de jaunir légèrement, pas encore au sol.
C'est le reflet des arbres dans la rivière qui nous saisit et nous charme, les branches écrivent sur la pelouse et dans l'eau une mystérieuse calligraphie que la lumière accompagne, un soleil encore chaud et lumineux qui plonge lui aussi dans l'onde frémissante. Comme sur une peinture impressionniste les couleurs s'estompent et se fondent harmonieusement. Un sentier, un banc, une bicyclette sont là pour attester la présence des promeneurs disparus tandis que quelques sequins d'or indiquent l'arrivée de l'automne...
Dans quelques semaines les arbres se seront défaits de leurs feuilles. Il me vient à l'esprit cette strophe écrite en 1901 par la poétesse Anna de Noailles:
"Les feuilles dans le vent courent comme des folles ;
Elles voudraient aller où les oiseaux s’envolent,
Mais le vent les reprend et barre leur chemin
Elles iront mourir sur les étangs demain."
Merci Julien pour cette promenade dans les jardins du duc de Berry juste au début de l'automne.
Une promenade que nous avons faite à différentes heures (comme dirait le duc) pour profiter des variations de lumière au cours de la journée.
SupprimerAh si l'auteur des riches heures avait pu voir ta photo!!!!!!!!!
RépondreSupprimerMieux, il a vu le site en vrai !
SupprimerSplendide photo , encore ! Chacun a les riches heures qu'il peut , le duc n'est pas à plaindre !
RépondreSupprimerOn peut encore en profiter, même sans être duc :)
SupprimerMagnifique moment ! Quel soleil ! Et quelle nature !
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