PHOTOs en vrac - Les rendez-vous de Jeanne et Charles
La silhouette nocturne des ruines du château de Mehun-sur-Yèvre dans le Cher (18) où Jeanne d'Arc retrouva Charles VII entre 1429 et 1431, Centre-Val de Loire
Laissons-nous glisser au cœur de la nuit et au cœur de l'Histoire de France en découvrant sur cette somptueuse photographie les ruines d'un château, ce qui reste d'un château qui fut même représenté dans "La Tentation du Christ" dans les "Très riches Heures du duc de Berry", en 1420. Le château était alors dans toute sa splendeur et l'on reconnait sur l'enluminure les deux tours ici habillées de lumière tandis que la forteresse a disparu au cours des siècles.
Au moment où Jeanne d'Arc arrive à Mehun-sur-Yèvre en octobre 1429, elle vient de faire couronner le roi Charles VII à Reims et a délivré la ville d'Orléans. Elle souhaite reprendre les combats contre les Anglais mais son roi ne le désire pas. Que se sont-ils dit? Comment ont-ils vécu dans ce grand château alors reconstruit par le duc de Berry? On sait qu'elle repart pour de nouveaux combats au printemps 1430, après avoir été anoblie. Charles VII qui adorait ce château y meurt en 1461.
Éclairées dans la nuit, ces deux tours survivantes à de multiples dégradations, pillages, incendies, nous parlent des prestigieux personnages qui les ont habitées : le donjon gothique et sa couronne m'évoque le roi, l'autre tour, plus petite, plus tourmentée, comme armée d'une lance, me rappelle Jeanne la guerrière.
Merci Julien d'avoir suggéré ces rencontres, le théâtre de décisions que seuls les historiens connaissent et peuvent commenter, alors que les ruines nous charment par leur romantisme, offrant leur isolement nocturne à toutes nos dérives oniriques. D'ailleurs même les arbres ont l'air de flotter dans la nuit.
Laissons-nous glisser au cœur de la nuit et au cœur de l'Histoire de France en découvrant sur cette somptueuse photographie les ruines d'un château, ce qui reste d'un château qui fut même représenté dans "La Tentation du Christ" dans les "Très riches Heures du duc de Berry", en 1420. Le château était alors dans toute sa splendeur et l'on reconnait sur l'enluminure les deux tours ici habillées de lumière tandis que la forteresse a disparu au cours des siècles.
RépondreSupprimerAu moment où Jeanne d'Arc arrive à Mehun-sur-Yèvre en octobre 1429, elle vient de faire couronner le roi Charles VII à Reims et a délivré la ville d'Orléans. Elle souhaite reprendre les combats contre les Anglais mais son roi ne le désire pas. Que se sont-ils dit? Comment ont-ils vécu dans ce grand château alors reconstruit par le duc de Berry? On sait qu'elle repart pour de nouveaux combats au printemps 1430, après avoir été anoblie.
Charles VII qui adorait ce château y meurt en 1461.
Éclairées dans la nuit, ces deux tours survivantes à de multiples dégradations, pillages, incendies, nous parlent des prestigieux personnages qui les ont habitées : le donjon gothique et sa couronne m'évoque le roi, l'autre tour, plus petite, plus tourmentée, comme armée d'une lance, me rappelle Jeanne la guerrière.
Merci Julien d'avoir suggéré ces rencontres, le théâtre de décisions que seuls les historiens connaissent et peuvent commenter, alors que les ruines nous charment par leur romantisme, offrant leur isolement nocturne à toutes nos dérives oniriques. D'ailleurs même les arbres ont l'air de flotter dans la nuit.
La journée, on peut monter au donjon, la vue panoramique est superbe et les éléments historiques au rendez-vous !
SupprimerUne photo somptueuse qui est parfaitement adaptée à cette période d'Halloween !
RépondreSupprimerLa mise en lumière est extrêmement bien faite et facilite la prise de vue. Lieu magique de jour comme de nuit...
Supprimerqu'allait elle faire dans cette galère...pauvre Jeanne!
RépondreSupprimerBouter l'anglois lol
SupprimerOn croit bien voir Jeanne et Charles se parlant à la lumière de la lune et il ne reste que des ruines pour le suggérer .
RépondreSupprimerTout est immortalisé dans les livres d'Histoire avec plus ou moins de réalisme ou de lyrisme !
Supprimercette photo ferait aimer le romantisme au plus inculte des barbares.
RépondreSupprimerLes barbares sont, hélas, souvent hermétiques !
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