Comme en ombres chinoises trois personnages nous rappellent un tableau romantique de Caspar David Friedrich, "les trois âges de la vie", mais nos promeneurs au couchant sont bien nos contemporains, l'enfant et l'adulte sont en marche, vers leur hôtel, leur maison, leur van, tandis que l'adolescent semble vouloir s'attarder pour prolonger l'instant. Ils sont saisis par notre photographe dans un lieu de beauté, sur un petit pont ou un ponton, et s'ils sont au centre du tableau, c'est bien le couchant qui exulte et l'on pense à ces vers merveilleux du grand Baudelaire dans "Harmonie du soir":
"Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir ; Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige."
Le soleil ici s'attarde comme une boule dorée qui embrase l'avant-bras du garçon, et notre regard se porte sur les détails, les lunettes et les lacets de l'homme qui regarde le coucher du soleil tout en marchant avec détermination, la petite fille, l'enfant, en mouvement elle aussi, cherche l'affection...
Les saphirs de la mer se teintent de rouille et d'oranges précieux. Au premier plan les silhouettes gris hématite dansent et se dissipent, éphémères et fantomatiques, pendant que le soleil jette ses pièces d'or dans les ondes.
L'horizon appelle l'aventure et le mystère. Notre photographe nous dira peut-être quel est cet objet vert et doré posé sur la passerelle. De l'universel dans cette belle photographie et un traitement majestueux des couleurs. Merci Julien.
Il fallait vraiment un concours de circonstances incroyables pour faire cette magnifique photo. J'imagine l'attente du bon moment idéal plutôt longue !
Comme en ombres chinoises trois personnages nous rappellent un tableau romantique de Caspar David Friedrich, "les trois âges de la vie", mais nos promeneurs au couchant sont bien nos contemporains, l'enfant et l'adulte sont en marche, vers leur hôtel, leur maison, leur van, tandis que l'adolescent semble vouloir s'attarder pour prolonger l'instant. Ils sont saisis par notre photographe dans un lieu de beauté, sur un petit pont ou un ponton, et s'ils sont au centre du tableau, c'est bien le couchant qui exulte et l'on pense à ces vers merveilleux du grand Baudelaire dans "Harmonie du soir":
RépondreSupprimer"Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir ;
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige."
Le soleil ici s'attarde comme une boule dorée qui embrase l'avant-bras du garçon, et notre regard se porte sur les détails, les lunettes et les lacets de l'homme qui regarde le coucher du soleil tout en marchant avec détermination, la petite fille, l'enfant, en mouvement elle aussi, cherche l'affection...
Les saphirs de la mer se teintent de rouille et d'oranges précieux. Au premier plan les silhouettes gris hématite dansent et se dissipent, éphémères et fantomatiques, pendant que le soleil jette ses pièces d'or dans les ondes.
L'horizon appelle l'aventure et le mystère. Notre photographe nous dira peut-être quel est cet objet vert et doré posé sur la passerelle.
De l'universel dans cette belle photographie et un traitement majestueux des couleurs.
Merci Julien.
Merci Nadine pour votre éternelle poésie des mots (en duo avec Baudelaire) et des couleurs !
SupprimerJe ne sais pas quel est l'objet vert de la passerelle...
Un vrai chef d'oeuvre mon cher Julien!
RépondreSupprimerChef-d'œuvre de la lumière couchante.
SupprimerComposition très réussie. Bravo !
RépondreSupprimerMerci Achille !
SupprimerIl fallait vraiment un concours de circonstances incroyables pour faire cette magnifique photo. J'imagine l'attente du bon moment idéal plutôt longue !
RépondreSupprimerJ'adore cette citation de John Stuart Mill : "La photographie est une brève complicité entre la prévoyance et le hasard."...
SupprimerC'était un peu au hasard, dans l'attente du soleil couchant...
SupprimerOn ressent cette part de hasard et cela inspire d'autant plus...Merci!
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