On pense à Guillaume Apollinaire en garnison à Nîmes, il écrit à sa bien-aimée, Louise de Coligny-Châtillon (l'une des premières aviatrices française):
"La tour Magne tournait sur sa colline laurée Et dansait lentement lentement s’obombrait Tandis que des amants descendaient de la colline La tour dansait lentement comme une sarrasine Le vent souffle pourtant il ne fait pas du tout froid Je te verrai dans deux jours et suis heureux comme un roi"
Poème n°7 (4 février 1915)
C'est cette tour que Guillaume Apollinaire a vu danser, et la photographie nous donne cette impression de mouvement lent. Merci Julien de nous permettre d'évoquer Guillaume Apollinaire ce 11 novembre 2020.
On pense à Guillaume Apollinaire en garnison à Nîmes, il écrit à sa bien-aimée, Louise de Coligny-Châtillon (l'une des premières aviatrices française):
RépondreSupprimer"La tour Magne tournait sur sa colline laurée
Et dansait lentement lentement s’obombrait
Tandis que des amants descendaient de la colline
La tour dansait lentement comme une sarrasine
Le vent souffle pourtant il ne fait pas du tout froid
Je te verrai dans deux jours et suis heureux comme un roi"
Poème n°7 (4 février 1915)
C'est cette tour que Guillaume Apollinaire a vu danser, et la photographie nous donne cette impression de mouvement lent.
Merci Julien de nous permettre d'évoquer Guillaume Apollinaire ce 11 novembre 2020.
Merci pour ce poème d'Apollinaire que je ne connaissais pas.
SupprimerPoetique voyage dans le temps et dans une bien belle région !
RépondreSupprimerUne ville magnanime !
SupprimerMerci à Nadine pour le beau poème !
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