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jeudi 17 août 2017
mardi 15 août 2017
FRANCE - Île-de-France - Collégiale de Champeaux
La Collégiale Saint-Martin de CHAMPEAUX
Et ses célèbres stalles ***
(Mise à jour août 2017)
Cet édifice religieux gothique situé sur la commune de Champeaux en Seine-et-Marne (77) en Île-de-France, comporte des stalles remarquables du XVIe siècle. Ancrée dans le Haut Moyen Âge (au VIIème siècle), l’histoire du site est liée à celle de Sainte-Fare, fille du comte de Meaux et fondatrice de l’abbaye de Faremoutiers. La sainte légua les terres de Champeaux (ancienne villa entourée d’un domaine) à sa congrégation religieuse et on y bâti une abbaye de sœurs bénédictines en activité jusqu’au XIe siècle. Elle céda la place à une communauté collégiale de chanoines. Guillaume de Champeaux, théologien et maître de Pierre Abélard, est issu de ce centre religieux.
La façade occidentale de la collégiale (2 photos ci-dessus)
La tour nord et son beffroi (2 vues ci-dessus)
Jusqu’au XVIIIe siècle, le collège de chanoines installé à Champeaux relevait du diocèse de Paris avant que la collégiale ne devienne église paroissiale à la Révolution Française. Plusieurs campagnes de restauration ont été entreprises depuis la fin du XIXe siècle.
Autre vue de la façade et du portail
La façade
La façade occidentale comporte un clocher de 28 mètres de haut. Des éléments, hérités de sa mise en défense au début du XVe siècle, contribuent à donner une impression d’hétérogénéité à son aspect général (meurtrières et échauguettes). Les éléments de la partie de pierre du portail ont disparu. Une rose sans remplage s’ouvre face au collatéral nord. Le beffroi de la tour, de section carrée, est coiffé à son angle sud-ouest d’une tourelle cylindrique.
La nef
Autre vue de la nef et du chœur
Intérieur
L’axe principal s’étale sur 65 mètres en longueur pour une largeur de 20 mètres et une hauteur sous voûte de 15 mètres dans la nef. On note une grande cohérence de style de cet intérieur, malgré la longue période de construction de plusieurs siècles.
Vue du vaisseau principal à partir du collatéral nord
La nef
Elle date de la fin du XIIe et du tout début du XIIIe. Elle est structurée en trois travées doubles à voûtes sexpartites. L’ornementation est essentiellement visible sur les chapiteaux des colonnes : motifs végétaux qui s’apparentent à ceux de Notre-Dame de Paris.
La croisée du transept
Le transept
Il est antérieur d’une vingtaine d’année à la nef. Là aussi, les chapiteaux et les culots sont ornés : feuilles, masques-feuilles ou encore personnages d’inspiration romane. L’ancien maître-autel se trouve actuellement dans le croisillon Sud du transept.
Aigle de bois et bible à l'entrée du chœur
Le chœur
Il est postérieur d’une trentaine d’année à la nef (entamé vers 1240) et comporte des travées avec élévation à trois étages avec ajournement à fenêtres rectangulaires. Il est encadré de chapelles formant un déambulatoire surajouté. L’ornementation se simplifie à mesure que le regard accède aux étages supérieurs, en raison probablement de manque de fond des chanoines pour achever l’édifice selon les plans originaux.
Vitrail de Saint-Georges terrassant le dragon
Vitraux retraçant la vie de Marie
Vitrail incomplet
Les vitraux
Il reste un vingtaine de fenêtres (sur plus de 50) comportant encore, en totalité ou partiellement, des vitraux (XVe et XVIe).
Les miséricordes
Quelques unes des scènes sculptées sur les stalles
Les stalles et miséricordes
Elles constituent probablement l’élément le plus remarquable de la collégiale. Faîtes de chêne sculpté, on en compte 54 réparties en stalles hautes et basses. Elles datent des années 1520. On retrouve dans les motifs, non seulement l’influence burlesque du Moyen Âge, mais aussi celle de la Renaissance débutante.
L'une des dalles funéraires
Les dalles funéraires
Peut-être moins impressionnantes que les stalles, elles comportent néanmoins un intérêt historique. Datant des XIIIe et XIVe siècles, elles commémorent les sépultures des chanoines et personnages illustres de la chevalerie.
En bref…
Un édifice digne d’intérêt, tant pour son architecture que par sont mobilier (stalles), perdu en pleine campagne.
A voir à proximité
- Le très impressionnant château de Blandy-les-Tours (à environ 3 km), cliquez ici pour atteindre l'article correspondant !
Accès
- De Paris comptez environ 45 minutes de la Porte de Bercy (hors embouteillages…) pour parcourir les 60 km par l’A4 puis l’A104.
- Du centre de Melun moins de 20 minutes pour faire les 13 km par la D215.
La partie Sud du déambulatoire
L'enfilade des ogives dans le collatéral Sud
Chapelle dans le collatéral Sud
Le collatéral sud avec ses colonnes et ses ogives
La nef vue du collatéral Nord
La partie occidentale du collatéral Nord
dimanche 13 août 2017
BULGARIE - Balade dans le centre ancien de Lovetch
Balade dans le centre ancien de LOVETCH
Au nord du Grand Balkan **
Lovetch ou Loveč (Ловеч) est une ville de Bulgarie située dans la région au Nord du Grand Balkan, sur les rives de l’Osam. Le site est occupé entre les VIème et IIIème siècles par les Thraces qui le nomment alors Melta. Les Romains y installent ensuite un camp. La ville occupe une place commerciale et stratégique importante au XVIIème siècle sous la domination ottomane. Pendant la Guerre russo-turque de 1877-1878, les troupes russes libèrent la ville à deux reprises. Les Ottomans pillent la cité en 1784. Vasil Levski, personnage majeur de la résistance face aux Turcs, y installe un centre d’opérations.
Entrée de la forteresse
Différentes vues des ruines de la citadelle (3 photos ci-dessus)
La croix métallique en forme d'épée érigée dans la citadelle
La forteresse et, au loin, la nouvelle ville
Le monument dédié à Vasil Levski
La forteresse médiévale
Située sur une colline appelée Hissar pendant la domination ottomane, elle fait aujourd'hui partie de la réserve architecturale Varosha. Sa construction débute aux IXème et Xème siècles dans un but surtout défensif. Au XIIème siècle le château devient une citadelle protégée par une enceinte de remparts. Ivan Alexander, tsar des Bulgares, y installe sa résidence au XIVème siècle. Une immense croix métallique est érigée sur un point panoramique des fortifications.
Le pont couvert au-dessus de l'Osam
Les boutiques installées à l'intérieur du pont couvert
L'église Sveta Bogoroditza (Света Богородица), près de la forteresse
Cimetière
Autre vue de l'église et de ses clochers à bulbe
Le pont couvert
Il relie les deux rives de l'Osam et est érigé au début des années 1870. Il est reconstruit en 1931 après avoir été détruit par un incendie en 1925.
Les maisons anciennes et les ruelles pavées du quartier Varosha (3 photos ci-dessus)
En bref…
La vieille ville a autant de charme que la nouvelle n’en a pas… Dirigez-vous directement vers le quartier Varosha (Vieille ville). A découvrir également : le musée régional d'histoire, le musée Vasil Levski,… Lovetch est jumelée avec Laval dans la Mayenne (53).
Carte satellite du centre de la Bulgarie (source Google)
Accès
-De Plovdiv comptez 2h30 et 160 km par les routes 64 puis 35 en traversant le Grand Balkan.
-De Sofia, environ 2h et 150 km par l’autoroute A2.
Vue sur la nouvelle ville du haut de la forteresse
La très jolie maison d'hôtes Varosha 2003 au bord de la rivière Osam (2 photos ci-dessus)
Les rives de l'Osam face au quartier Varosha (2 clichés ci-dessus)
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