mardi 29 septembre 2015
samedi 26 septembre 2015
EGYPTE - Temple d'Horus à Edfou
Le temple d’HORUS à EDFOU
Sanctuaire du dieu-faucon *****
C’est un temple de l’époque ptolémaïque
(période de
domination macédonienne-grecque de l’Égypte, faisant suite à la
conquête du pays par Alexandre le Grand). Sa construction aurait débuté
vers -237, sous Ptolémée III Évergète, et aurait été achevé près de 180 ans plus tard. Les grecs appelaient le sanctuaire Apollinopolis Magna par identification d’Horus au dieu solaire Apollon.
Le pylône de la façade du temple derrière des restes de déblaiement
Vues du Mammisi en avant du
pylône
Le temple est voué au culte d’Horus en raison d’un
culte déjà enraciné dans la ville au moment de la construction du temple. Horbehedety est le nom égyptien de cette représentation
d’Horus (Behedet étant le nom d’Edfou en égyptien). Le sanctuaire d’Edfou est le deuxième en taille de
tout le pays, après celui de Karnak (qui le devance malgré tout de très loin !). Bâti en grès, son état d’excellente
conservation est en partie dû à son caractère assez récent comparé aux autres constructions de l’Égypte antique. Le temple, longtemps ensablé, a été dégagé par l’égyptologue français François Auguste Ferdinand Mariette vers 1860.
Vue générale du pylône de façade
Le massif gauche du pylône représentant le roi face à
Horus à droite
Le massif droit représentant les mêmes personnages,
dont Horus avec la double-couronne
Le Mammisi
Est un sanctuaire secondaire situé en avant du pylône du temple principal. Dédié aux récits des naissances divines,
ils sont souvent, par analogie, des allégories de la renaissance du pouvoir royal du pharaon.
Le pylône
Formant la façade du temple et haut de 36 mètres, il est orné
de reliefs montrant le roi et des dieux, en particulier Horus et son épouse Hathor. Les deux massifs du pylône, faisant face au sud, couvrent une largeur de près de 80
mètres ! Des ornements figurent aussi sur le revers extérieur des
pylônes et sur la face intérieure donnant dans la cour. L’entrée du
temple est
gardée par deux statues de faucons.
Le linteau de la porte d'accès au temple : On note les deux cobras, symboles du nord, encadrant le disque solaire
portant les ailes de vautour, symbole du sud
Le dieu-faucon gardant la porte du
temple
La cour péristyle
Ornée de colonnes sur trois côtés. Une statue d’Horus
coiffée des couronnes de Haute et de Basse-Égypte en granite garde l’entrée de la salle
hypostyle.
Les salles hypostyles
La grande salle hypostyle
en précède une seconde. Le
plafond, toujours présent de nos jours, s’abaisse à mesure que l’on
approche du cœur du sanctuaire, entretenant une ambiance mystérieuse. La
seconde salle comprend des chambres annexes dédiées
aux offrandes.
Horus gardant l'accès de la Grande salle hypostyle
Chapiteaux des colonnes de la Grande salle
hypostyle
Les colonnes ornées de la salle
hypostyle
Le saint-des-saints
On pénètre dans sa salle centrale en traversant une salle d’offrandes. Un naos en granite gris hébergeait la statue du dieu Horus. Il porte le nom de
Nectanébo II, pharaon de la XXXe dynastie. Une copie de
barque sacrée en bois a été installée juste en avant du naos et rend
bien l’impression sacrée que le lieu devait avoir il y a plus de 2000 ans.
Forêt de hiéroglyphes, de scènes royales et divines dans les salles du temple
Le déambulatoire
Autour du saint-des-saints, un déambulatoire en "U" offre des fresques exceptionnelles de par la qualité de leur réalisation, leur état de conservation et leur intérêt
historique. On peut y voir des scènes de luttes et de victoires du dieu solaire Horus sur le dieu maléfique Seth. On y accède par la seconde salle hypostyle ou bien par la cour péristyle.
Le Saint-des-saints contenant la barque sacrée et son naos en granite
Les très riches scènes du déambulatoire,
malheureusement martelées par les coptes
En bref…
Bien qu’assez tardif, le temple d’Edfou est l’un des
temples majeurs d’Égypte. C’est aussi le mieux conservé. Un incontournable du pays !
Hiéroglyphes du déambulatoire
Scarabée sacré Khepri
Nilomètre dont l'accès est situé dans la galerie
droite du déambulatoire
Situation
-Edfou se trouve au bord du Nil, sur sa rive gauche. La ville se situe à 120 km au sud de Louxor et 115 km
au nord d’Assouan par la route.
-Le temple de Khnoum à Esna est situé sur la route de Louxor à Edfou.
-Le temple de Sobek à Kôm Ombo se situe sur le chemin d’Edfou à Assouan.
Carte satellite de Haute-Égypte avec la situation des
temples
Le Mammisi à l'extérieur du temple principal
Reportage Adriatique
Coins du Monde
part quelques jours en reportage
sur les rives orientales de l'Adriatique...
A bientôt !
jeudi 24 septembre 2015
CANADA - Québec - Village fantôme de Val-Jalbert
Le Village fantôme de VAL-JALBERT
Nature et découvertes ****
Val-Jalbert est un ancien village du début du
XXe siècle construit par les propriétaires d'une compagnie de pulpe à bois
pour ses ouvriers. Projet de Damase Jalbert, la pulperie est achevée et
opérationnelle dès 1902. Rachetée par les américains suite au décès du propriétaire elle est ensuite acquise par la Compagnie de pulpe de Chicoutimi en 1909. De 1910 à 1922 l’usine est modernisée et une municipalité est installée sur le
site.
L'ancien couvent-école
La salle de classe
Un couvent-école y est installé. De 1924 à 1927 le site est progressivement abandonné suite à la faillite de la
compagnie avant que les expropriations ne s’achèvent dans les années 1940.
La rivière Ouiatchouan à l'entrée du village
La belle cascade
La rivière se jette dans le lac
Saint-Jean
Depuis les années 1970 le village est progressivement
restauré afin de le transformer en un lieu de témoignage historique du XXe siècle.
L'une des anciennes habitations
Le site propose des animations théâtrales entre autres choses. Vous pourrez accéder à différents belvédères, dont un localisé au bout d’une passerelle en bois qui conduit à travers un joli sous-bois en surplomb de la rivière Ouiatchouan et sa chute Maligne.
Le sentier vers la chute Maligne
Cette rivière forme ensuite une autre chute de 72 m de haut, à
proximité du village et constitue ainsi une source hydraulique importante.
Le lac Saint-Jean à perte de vue
En redescendant un peu on a une vue plongeante sur la cascade et un panorama magnifique sur le lac Saint-Jean qui ressemble à une mer intérieure.
Le trolley qui sillonne le village
Reconstitution des intérieurs
Une visite commentée en trolleybus
est prévue pour les moins
courageux. La visite à pied permet de prendre son temps,
s’arrêter auprès des maisons et d’entrer dans certaines d'entre elles
qui hébergent de mini-expositions d’objets et d’articles de
presse d’époque. Certaines ne sont pas restaurées afin d'illustrer les
méfaits causés par la neige sur les toitures (s’écroulant vers
l’intérieur).
Les belles allées de maisons restaurées
La charpente en bois des
maisons
On peut également visiter le moulin à côté duquel est
installé le téléphérique qui permet d’accéder au sommet de la chute. Un restaurant se trouve dans une des granges du moulin ainsi
qu’une boutique dans l’ancien magasin général.
Maisons non-restaurées effondrées par la neige
En bref…
Même
si les locaux vous prodiguent des commentaires un peu blasés sur le
site, il constitue pourtant
un incontournable de la région. La promenade en nature est de toute
beauté et la restauration des maisons tout à fait réussie. Si vous le
pouvez, évitez, bien sûr, la haute saison touristique et
les week-end !
On découvre dans les maisons du mobilier d'époque, vieille machine à
coudre
Les habitations vues de l'intérieur d'une autre maison
Épouvantail
Informations pratiques
Carte satellite de la région de Val-Jalbert
-Val-Jalbert se trouve près des rives du lac Saint-Jean. On y accède en venant de Chicoutimi par la 170 ouest puis la 169 ouest (rive sud du lac) en passant par Desbiens puis Chambord (1h15).
-De Québec (ville) prendre la 175 nord avant de bifurquer vers la 169 nord puis ouest (3h30 de route quand même !).
Enfilade de maisons restaurées
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