GUATEMALA - Sololá - Le lac Atitlán - Partie 2/2

Le Lac ATITLAN – Partie 2/2

Immersion en terre Maya *****

Après la croisière sur le lac Atitlán (à découvrir en cliquant ici) nous allons découvrir trois petites villes du pourtour du lac. Même si la modernité et le tourisme ont transformé ces communes depuis quelques décennies, on y fait une plongée en territoire maya (90% de la population locale). Certains Mayas ne parlent ni espagnol ni anglais (et encore moins français…). Les petites villes ont été très affectées par l’ouragan Stan en 2005.

San Juan la Laguna

Bien que le centre ait des allures de village, il s’agit d’une agglomération de plusieurs milliers d’habitants, fondée vers 1538 par les conquistadors espagnols. La langue maya locale est le Tz'utujil. Des magasins d’artisanat jalonnent les rues de la ville : on peut en particulier y découvrir les tissus traditionnels en coton.

 Arrivée au port de San Juan

 Magasin de peinture (2 clichés ci-dessus)

 Boutique décorée de hiéroglyphes mayas

Démonstration de filage et tissage de coton dans une petite boutique (3 photos ci-dessus)

San Pedro la Laguna

Nommée en l’honneur de l’apôtre Saint Pierre (San Pedro), la ville aurait été fondée dans les année 1550 par un père franciscain. Ici aussi, la petite ville étalée sur les flancs du volcan San Pedro prend des airs de village en son centre. Au moins deux églises sont à découvrir sur ce site.

 Le parvis de l'église San Pedro et son petit parc (3 clichés ci-dessus)

 L'intérieur de l'église avec les tentures mauve évoquant la chrétienté (2 photos ci-dessus)

 Terrain de basket-ball

 Les Mayas utilisent l'ordinateur depuis longtemps...

 L'église baptiste de la ville

 Quatre vues de la ville et du lac depuis le toit de l'église baptiste

 Relief évoquant un visage

Le port de San Pedro

Santiago Atitlán

Nommée en l’honneur de l’apôtre Saint Jean (Santiago), la ville est plus étendue et plus peuplée que les précédentes (plus de 40 000 habitants au total). Elle a également été fondée par les conquistadors au XVIème siècle. Il persiste des sites historiques mayas dans le secteur. L’église Santiago est remarquable pour son parvis et son cloître. Le culte de Maximón, divinité locale un peu traditionnelle maya et un peu chrétienne et qui fume le cigare et boit de l’alcool est particulièrement implanté dans la commune…

 Le port de la ville qui s'ouvre sur une petite baie coincée entre les volcans San Pedro et Tolimán (2 vues ci-dessus)

 Le marché local de Santiago

 Le parvis de l'église et ses habitants en costumes locaux (3 photos ci-dessus)

 Helena propose une démonstration d'enroulement de tocoyal, la coiffe traditionnelle locale

 La nef de  l'église et ses tentures mauve et violet

  

Le cloître de Santiago (3 clichés ci-dessus)

En bref…

L'un des sites incontournables du Guatemala. Sa forme et les trois volcans qui le bordent donne au lac un aspect unique. Les petites villes qui bordent le lac sont autant de points de découverte de la vie et de l’artisanat des locaux. L’occasion, comme à Chichicastenango (cliquer ici pour vous rendre au marché), de découvrir le syncrétisme entre catholicisme importé et culture maya locale.

Carte satellite du lac Atitlan (source Google)

Accès et infos pratiques

Il est très facile de trouver des navettes « touristiques » à destination de Panajachel à partir d’Antigua (plusieurs par jour) : environ 15US$ par personne et un peu plus de 2h30 de trajet. Il est déconseillé de prendre les transports en commun, surtout en cette période de crise au Honduras voisin (2018)…

Pour accéder aux villes du lac il est conseillé de prendre un guide à la journée (ou demi-journée) dans le cadre d’un forfait croisière-visite (une trentaine d’Euros par personne, pour au moins 4 heures) : Ceci permet de recueillir des informations culturelles (en espagnol ou en anglais) et d’éviter la plupart des problèmes potentiels.

Sécurité : Il est déconseillé de circuler à pied sur les bords du lac entre les villages et sur le flanc des volcans (risques naturels, surtout en période des pluies).